Les chapiteaux annoncent une variété extrème de thèmes et de motifs indéniablement imprégnée de l’ influence méditerranéenne : figures symboliques, entrelacs, animaux fantastiques, motifs floraux…
Si ses origines païennes ne sont identifiables qu’en réemploi, plusieurs phases de construction sont repérables : une nef de la fin du Xe siécle avec embellissement gothique et un choeur du XIe siécle riche par son ornementation. Des pans de fresque des Xe, XIe, XIIe, XIIIe et XVe siécles recouvrent une partie des murs et des colonnes : martyre de Saint-Romain-d’Antioche, Annonciation, archevéques martyrs lyonnais, les Saintes martyres Catherine, Madeleine et Barbe, etc… Une crypte (Saint-Jean sous Terre), construite directement sur le rocher et accessible par l’ intérieur de l’ église.
Les ruines du prieuré de Saint-Romain, menacées par l’ exploitation d’ une carriére, furent confiées à la Diana dés la fin du XIXe siécle, par la municipalité de Saint-Romain-le-Puy. Ces vestiges médiévaux entourent la magnifique église prieurale du Xe siécle dont la restauration est assurée par la commune. L’ ouverture au public du monument est prise en charge par l’ association Albertus qui compte La Diana parmi son conseil d’ administration.