BD, Tome III, Réparations projetées à Charlieu et à Ambierle, communication de M. Jeannez, pages 260 à 261, Montbrison, 1885.
Réparations projetées à Charlieu et à Ambierle, communication de M. Jeannez
M. Jeannez s’excuse par lettre de ne pouvoir assister à la réunion et donne les détails suivants sur les réparations projetées par la commission des Monuments historiques à Charlieu et à Ambierle.
J’ai à vous communiquer deux bonnes nouvelles que m’a transmises M. l’architecte des Monuments historiques par ses lettres des 23 et 25 janvier Elles concernent les restauration et conservation de deux de nos monuments roannais.
Comme mandataire de la Diana, nous avions demandé depuis longtemps : d’une part, la conservation et consolidation du cloître du prieuré de Charlieu, d’autre part, la restitution au culte de l’ancienne chapelle de Pierrefitte et la réparation de la vitrerie du XVe siècle dans l’église d’Ambierle.
1° Le rapport sur Charlieu a été déposé au ministère le 15 janvier. Il conclut à la réparation des trois galeries encore debout du cloître du XVe siècle, à l’installation d’un gardien dans les bâtiments du prieuré et à la remise à la Fabrique (qui accepte) de la jouissance de ces bâtiments, à la charge de les entretenir une fois réparés. La réparation du cloître comprend celle de la salle capitulaire contiguë et la réouverture des quatre baies géminées du vieux cloître roman du XIe, qui fera communiquer cette salle avec le surplus des bâtiments du prieuré.
La dépense est évaluée à 9. 334 francs. Et on estime qu’elle pourra être supportée et votée par la commission des Monuments historiques, si de notre côté nous arrivons à recueillir par souscription les 1700 francs nécessaires pour la réparation du donjon roman, dont les travaux seraient exécutés en même temps et par le même entrepreneur.
2° Le rapport sur Ambierle, déposé le 25 janvier, est divisé en deux chapitres. Le premier, relatif à la restauration de la chapelle de Pierrefitte, s’élève à 4.874 francs, pour lesquels il ne sera point demandé de subvention aux Monuments historiques, car cette dépense sera couverte par les 1.500 francs souscrits par M. le duc de Cadore et les 3.000 francs votés par la fabrique et la commune pour la restauration de la sacristie.
La demande de secours est réservée pour le deuxième chapitre, bien plus intéressant, puisqu’il a trait à la remise en plomb de toute la vitrerie ancienne (avec suppression des morceaux réparés à Clermont), dépense évaluée à 11.500 francs. Mais sans attendre ce grand travail de restauration des vitraux d’Ambierle, il va être procédé d’abord et de suite à la réparation urgente de tous les grillages extérieurs, dont la détérioration est telle qu’une pierre lancée par un enfant ou qu’un orage pourraient causer des dégâts terribles.
Vous pouvez annoncer aussi que la souscription pour couvrir les frais de réparation des peintures d’Ambierle touche à son terme. Les comptes en seront donnés à la Diana et je vais entreprendre la souscription pour le donjon de Charlieu.