BD, Tome 63,ASSEMBLEE TRIMESTRIELLE du 19 juin 2004,Compte rendu par M. Philippe Pouzols-Napoléon, pages 151 à 153, La Diana, 2004.
ASSEMBLEE TRIMESTRIELLE
du 19 juin 2004
Compte rendu par M. Philippe Pouzols-Napoléon
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L’assemblée statutaire de la Diana s’est déroulée dans la salle de lecture pour un programme de travail chargé.
Le président ouvre la séance en remerciant les sociétaires pour leur assiduité. Il commence de suite son exercice annuel de rapport moral, dont vous trouverez le texte en fin du présent bulletin. Sur l’invitation du président, notre nouveau trésorier, Monsieur Jean-François David de Sauzéa, vient commenter les comptes remis aux sociétaires à leur entrée. L’année 2003 se solde par un déficit imputé d’une part à l’effritement de l’exploitation de la Bastie d’Urfé et d’autre part, à un large dépassement de travaux sur l’église de la Commanderie qui ne pouvait supporter de différer sans cesse l’achèvement de la toiture. L’année 2004 sera marquée par un rééquilibrage avec peu de travaux, sauf l’entretien habituel de Couzan, Notre-Dame de Laval et la Commanderie. En outre, Madame Chantal Forest, guide conférencier qui a fait valoir ses droits à une retraite bien méritée, ne sera pas remplacée et nous redéploierons nos personnels.
Le rapport et le budget sont approuvés à l’unanimité.
Le secrétaire est invité ensuite à présenter les candidatures au nombre de 16 dont la liste est publiée en fin du bulletin. Ces candidatures sont toutes admises. Il signale la tenue d’une vente exceptionnelle de livres régionaux qui aura lieu le 10 juillet prochain dans la salle héraldique.
Le président invite Madame Claude Beaudinat, notre bibliothécaire bénévole, à le rejoindre pour nous présenter les dernières entrées de la bibliothèque, également détaillées en fin de bulletin.
Les communications s’enchaînent par la suite, nombreuses, mais pas toutes présentées par leurs auteurs, s’agissant d’une période fournie en manifestations et assemblées extérieures qui les ont retenus.
Monsieur Roger Briand, prié de l’excuser, de ne pouvoir présenter sa communication sur le « manuscrit d’Urfé » conservé à la Bibliothèque Nationale de France, et dont le résumé est lu par Monsieur Jean-François David de Sauzéa.
Monsieur Philippe d’Assier donne lecture ensuite du résumé de la communication de Monsieur Christophe Mathevot, excusé, sur la naissance et le développement du Castrum en Forez au 11e siècle.
Monsieur Gérard Thermeau , qui a également demandé de l’excuser, a remis une communication sur la Maison Jean-Baptiste David, de Saint-Etienne, lue en partie par le secrétaire.
Enfin, Monsieur Francisque Ferret, lui aussi excusé, proposait une communication lue par notre collègue Noël Gardon sur les élections dans le montbrisonnais pendant et après le suffrage censitaire.
Le cours normal de l’assemblée a pu reprendre avec Monsieur Jacques Louison qui présente un sujet rarement abordé, et jamais à la Diana : les relations du stéphanois Jean Joseph Carrier de Monthieu dans le commerce d’armes pour le compte du gouvernement de Louis XVI.
Monsieur Martial Morand est intervenu à sa suite, en paroles et en musique, pour décrypter les mystères du manuscrit 108 de la Médiathèque municipale de Roanne. Ce fut un instant rare où l’histoire de la musicologie est entrée à la Diana.
Le docteur Jean-Yves Roncin, habitué de nos archives, a présenté ensuite un tableau démontrant facilement les erreurs généalogiques que nous pouvons rencontrer dans des ouvrages pris comme référence concernant la famille Calemard, dont l’origine espagnole est sérieusement mise de côté.
Cette communication a été l’occasion pour le secrétaire de rappeler sérieusement l’inexactitude de l’origine étrangère de certaines familles foréziennes connues : Tézenas, pas espagnols mais issus de la coutellerie stéphanoise de la fin du 16e siècle, Giron, pas espagnols non plus, et pour les Sauzéa, même combat que les Calemard.
Madame Marie Grange a terminé ce programme en divulguant un travail très précis sur l’étude comparative des deux testaments de Jean-Marie de La Mure , nous ignorions jusqu’alors l’existence du second. Ce grand historien du Forez est maintenant un peu plus connu.
A l’issue de cette assemblée, les sociétaires étaient conviés à prendre un rafraîchissement dans la salle héraldique.