BD, Tome VI, Congrès de la Sorbonne eu 1893., pages 310 à 320, La Diana, 1892.
II.
Congrès de la Sorbonne eu 1893.
M. le Président a reçu de M. le Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts la circulaire suivante :
Paris, le 12 août 1892,
Monsieur le Président,
J’ai l’honneur de vous annoncer que, sur la proposition de la Commission centrale du Comité des travaux historiques et scientifiques, j’ai décidé que le 3le Congrès des sociétés savantes de Paris et des départements s’ouvrirait à la Sorbonne le mardi 4 avril 1893.
L’expérience faite depuis 1887 n’a pas répondu à mon attente et les renseignements que j’ai recueillis m’ont amené à rétablir, pour la réunion annuelle des Sociétés savantes, la date abandonnée des vacances de Pâques. Je souhaite très vivement que cette mesure corresponde aux désirs du plus grand nombre et qu’elle provoque de la part des membres de votre Société un mouvement toujours plus accentué do recherches et de travaux.
Vous trouverez ci-joint, Monsieur le Président, le programme des questions soumises à MM. les délégués des Sociétés savantes en vue du Congrès de, 1893. Comme le précédent, ce programme a été dressé surtout par le Comité des Travaux historiques et scientifiques. Un grand nombre de questions d’un intérêt constant y ont été maintenues cette année encore. Je regrette que les sociétés savantes n’aient pas répondu à l’appel qui leur avait été fait et ne soient pas devenues davantage les collaboratrices du Comité pour la rédaction du programme. Permettez-moi, Monsieur le Président, de signaler ce point à toute votre attention et de vous prier d’insister auprès des membres de votre Société afin que l’année prochaine ils prennent en séance du Congrès l’initiative des questions qu’il leur paraîtrait utile d’insérer au programme.
Je tiens également à ce que la prescription renouvelée des anciennes traditions et relative à l’envoi préalable des manuscrits soit rigoureusement appliquée. L’ouverture du Congrès ayant lieu le 4 avril, il est indispensable que le manuscrit complet des communications proposées par vos, délégués soit adressé au Ministère de l’Instruction publique, Direction du Secrétariat, 1 er Bureau, avant le 1 er février 1893, date extrême.
Je ne saurais trop appuyer sur la nécessité de cette communication préalable. Elle permet aux membres du Comité d’établir un ordre du jour où les questions de même nature sont groupées autant que possible dans une même séance, et de se préparer à prendre part à la discussion, s’il y a lieu.
Les résultats obtenus au dernier Congrès me paraissent justifier cette décision qui nous conduira, j’en ai le ferme espoir, à faire de la réunion annuelle des Sociétés savantes un Congrès de plus en plus fécond et de plus en plus profitable à la science.
Vous ne vous refuserez certainement pas, Monsieur le Président, à me prêter pour l’exécution de ces instructions votre habituel et bienveillant concours.
Recevez, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération très distinguée.
Le Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts.
Pour le Ministre et par autorisation :
Le Directeur du Secrétariat et de la Comptabilité,
CHARMES.
Voici les questions du programme qui se rapportent plus particulièrement à l’ordre d’études dont s’occupe la Société :
SECTION D’HISTOIRE ET DE PHILOLOGIE.
1° Transformations successives et disparition du servage.
2° Origine et organisation des anciennes corporations d’arts et métiers.
3° Histoire des anciennes foires et marchés.
4° Anciens livres de raison et de compte. – Journaux de famille.
5° Vieilles liturgies des églises de France.
6° Textes inédits ou nouvellement signalés de chartes de communes ou de coutumes.
7° Rechercher à quelle époque, selon les lieux, les idiomes vulgaires se sont substitués au latin dans la rédaction des documents administratifs. Distinguer entre l’emploi de l’idiome local et celui du français.
8° Jeux et divertissements publics ayant un caractère de périodicité régulière et se rattachant à des coutumes anciennes, religieuses ou profanes.
9° Origine, commerce et préparation des aliments avant le XVIle siècle.
10° Étudier quels ont été les noms de baptême usités suivant les époques dans une localité ou dans une région ; en donner, autant que possible, la forme exacte ; rechercher quelles peuvent avoir été l’origine et la cause de la vogue plus ou moins longue de ces différents noms.
11° Origines et histoire des anciens ateliers typographiques en France.
12° Recherches relatives au théâtre et aux comédiens de province depuis la Renaissance.
13° Transport des correspondances et transmission des nouvelles avant le règne de Louis XIV.
14° Recueillir les indications sur les mesures prises au moyen âge pour l’entretien et la réfection des anciennes routes.
15° Rechercher dans les anciens documents les indications relatives aux maladies des animaux et des végétaux dans les diverses régions de la France.
16° Recherches relatives à l’histoire de la marine française d’après les documents contenus dans les archives notariales des villes maritimes, dans les archives des chambres de commerce ou dans d’autres dépôts.
17° Indications tirées des anciens documents pouvant faire connaitre les phénomènes naturels, météorologiques ou autres (inondations, pluies, sécheresses persistantes, tremblements de terre, température exceptionnelle, etc.), jusqu’au règne de Louis XIII.
18° Dresser des listes aussi complètes et aussi exactes que possible des principaux officiers de l’ordre administratif, judiciaire et militaire : baillis, vicomtes, sénéchaux, viguiers, capitaines, châtelains, etc.
19° Etudier les systèmes des poids et mesures dans un territoire déterminé sous l’ancien régime. En établir la correspondance avec le système métrique.
SECTION D’ARCHÉOLOGIE.
1° Rechercher les épitaphes, inscriptions de synagogues, graffites en langue et en écriture hébraïques qui n’ont pas encore été signalés ou ont été imparfaitement publiés jusqu’à présent.
3° Faire une étude sur l’art de la mosaïque dans notre pays depuis les temps antiques jusqu’au moyen âge.
Signaler les monuments existants et consulter, pour l’antiquité, les travaux d’Artaud et de Loriquet sur les célèbres mosaïques de Lyon et de Reims. Pour le moyen âge, se reporter à ceux d’Émeric David, de Viollet-le-Duc, de Müntz, les mémoires de la Société archéologique du midi de la France, etc.
Étudier la technique particulière de la dalle funéraire conservée à l’abbaye de Saint-Denis et connue sous le nom de tombeau de Frédégonde.
Mentionner, comme dérivant de la mosaïque proprement dite, les pierres sépulcrales, les inscriptions et bas-reliefs dont le champ est ou a été semé de verroteries ; de cette sorte sont le couvercle du sarcophage de Boethius, évêque de Vénasque à la fin du VI e siècle, les inscriptions et graffite un peu postérieurs trouvés par le R. P. de la Croix dans l’hypogée de Poitiers, la sculpture du jubé de Bourges.
Compléter le travail par une étude sur les mosaïques de l’Afrique romaine: les pavés d’édifices profanes ou religieux et les tombes du type de Tabarca.
4° Signaler les objets antiques conservés dans les musées de province et qui sont d’origine étrangère à la région où ces musées se trouvent.
Par suite de dons ou de legs, bon nombre de musées de province se sont enrichis d’objets que l’on est souvent fort étonné d’y rencontrer. Dans nos villes maritimes en particulier, il n’est pas rare que des officiers de marine ou des voyageurs aient donné au musée de la localité des antiquités parfois fort curieuses qu’ils avaient recueillies en Italie, en Grèce, en Orient. Quelques villes ont acquis de la sorte de fort belles collections dont elles sont justement fières. Un beaucoup plus grand nombre ne possèdent que quelques unes de ces antiquités étrangères à la région, et ces objets, isolés au milieu des collections d’origine locale, échappent bien souvent à l’attention des érudits qui auraient intérêt à les connaître. Ce sont surtout ces objets isolés qu’il est utile de signaler avec dessins à l’appui et en fournissant tous les renseignements possibles sur leur provenance et sur les circonstances qui les ont fait entrer dans les collections où on les conserve actuellement.
5° Signaler les actes notariés du XIV e au XV e siècle contenant des renseignements sur la biographie des artistes, et particulièrement les marchés relatifs aux peintures, sculptures et autres œuvres d’art commandées soit par des particuliers, soit par des municipalités ou des communautés.
Il est peut-être superflu de remarquer que la meilleure façon de présenter les documents de ce genre au Congrès serait d’en faire un résumé, où l’on s’attacherait à mettre en relief les données nouvelles qu’ils fournissent à l’histoire de l’art, et à faire ressortir les points sur lesquels ils confirment, complètent ou contredisent les renseignements que l’on possède d’autre part.
6° Dresser la liste avec plans et dessins à l’appui des édifices chrétiens d’une province ou d’un département réputés antérieurs à l’an mil.
La longue période qui s’étend de la chute de l’empire romain à l’an mil est pour l’histoire de l’art en France la plus obscure. On ne pourra y apporter quelque lumière qu’en dressant une statistique des monuments présumés appartenir à cette époque et en en discutant ensuite l’âge avec soin. C’est aux habitants de la province de réunir les éléments de cette enquête.
7° Étudier les caractères qui distinguent les diverses écoles d’architecture religieuse à l’époque romane, en s’attachant à mettre en relief les éléments constitutifs des monuments (plans, voûtes, etc.).
Cette question, pour la traiter dans son ensemble, suppose une connaissance générale des monuments de la France qui ne peut s’acquérir que par de longues études et de nombreux voyages. Aussi n’est-ce point ainsi que le Comité la comprend. Ce qu’il désire, c’est provoquer des monographies embrassant une circonscription donnée, par exemple un département, un diocèse, un arrondissement, et dans lesquelles on passerait en revue les principaux monuments compris dans cette circonscription, non pas en donnant une description détaillée de chacun d’eux, mais en cherchant à dégager les éléments caractéristiques qui les distinguent et qui leur donnent un air de famille. Ainsi, on s’attacherait à reconnaître quel est le plan le plus fréquemment adopté dans la région; de quelle façon la nef est habituellement couverte (charpente apparente, voûte en berceau plein cintre ou brisé, croisées d’ogives, coupoles) ; comment les bas-côtés sont construits, s’ils sont ou non surmontés de tribunes, s’il y a des fenêtres éclairant directement la nef, ou si le jour n’entre dans l’église que par les fenêtres des bas-côtés; quelle est la forme et la position des clochers ; quelle est la nature des matériaux employés; enfin, s’il y a un style d’ornementation particulier, si certains détails d’ornement sont employés d’une façon caractéristique et constante, etc.
8° Rechercher dans chaque département ou arrondissement les monuments de l’architecture militaire en France aux diverses époques du moyen âge. Signaler les documents historiques qui peuvent servir à en déterminer la date.
La France est encore couverte de ruines féodales dont l’importance étonne les voyageurs. Or. bien souvent de ces ruines on ne sait presque rien. C’est aux savants qui habitent nos provinces à décrire ces vieux monuments, à restituer le plan de ces anciens châteaux, à découvrir les documents historiques qui permettent d’en connaître la date et d’en reconstituer l’histoire. Les monographies de ce genre, surtout si elles sont accompagnées des dessins si nécessaires pour leur intelligence, seront toujours accueillies avec faveur à la Sorbonne.
9° Signaler les constructions rurales élevées par les abbayes ou les particuliers, telles que granges, moulins, étables, colombiers. En donner autant que possible les coupes et plans.
Cet article du programme ne réclame aucune explication. Le Comité croit devoir seulement insister sur la nécessité de joindre aux communications de cet ordre des dessins en plan et en élévation.
10° Signaler, comme l’a fait dans son Traité des superstitions l’abbé Jean-Baptiste Thiers, mort en 1703, les restes de vieilles croyances et pratiques superstitieuses qui peuvent subsister dans certaines parties de la France.
Croyance aux phylactères; à la valeur surnaturelle de certains mots dépourvus de sens ; à la vertu curative spéciale de certains saints et de leurs tombes.
Pèlerinages à des roches ou à des fontaines.
Degré de diffusion locale des livres de superstitions populaires, clé des songes, traité du Grand Albert et autres recueils toujours réimprimés, reproduisant des signes, figures et formules en usage depuis plusieurs siècles.
Feux de la Saint-Jean.
Paroles de l’Évangile détournées de leur sens.
Invocation des anges Uriel, Assiriel, Iniel, Azarael et autres de même sorte.
11° Signaler dans chaque région de la France les centres de fabrication de l’orfèvrerie pendant le moyen àge. Indiquer les caractères et tout spécialement les marques et poinçons qui permettent d’en distinguer les produits.
Il existe encore dans un grand nombre d’églises, principalement dans le Centre et le Midi, des reliquaires, des croix et autres objets d’orfèvrerie qui n’ont pas encore été étudiés convenablement, qui bien souvent même n’ont jamais été signalés à l’attention des archéologues. C’est aux savants de province qu’il appartient de rechercher ces objets: d’en dresser des listes raisonnées, d’on retracer l’histoire, de découvrir où ils ont été fabriqués et, en les rapprochant les uns des autres, de reconnaître les caractères propres aux différents centres de production artistique au moyen âge.
12° Rechercher dans les monuments figurés de l’antiquité ou du moyen âge les représentations d’instruments de métier.
On sait combien il est souvent difficile de déterminer l’âge des outils anciens que le hasard fait parfois découvrir. Ce n’est qu’en s’aidant des peintures et sculptures où les artistes de l’antiquité et du moyen â~e en ont figuré, qu’on peut établir avec quelque certitude les caractères propres à ces objets aux diverses époques de notre histoire.
13° Rechercher les centres de fabrication de la céramique dans la Gaule antique. Signaler les endroits où cette industrie s’est perpétuée depuis l’antiquité jusqu’à nos jours.
Les vases, les statuettes de terre culte que l’on ramasse sur tous les points de l’ancienne Gaule sont le plus souvent des produits de l’industrie indigène. Les noms gaulois que l’on relève sur beaucoup de marques de potiers suffiraient à le prouver. Mais on est très mal fixé encore sur les centres de fabrication où les habitants de la Gaule allaient s’approvisionner. C’est un point de l’histoire industrielle de notre pays qu’il serait intéressant d’étudier. Il y aurait lieu de rechercher en même temps si ces anciens établissements de potiers n’ont pas survécu à l’époque antique et si, comme on l’a constaté pour d’autres industries, une partie des centres de production céramique que nous trouvons au moyen âge ne sont pas établis sur les mêmes lieux où nos ancêtres gallo-romains avaient installé leurs fours bien des siècles auparavant.
14° Recueillir des documents écrits ou figurés intéressant l’histoire du costume dans une région déterminée.
On connaît aujourd’hui dans leurs traits essentiels les principaux éléments du costume de nos pères. Mais à côté des grandes lois de la mode, que l’on observait partout plus ou moins, il y avait dans beaucoup de provinces des usages spéciaux qui influaient sur les modes. Ce sont ces particularités locales qu’on n’a guère étudiées jusqu’ici, sauf pour des époques très voisines de nous. Il serait intéressant d’en rechercher la trace dans les monuments du moyen âge.
15° Étudier, dans les Acta Sanctorum, parmi les biographies des saints d’une région de la France, ce qui peut servir à l’histoire de l’art dans cette région.
Quoique souvent bien postérieures aux faits qu’elles rapportent, les vies des saints sont une précieuse source de renseignements, encore trop peu explorée. Elles peuvent être d’une grande utilité pour l’histoire des arts, à la condition de bien déterminer, avant d’en invoquer le témoignage, l’époque où elles furent écrites.
16° Signaler les découvertes numismatiques faites soit isolément, soit par groupes, dans une circonscription déterminée. Les classer par époques depuis les temps les plus reculés (époque gauloise) jusqu’au XVIII e siècle. – Étudier les causes historiques et économiques qui justifient la présence de ces monnaies.
SECTION DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES.
1° Déterminer, dans une région plus ou moins étendue de la France, le sort des biens communaux depuis 1789.
2° Étudier, d’après un exemple particulier, le fonctionnement d’une municipalité cantonale sous le régime de la Constitution de l’an III.
3° Étudier, dans une commune urbaine ou rurale, l’organisation et le mouvement des finances locales depuis l’ancien régime jusqu’à nos jours.
SECTION DES SCIENCES
23° L’âge du creusement des vallées dans les diverses régions de la France.
25° Préciser, surtout par la considération des têtes osseuses, le type ou les types nouveaux venus, dans une région déter minée, aux époques de la pierre polie, du cuivre, du bronze et du fer.
26° Déterminer les éléments ethniques dont le mélange a donné naissance à une de nos populations actuelles,
SECTION DE GÉOGRAPHIE HISTORIQUE ET DESCRIPTIVE.
1°Signaler les documents géographiques manuscritsles plus intéressants (textes et cartes) qui peuvent exister dans les bibliothèques publiques et les archives des départements, des communes ou des particuliers. Étudier spécialement les anciennes cartes marines d’origine française.
2° Inventorier les cartes locales anciennes, manuscrites et imprimées; cartes de diocèses, de provinces, plans de villes, etc.
3° Déterminer les limites d’une ou de plusieurs anciennes provinces françaises en 1789.
4° Biographies des anciens voyageurs et géographes français. – Missions scientifiques françaises à l’étranger avant 1789.
5° De l’habitat actuel en France, c’est-à-dire du mode de répartition dans chaque contrée des habitations formant les bourgs, villages et hameaux. – Dispositions particulières des locaux d’habitation, fermes, granges, etc. Origine et raison d’être de ces dispositions. – Altitude maximum des centres habités, depuis les temps historiques.
6° De l’habitat en France dans les temps préhistoriques. Cartes montrant la distribution géographique des dépôts alluviaux, cavernes, abris sous roches, etc, ayant renfermé des restes de l’époque quaternaire. Cartes des stations, ateliers, monuments funéraires, etc. de l’âge de la pierre polie, de l’âge du bronze ou de l’âge du fer.
7° Limites des suffixes ethniques les plus caractéristiques. Cartes des noms de lieux en ac, en az et oz, en on, etc.
8° Limites des différents pays (Brie, Beauce, Morvan, Sologne, etc.), d’après les coutumes locales, le langage et l’opinion traditionnelle des habitants. – Indiquer les causes de ces divisions (nature du sol, ligne de partage des eaux, etc.).
9° Compléter la nomenclature des noms de lieux en relevant les noms donnés par les habitants d’une contrée aux divers accidents du sol (montagnes, cols, vallées, etc.) et qui ne figurent pas sur les cartes.
10° Chercher les preuves du mouvement du sol, à l’intérieur du continent, depuis l’époque historique ; traditions locales ou observations directes.
12° Signaler les changements survenus dans la topographie d’une contrée de France depuis une époque relativement récente ou ne remontant pas au delà de la période historique, tels que déplacements des cours d’eau, brusques ou lents; apports ou creusements dus aux cours d’eau; modifications des versants, recul des crêtes, abaissements des sommets sous l’influence des agents atmosphériques ; changements dans le régime des sources, etc.
15° Rechercher les traces des plus anciennes populations dans les différentes régions de la France, et particulièrement en Bretagne.