ROBERT DE CHABANOLLE (+2005), Notice de M. Philippe Pouzols, BD, Tome LXV, Montbrison, 2006, pages 11 à 12.
La Diana devait être encore durement touchée par la perte d’un autre sociétaire, Robert Jourda de Vaux de Chabanolle, qui a été rappelé le 19 octobre dernier. Le secrétaire tient à brosser le portrait d’une personnalité forézienne qui comptait beaucoup pour lui, enfant du pays.
Issu d’une famille qui avait donné le Maréchal de Vaux, libérateur de la Corse au nom du roi Louis XV, puis le Général de la Roche-Négly, dit « Rimbert », grand artisan de la révolte lyonnaise pendant la Révolution de 1789, mais également deux abbesses au monastère Sainte-Claire de Montbrison, il était tout naturellement un homme de convictions et de principes les plus droits et désintéressés.
Après avoir servi l’armée française comme officier lors des événements d’Algérie, il devint juriste, comme son père notaire à Feurs, mort en 1955. Tous les foréziens se rappelleront quel dévouement fut le sien pour les affaires les plus modestes et les causes les plus difficiles et sans ne jamais méconnaître le Droit canon.
Il fut un des artisans du rétablissement de la messe annuelle à la chapelle expiatoire de Feurs, dont il était le secrétaire perpétuel de l’association. Je dois dire, puisque c’est depuis 1989 que je le rencontrai fréquemment autour d’autres proches qui ont disparu depuis, surtout André Corsin et le Général Michel de Boisset, que sans sa sagacité (qui faisait d’ailleurs de lui un Gaulliste indéfectible), nous n’aurions jamais pu parvenir à ce rétablissement en 2002.
La Diana adresse à sa famille et à ses proches ses plus respectueux sentiments et ses sincères condoléances.
R. de Chabanolle (à g.) et le Général de Boisset (à d.)