Thème 2 : Archives
Lieux : St Just en Chevalet
Référence : 24:55,3
Thème 1 : vêtement, musée
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Montbrison, La Diana
Référence : 23 P.378-379
Thème 2 : Archives
Lieux : Forez
Référence : 42 P.187-188
Thème 1 : impôt
Référence : 57 P.145à154
Thème 1 : Céramique
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Vernis Plombifere
Référence : 44 P.49à53
Thème 1 : Céramique
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Forez
Référence : 18 P.179à183.
Référence : 7 P.37à44
Thème 2 : Archives
Lieux : Montbrison
M. Louis Monery, Cession par Françoise de Chastelus au chapitre de Notre-Dame de Montbrison de la terre de Pengut, sise à Arfeuilles, Bulletin de La Diana, Tome VII, Montbrison, 1893, p. 37 à 44
Cession par Françoise de Chastelus au chapitre de Notre-Dame de Montbrison de la terre de Pengut, sise à Arfeuilles. — Communication de M. Louis Monery.
M. Monery prend la parole en ces termes
« C’est assurément la première fois qu’un habitant d’Arfeuilles vient à la Diana. Mais ce n’est pas d’aujourd’hui que s’établissent des rapports entre Montbrison et le pays que j’habite. Un vieux titre des archives de Châteaumorand que j’ai l’honneur de vous communiquer nous apprend- que la « terre totale de Pengut, avec la justice et jurisdiction haulte, moyenne et basse », fut cédée par Françoise de Chastelus, veuve de Louis de Châteaumorand, « à vénérables personnes messeigneurs les, doyen et chapitre de l’église collégiale de Nostre-Dame de Montbrison ». L’acte « faict et donné » au chastel de La Clayette » est du 17 décembre 1426. Cela remonte déjà bien foin. Deux Siècles et demi phis tard, des contestations relatives à l’exercice de le justice Ste la terre de Pengut s’étant élevées entre Mre Claude de Lévy, seigneur de Châteaumorand, et le chapitre de Montbrison, les doyen et chanoines de Notre- Dame assignèrent, le 27 février 1672, le marquis de Châteaumorand, et Militèrent Me’, Bernardin de la Mure, maître du choeur de ladite église, pour se transporter « dans ledit lieu de Pengut » et faire reconnaître leurs droits.
Voici d’ailleurs ces deux documents
Comme jà piéça apprès le décedz de feu Mre Jean de Chastelus, jadis chevalier, seigneur de Vivent, de Dianières rière Pengut, et apprès le traicté de mariage célébré en ‘face de Saincte Église entre feu Louis de Chasteaumorand, fils de Mre jean de Chasteaumorand, chevalier’, seigneur dudit lieu, d’une part, t damoiselle Françoise de Chastelus, fille et héritière universel dudit feu Mre Jean de Chastelus, d’autre part dame Lucque de Russins, lors vefve dudict feu Mre Jean de Chastelus, mère de ladicte damoiselle Françoise ayt cédé, quitté, remis et transporté audict seigneur de Chasteaumorand, lors présent t acceptant, plusieurs grandes sommes de finances que ledict feu messire Jean de Chastelus, son mary, avoit receu en son vivant de feu Philippe de Russins, jadis oncle de ladite dame Lucque, c’est àpçaVoir sept cents esous d’Or, d’une part, peur la dot et mariage d’icelle dame Lucque ‘et deux dents esous pour ses joyaux et avec celuy cedda t transporta tout le droit qu’elle avoit sur les biens et chevances demeurez déoedz dudit feu Mre Jean, jadis son mary, â émise de ton douaire qui montoit chacun an soixante livres de rente; qui luy estoient assignez sur la terre de Viven•, et ce pour le prix t somme de douze centz francs que ledit monseigneur de Chasteaumorand en paya contant à ladite dame Lucque, comme ce l’on dict plus à plein estre contenu ès lettres sur ce faictes; et despuis, apprès le trespassement dudit feu Louis de Chasteaumorand, ledit monseigneur de Chasteaumorand, son père, ayant te gouvernement de ladite damoiselle Françoise, ayt freyé et missionné MM& grandement, remplacé plusieurs sommes dé deniers de sen propre pour le faict de ladite damoiselle, et pour le soustenement de sa chevance, à la poursuitte de plusieurs procès et desbats meus tant à la cour de parlement, à Paris, comme ailleurs, à l’encontre de ladite damoiselle Françoise par Ponsard de Granval et damoiselle Alix de St-Romain, sa femme, et autres parties adverses d’icelle damoiselle Françoise, et soit ainsy que naguères au traicté de mariage faict et consommé entre noble homme Louis de Chantemerle, essuyer, seigneur dudit lieu et de la Clayette et ladite damoiselle Françoise, cy-présente, sa femme, avant que ledit monsr de Chasteaumorand ayt voulu consentir audit mariage ny bailler ladite damoiselle et luy deslivrer sa chevance, ledit escuyer Louis de Chantemerle, de la volonté st consentement de plusieurs des amys et parans de ladite damoiselle Françoise ayt promis de payer et rendre audit monsr de Chasteaumorand, pour les droicts -et actions qu’il avoit et qui luy appartenoient allencontre de ladite damoiselle Françoise et sur sa chevance, tant pour cause des transports à luy falot par ladite damoiselle dont dessus est faict mention, comme pour les frais et missions par luy soustenus pour le faict de ladite damoiselle, montant la somme de huict cents escus de bon or t juste poids, moyennant laquelle somme icelluy seigneur de Chasteaumorand a quitté, ceddé et remis audit seigneur de Chantemerle t à ladite damoiselle, sa femme, tout le droict et touttes actions qui luy pourroient competer ‘et appartenir contre ladite damoiselle pour les causes dessus dictes, et autrement, comme et entre autres choses Pou dict estre contenu ès lettres sur ce falotes et receues par Robert de la Goutte et Michel Doyen, notaires publics; pour fournir au payement de laquelle somme de huict cents escus avant la consommation dudict mariage ledit seigneur de Chantemerle ayt vendu et transporté à Guichard, bastard de Chasteaumorand, escuyer, quarante-cinq livres de rente de sa propre chevance en la terre de Chantemerle, sur les villages de la Troche, Trousselles et autres plus à plein dédain« ès lettres dudict vendaige, et ce pour le prix et somme de quatre cents escus d’or, employez au payement desdictz huict cents escus faict audict monsr de Chasteaumorand, comme ict est, et tout pour le falot singulier de ladicte damoiselle Françoise ainsy comme les choses dessus dictes, ladicte damoizelle Françoise, de l’authorité, licence et congé dudict escuyer, son mary présent, personnellement establye et de son bon gré a confessé et reconnues icelles astre vrayes, et est ainsy qu’icelle damoizelle Françoise, voulant recognoistre vérité et que vaut la chevance dudict escuyer, son mary, ainsy que dict est vendue audict bastard de Chasteaumorand, dont le terme du rachapt s’approche et doibt passer en bref, estre aliénée ny perdue pour point le faict d’icelle damoizelle, mais désirant icelle estre racheptée et recouvrie dudit bastard des biens propres d’icelle damoizelle, comme de raison faire se doibt, icelle damoizelle, de l’authorité dudict escuyer, son mary, present etc., establye etc., de son bon gré, franche et pure liberté etc., non contraincte à ce ne deceue en aucune manière, ains considérant en ceste partie son profila et utilité et pour le recouvrement de la terre et chevance dudict escuyer, son mary, vendue comme dict, et car ainsy luy plaist, de son propre mouvement icelle damoiselle a vendu, ceddé et transporté, et pour cause et raison de pure, parfaicte, irrévocable et à tousjours mais valable vendition, baillé, ceddé, transporté et remis, pour luy et pour les siens à perpétuité, à venerables personnes messeigneurs les doyen et chapitre de l’église collégiale de Nostre-Dame de Montbrison, stipulants pour eulx et leurs successeurs en ladicte église et pour toujours, mes vénérables et discrettes personnes Mres Etienne Doion et Jean Berry, chanoines de ladite église, avec les notaires dessoubs nommez comme personnes publiques, c’est à sçavoir icelle terre totale de Pengut, avec la justice et jurisdiction haulte, moyenne et basse, et tout le droict et action réelle et personnelle, prérogatives et autres seigneuries que icelle damoizelle a et peut avoir ou entend en toutte la terre de Pengut et les appartenances d’icelle; et avec ce vend, transporte et remet icelle damoizelle, de l’authorité que dessus, esdicts achepteurs stipulants pour eux ceux que dessus, quarante-deux sols de taille doublant et tierçant, six sols huict deniers de taille simple, un Mollet de froment, neuf bichets de seigle, mesure de Chastelus, et cinq gelines de annuelle et perpétuelle rente que ladite damoizelle et ses prédécesseurs ont accoustumé d’avoir de et sur Pierre Germain de Vaujolle, à cause des tènemens et héritages qu’il porte d’icelle damoizelle scituez en la terre de Malverney, et ce pour le prix et somme de quatre cents escus de bon or et de juste poids, dont les soixante-quatre escus font le marc d’or, lequel prix et somme de quatre cents escus de bon or ladicte damoizelle et ledict son mary ont heu et receu reellement et de faict desdicts achepteurs par les mains des dessus nommez Mres Etienne Doion et Jean- Berry, en bon or, loyalement compté et poisé, en la présence desdicts notaires et des tesmoins dessoubs nommez, et d’icelluy prix se sont tenus icelle damoizelle et ledict escuyer, son mary, pour bien contans et bien payez, et en ont quittez et quittent par ces présentes lesdicts achepteurs et leurs successeurs à tousjours mais, avec part exprès de n’en jamais rien demander ; et de laquelle terre et chevance aussy vendue avec la justice et juridiction et autres droicts seigneuriaux et prérogatives appartenons à icelle ladicte damoizelle, de son bon gré et de l’authorité que dessus s’est desvestue et dessaisie, et en a investy et saisy lesdicts achepteurs, stipulants pour eux ceux que dessus, et veut et consent qu’ils en soient receus en fief par le seigneur féodal, si mestier est, et sans retenir ny reserver aucune chose à elle ny aux siens esdictes terres et autres choses vendues ; et mande et commande par la teneur de ces présentes ès hommes et tenanciers de ladicte terre, et à tous autres à qui peut et pourra toucher et appartenir maintenant et par le temps advenir, que des cens et rentes, taille, justice et autres debvoirs de ladicte terre doresnavant rendent et payent lesdicts achepteurs et leurs successeurs et s’en facent estre en leurs terriers, en quittant iceux hommes et tenemenciers et leurs successeurs de ce que dict est et promis, en rendant et payant esdicts achepteurs; et constitue icelle damoizelle, de l’authorité quo dessus, ses procureurs généraux et messagers spéciaux à faire rendre lesdicts hommes esdicts achepteurs des choses dessus vendues Guillaume Rousset et Hugon Clepier, chacun d’eulx en leur donnant pouvoir et Boy constituant tenir et posséder lesdictes choses vendues au nom réméré desdicts achepteurs jusques a ce qu’ils en ayent la possession paisible, et de laquelle prendre et retenir pour eux et de leurs procureurs leur donne puissance. Et outre ce a promis et promet icelle damoizelle, de l’authorité que dessus, et par exprès, par son serement et sur l’obligation de tous ses biens meubles et héritages, et de touttes ses autres terres et chevances, deffendre et garantir les choses vendues esdicts achepteurs et à leurs successeurs à ses propres cousts et frais et contre non venir. Et emprès lequel vendage ainsi falot et en un mesure instant ledict eseuyer Louis de Chantemerle, personnellement estably et de son bon gré, à loué, rattiffié et approuvé icelluy vendage et touffes choses dessus contenues, t consenty à tout ce que dict est, et a promis et promet de garantir ausdicts achepteurs ledict transport par la manière dessus dicte ; t pour ce faire et accomplir a obligé et hypothéqué spécialement ses terres dessus dictes qu’il avait baillées, vendues et engagées audict bastard de Chasteaumorand, et généralement toutte la terre dudict lieu de Chantemerle assise au pays de Bourbonnais, c’est à sçavoir que ledict seigneur de Chantemerle, au cas que ladicte terre de Pengut soit évincée des mains dudict chapitre, de leur bailler t asseoir autant de revenu t de rente en toutte justice on et sur lesdictes terres de Chantemerle que vaudra et pourra valoir lesdictes terres t autres choses vendues dessus déclairées, pour en jouyr par ledict chapitre en la forme et manière qu’ils doibvent jouyr de ladiote terre de Pengut et autres dessus déclairées. Et pour estchiver (éviter) toutte matière de desbats, a promis d’habondant de faire rattiffier les choses dessus dictes par dame Lucque de Rumbs, mère de ladicte damoiselle Françoise, si mestier est, touttefois et quantes fois requis en sera par ledict chapitre. Et ont soubmis et soubsmettent lesdicts conjoincts chacun tout comme le touche et peut toucher, conjoinctement et divisément euix, leurs successeurs et biens quelconques à la jurisdiction et contraincte du Roy nostre sire, du baillage et seneschaucée de Mascon t de Lyon, de St-Pierre-le-Moustier, de la chancelerie de Cusset, de monsr le duc de Bourgoigne et de moue le duc de Bourbonnais, et de touttes autres cours tant d’église que de sécularité, etc., renon- cana, etc. Faict et donné au chastel de la Clayette, le mardy dix-septième jour du mois de décembre l’an mil quatre cents vingt-six, présents nobles hommes Guillaume de Malins, Guichard de La Magdelaine, Odin de la Vareine, escuyer, et Mre Pierre de Gurcé, chappellain, tesmoins à ce appeliez. C’est la coppie de la natte receue Guillaume Massibot et par moy Guillaume Dinet, et collationnée avec l’Originel soubs mort seing et soubs le seing de moy. gné: Massibot t Dinet, notaires royaux.
A Monsieur, Monsieur le seneschal de Roanne, ou Monsieur son lieutenant en ladite sénéchaussée exercée à Montbrison.
Supplient humblement les sieurs doyen et chanoine de l’église Notre-Dame de Montbrison disant qu’en l’année mil quatre ce[nt]s vingt-six, le Chapitre dé leurdite église aurait acquis de demoiselle Françoise de Chastelus la rente noble tic là terre de Pendus, avec la justice haute, moyenne et basse de ladite terre, par contrat reçu par Massibot, notaire royal ; de laquelle justice ils auraient estez tousjours en possession, hom-mez des jugés et chastelain d’icelle, y fait tenir les assises et exigez de leurs justiciables les debvoirs qu’ils leur doibvent comme seigneurs haut justiciers, sans y avoir esté troublés, sinon depuis le mois d’aoust de l’année dernière, qu’ils ap. prirent que Mre Claude de Lévy, seigneur de Chasteaumorand, ‘se prévalent de l’esloignement des supplians et pat là grande authorité qu’il a sur le lieu, usurpoit leurdite justice; en sorte que lés justiciables de ladite terre dé Pengus intentaient leurs procès et faisaient toutes leurs demandes pardevant le juge de la seigneurie de Lanière, ou Pré du Vergier, qui appartient audit seigneur, ce qui aurait obligé lès suppliants de députer Mre Bernardin dé Lamure, Maistre du choeur de ladite église, pour cognoistre de ladite usurpation, lequel s’estant transporté dans ledit lieu de Pengus avec leur chastelain, et ayant faict assigner les justiciables dudit chapitre sur les réquisitions du procureur fiscal, aux fins de reconnoistre les supplians pour leurs seigneurs haults justiciers, lesdits justiciables surinent dict et déclairez, qu’ils estaient clans la justice dudit seigneur marquis de Chasteau maraud t qu’ils portoient leurs plainctes et &mandés parde– vant ledit juge de la terre et seigneurie de Lalière ou du Pré du Vergier. Ce considéré, il vous plaira, monsieur, permettre aux supplians de faire assigner parvenant vous, ledit seigneur marquis de Chasteaunmorand pour vair contre Puy fariner Oeta,- plaincte pour raison du trouble qu’il leur faict dans la possession de leurdite justice, voir, dire et ordonner qu’ils seront gardez et maintenus dans icelle et que deffenses seront faie-tes tant au juge de ladite terre de Lalière que ‘autres des’ingérer dans l’administration de la justice au lieu et terre de Pengus, et audit seigneur de les authoriser dans ladite usurpation, soy voir condamner aux despens, dommaiges et inthéretz soufferts t à souffrir par lesdits supplians pour raison dudit trouble, et procéder en outre suivant les autres fins et conclusions qui seront contre eux prises avec despens, et ferez justice. Signé : Nallard, procureur. Soit partie assignée huy vingtroixième janvier mil six cents soixante douze. Signé : Ramey.
(Suit l’assignation donnée par Claude Besset, huissier royal à Montbrison, le 27 février 1672, à la requête dés chanoines de N.-D. de Montbrison, à Jean-Claude de Lévy, marquis de Châteaumorand, et Henri de Lévy, marquis de Valromey, pour comparoir « à la quinzaine prochaine » par devant le sénéchal de Roanne).
Aujourd’hui le Pengut est un quartier, — le quartier nord-est — de l’immense territoire d’Arfeuilles. N’étant pas mentionné dans Cassini, il ne m’a pas été possible de le déterminer •exactement. Un tradition déjà ancienne apprend que la justice de la terre de Pengut se rendait au village Fayet ».
M. Vincent Durand dit que le lieu de Pengut figure sur les cartes de Samson d’Abbeville (1659) et de Jacquemin (1748) et qu’en se reportant au terrier d’Ambierle (1385-1421), document précieux pour la topographie ancienne dont une analyse a été donnée dans le Bulletin de la Diana (tome III, p. 154-165), il sera possible sans doute de déterminer la position exacte de Pengut (1).
(1) Le terrier dont il s’agit (t. II, fos 20 à 26 et 38) place Pengut dans la paroisse d’Arfeuille, au N. de la rivière des Dureys, et lui donne pour habitants Jean Dureys, Hugues Fayet, Guillaume Chantron, Pierre de Jalatères, Étienne du Clusel, Oudin de la Roche parier de Jean Papon, et Jean de la Murette. Tout porte à croire qu’il est identique au moderne village Fayet. (Note de M. Vincent Durand).
Référence : 39 P.273à279
Thème 1 : seigneur
Thème 2 : Archives
Lieux : Chalain d'Uzore
Référence : 53 P.97à101
Thème 1 : Fouilles
Thème 2 : Archéologie, bibliothèque
Lieux : Chambles
Référence : 35 P.211à226
Thème 1 : religieux, economie...
Lieux : Champoly
Référence : 35 P.233à253
Thème 1 : religieux, economie
Thème 2 : Archives
Lieux : Champoly
Référence : 35 P.314à326
Thème 2 : Archives
Lieux : Champoly
BD, Tome II, Changements dans le relief du sol observés à Saint-Bonnet-le-Château et aux environs., pages 38 à 44, La Diana, 1881.
Changements dans le relief du sol observés à Saint-Bonnet-le-Château et aux environs.
M. Testenoire-Lafayette annonce qu’il a été assez heureux pour retrouver un des anciens mémoires sur l’histoire et l’archéologie, signalés aux recherches des membres de la Société dans la séance du 9 décembre 1880 (1).
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(1) Bulletin, t. I, page 301. – La pièce retrouvée par M. Testenoire est une copie du XVIIIe s., fort lisible : il a paru inutile de la reproduire avec l’orthographe du temps.
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Voici ce mémoire :
Les esprits forts, dont le nombre semble augmenter à mesure que l’on s’éloigne du commencement du christianisme, connaîtraient leur faiblesse et reviendraient de leur erreur, si pendant quelques années ils habitaient notre ville. Forcés de croire à la création d’un monde à prendre fin, ils conviendraient naturellement que s’il était éternel, il n’y aurait de toute éternité aucunes montagnes, la surface de la terre devant être en plaine et couverte d’eau.
Les hauteurs ne sauraient s’élever sans artifice. Les vallons au contraire se comblent insensiblement ; les plaines se haussent ; le sens commun et l’expérience ne laissent là-dessus aucun doute. En un mot, s’il s’agissait ici d’une supputation géométrique, il me serait facile de démontrer que la diligence du laboureur le plus vif ou [le plus] prévoyant remontera une charretée de terre, lorsque par la culture ordinaire, les eaux et la fonte des neiges, il s’en abaissera près de mille.
Nos environs ne sont pas une terre de promission. Les paysans d’aujourd’hui, bien moins nombreux et riches que les anciens habitants de Judée, ne s’avisent plus de soutenir les terres par des murs ou de les transporter de bas en haut. Leur indigence et leur rareté préparent un désordre dont leur postérité et le public se ressentiront tôt ou tard. Plusieurs d’eux se trouvent déjà grands terriens en héritages arides.
D’autre part, le nombre des bestiaux diminue considérablement, nonobstant l’invention des cheptels, où l’avidité et la misère ont bien plus de part que la charité et la société. L’avarice s’étant venue à mêler dans ces conventions, a fait un contrat usuraire de licite qu’il était. La pauvreté à son tour et la mauvaise foi y donnent lieu au stellionat, source d’une infinité de procès et de chicanes, un laboureur, forcé par la nécessité, étant souvent contraint de frauder son créancier, en engageant jusqu’à trois ou quatre fois ses mêmes bestiaux à ceux qui sont assez faciles pour prêter de l’argent sur un immeuble dont le divertissement est fort aisé; cause, dis-je, de diverses saisies ou contestations, du peu de confiance chez les laboureurs, de l’abaissement, dépérissement et stérilité des terres.
Ces raisons et une générale, que le monde va chaque jour à sa fin, font un changement prodigieux sur la superficie de notre territoire. Il y en a d’incroyables, si des témoins à milliers ne pouvaient le certifier.
A Bas-en-Basset, à deux lieues de nous, village situé au pied d’une montagne et assez près de la rivière de Loire, plusieurs maisons se trouvent enterrées à demi, des celliers y étant devenus des caves et quelques premiers étages se trouvant à présent au niveau des rues. L’architecte qui en bâtit l’église, connut l’inconvénient à venir : il donna donc pour y entrer, dans son ouvrage, cinq ou six degrés de montée. Sa prévoyance n’a pas été assez loin ; elle montre, au contraire, l’esprit humain être fort limité, car à présent l’on descend dans cette église par neuf marches.
A demi-lieue de Saint-Bonnet, un autre village appelé Luriec a son église entre deux petites montagnes ; elle fut construite il y a environ cent soixante-sept ans à rez-de-chaussée, peut-être même au-dessus de l’ancien sol du voisinage : on y descend aujourd’hui d’environ quatre pieds. Il lui serait sans doute arrivé la même chose qu’à celle de Bas, sans un enclos à moi, placé à l’opposite, qui a retenu les terres de manière qu’une grande porte, à l’occident de la clôture faite il y a trente ans, se trouve comblée en partie.
Tout cela n’approche pas de ce qui se passe ici sous nos yeux. Les anciennes maisons d’un faubourg faisant le centre de quatre montagnes voisines sont à présent plus basses de quatorze ou quinze pouces ; nous en voyons les trois principales avenues converties en chaussées et un de mes voisins ayant voulu faire creuser une cave, il y trouva dans le fond un bon pavé, au pied de deux grands arcs de boutique qui faisaient apparemment face à quelque rue. Ce serait autre chose si de temps à autre on n’enlevait pas les boues et le gravier. Ces changements journaliers arrivent pendant que nos murs à l’orient, se trouvant dans une pente, se détruisent insensiblement. Il n’y a pas un siècle que nous avons des capucins ; leur bâtiment devait avoir été sur un sol égal à celui du voisinage : il faut aujourd’hui par une avant-cour y descendre environ six pieds plus bas que le chemin qui y conduit. Les fossés qui entouraient la moitié de notre lieu étaient anciennement remplis d’eau ; l’Hôtel-Dieu, par une concession de Marie, duchesse de Berry, dont le douaire se prenait en Forez, jouissait par là d’un petit revenu sur le poisson que l’on y tenait. Ces mêmes fossés, comblés et changés en jardins, furent abenevisés en 1680, lors du renouvellement du terrier, au profit de sa Majesté, sous une légère redevance, par des particuliers qui y avaient des maisons attenantes.
Après seulement cinq ans d’absence pour mes études de droit ou le barreau, je fus surpris, allant à mon jardin, de découvrir le toit d’une maison de campagne appartenant à madame de la Liègue. Ce bâtiment semble s’élever imperceptiblement depuis vingt-huit ans ; on le voit actuellement à demi et nous voyons, comme sur une colline, Saint-Nizier qui est au-delà et semblait jadis être en plaine.
Ce qui est arrivé à la Tourrette, à une petite demi-lieue d’ici, est tout autrement plus extraordinaire. Il n’y a pas quarante ans qu’à peine observait-on la girouette du clocher, qui parut peu à peu. L’église à son tour se découvrit, ensuite les maisons ; enfin tout le village, jusqu’au bas de chaque porte, se voit d’une terrasse qui sert ici de cimetière. Une personne de bonne mémoire, qui pendant ce temps-là n’aurait pas été sur les lieux, ne pourrait presque pas en croire sa vue, car il faut que le coteau qui nous dérobait ce village se soit abaissé d’un pied ou environ chaque année.
C’est d’où vient certainement la stérilité de la plus grande partie de notre territoire, le laboureur étant contraint en plusieurs endroits de gratter misérablement sur le tuf et d’y semer. L’on peut juger par là du petit produit des récoltes, nonobstant les peines et les fatigues d’une bonne culture. Ceux qui viendront dans un siècle traiteront de fabuleuse la tradition de toutes ces étranges nouveautés, s’il n’en arrive pas à l’avenir d’aussi sensibles pour les persuader du passé. Il est en effet surprenant que, dans si peu de temps, un clocher haut de plus de quarante pieds semble par une espèce d’enchantement, pour ainsi dire, sorti de terre ou crû comme un arbre. L’on peut là-dessus apporter trois raisons fort probables.
La première est que le labourage alternatif ou triennal dans les collines charrie, par la pente naturelle, la terre à son centre.
La seconde vient de la fonte des neiges et de l’abondance des pluies, principalement celles d’été qui, venant à tomber sur une terre légère et sablonneuse, entraînent avec elles la superficie des labeurs.
La troisième peut être attribuée à la misère du paysan qui, à demi dépourvu de bestiaux, ou n’en ayant que de mauvais, ne peut plus comme autrefois transporter de bas en haut, ce qui pourtant, aux premiers fruits, doublerait sa récolte et procurerait même quelque fertilité pendant plusieurs autres années. Aussi voyons-nous, dans les nouvelles estimations, porter communément et presque généralement dans les pays de montagne le produit des terres au troisième grain, pendant qu’autrefois les anciens registres des greffes l’évaluent au cinquième et sixième, de sorte qu’après avoir prélevé les semences, payé la dime ecclésiastique et les cens, le surplus est à présent peu de chose. La circonstance de cette dernière cause mériterait une attention sérieuse pour tous les territoires montueux, où ces changements ordinairement fréquents causeront tôt ou tard une stérilité générale. Il importe peu que les vallons en soient mieux fondés ou aient à leurs extrémités jusqu’à une toise ou deux de bonne terre, pendant que dans une vaste contenue ou leurs hauteurs, il n’y en aura pas un pied : le bas n’est qu’une lisière, pour ainsi parler, incapable de procurer la moindre abondance par son peu de largeur et deux effets sensibles.
Le premier est que les prairies étant communément dans les bas, profitent seules de l’engrais et du débris des terres. La seconde que, s’il s’y trouve quelque héritage labourable, ce qui néanmoins est assez rare, le trop de fondement faisant multiplier et verser les pailles empêche par là la maturité des grains et rend infructueuse une récolte qui promettait d’abord une riche moisson.
L’on pourrait prévenir une crainte si bien fondée, en affaiblissant la trop grande étendue des métairies appartenant aux gentilshommes, officiers, bourgeois, et autres forains, si au lieu de plusieurs jougs de boeufs, on les réduisait à un seul et que les propriétaires fussent tenus de morceler leurs biens, en donnant à des voisins des terres à cultiver. Tout y gagnerait, principalement les premiers, chez qui l’on trouve plusieurs terres incultes depuis dix ans ou plus qui, vendues à un villageois ou mises entre ses mains, rapportent quelquefois annuellement ou tout au moins à chaque troisième année. Un métayer d’un bien trop vaste jette principalement ses grains sur le meilleur sol, travaillé avec trop de négligence par le peu de domestiques, il ne verse rien sur des terres d’un travail trop pénible ou éloigné, les mettant au rebut, sauf à les faire valoir dans un temps plus commode qui n’arrive jamais pour lui et dont un nouveau venu peut seul profiter à son entrée, faute de meilleure occupation : au lieu que si tout était proportionné aux forces, an nombre des cultivateurs, à celui des bestiaux et des engrais, tout serait cultivé avec soin et attention ; tout redeviendrait précieux, jusqu’au rebut négligé par une trop grande contenue, l’expérience nous faisant voir qu’une terre fructueuse. entre les mains d’un pauvre laboureur, qui n’aura pas d’autre héritage, déchoit de moitié dans moins de cinq ans, lorsqu’elle est jointe à une métairie trop forte. Le seul inconvénient dans le morcellement proposé serait pour l’engrais ; le remède en serait facile, si l’on ordonnait au métayer principal de le fournir, en retenant les pailles de la récolte suivante.
Je connais, par un ménage charitable, qu’en donnant à des voisins des terres pour être bêchées, à qui je laisse la moitié du produit, l’autre devant être partagée entre le propriétaire et le granger, j’en retire autant que si celui-ci les cultivait ; et lorsqu’il les reprend à la seconde année, il a tout au moins deux autres récoltes raisonnables. Par là le profit est pour tous : un malheureux trouve du pain pour sa famille, et ce que l’on pourrait croire perte pour moi lors de la première culture, ne l’est pas, quoiqu’alors j’aie seulement le quart du produit. D’ailleurs je me dédommagerais suffisamment ; une terre préparée de cette manière rendant plus la seconde et même la troisième fois que si elle était restée au métayer. Je pratique la même chose pour les rompés : j’offre d’abord à celui-ci de travailler en partageant également ; s’il refuse, je les baille au premier venu sous les mêmes conditions, sans que l’autre y puisse rien prétendre. Par ce moyen, j’ai la première année [peu] abondante, (1) à dire le vrai, la seconde encore moins; la troisième n’en approchant pas, mais aussi je me suis quelquefois procuré par là des fonds alternatifs dont je n’avais jamais tiré une obole de revenu, chargé néanmoins d’un cens annuel toujours excessif en ce pays.
Cette lecture est suivie d’un échange d’observations entre les membres présents. En rapprochant les faits cités par l’auteur du mémoire de ceux indiqués par M. l’abbé Langlois dans la séance du 22 février dernier (2), et sans rien préjuger sur la nature des mouvements de terrain signalés, on pourrait croire que le village de la Tourette, après être devenu de plus en plus visible, jusqu’à laisser distinguer le seuil des maisons, s’est ensuite graduellement dérobé aux yeux des habitants de Saint-Bonnet, puisque de nos jours on n’aperçoit que le haut du clocher. Il est évident que ces observations, pour être comparables doivent être rapportées à un seul et même point de vue. Le document retrouvé par M. Testenoire semble fournir ce repère fixe, car il y est dit que l’apparition graduelle du village de la Tourette a eu lieu pour un observateur placé sur la terrasse du cimetière de Saint-Bonnet.
_______________
(1) Le manuscrit porte, la première année abondante : mais le sens parait réclamer le mot introduit entre crochets.
(2) Bulletin, t. I. P. 319.
Référence : 2 p.38à44
Thème 1 : mémoires
Thème 2 : Archives
Lieux : St Bonnet Le Château
M. le chanoine Sachet,Note sur un missel Lyonnais du XVe siècle et sur le calendrier de l’église de Lyon au moyen âge, BD, Tome VIII, pages 2 à 23, Montbrison, 1895.
Ce n’est pas une communication savante que j’ai à vous faire, Messieurs, j’ai pensé seulement vous être agréable en mettant sous vos yeux un vieux missel dont je suis l’heureux possesseur, et qui se rattache à l’histoire de cette petite ville de Saint-Germain-Laval, sur laquelle votre attention est attirée depuis quelque temps par les efforts que fait la Diana pour restaurer le sanctuaire de Notre-Dame de Laval.
Ce missel date de 1401 et il a été écrit pour la chapelle de Saint-Pierre à Saint-Germain ; en voici, du reste la suscription:
« Ici finit le missel selon l’usage de l’église de Lyon que fit faire noble seigneur Pierre Vernin, licencié en droit et juge du comté de Forez, pour la chapelle qu’il a fondée en l’honneur de l’apôtre saint Pierre dans la ville de
Saint-Germain-Laval. Il a été achevé par la main de Gérard Lombard, le 16 du mois de juin de l’année 1401. Priez s’il vous plaît pour celui qui l’a commandé et pour celui qui l’a composé ; voilà bien longtemps qu’il écrit ; puisse-t-il écrire encore et qu’enfin il vive à jamais avec le Seigneur. Ainsi-soit-il
Comme vous le voyez, Messieurs, cette suscription éclaire un point et fixe une date de notre histoire locale. C’est Pierre Vernin, juge de Forez, qui a fondé, en l’honneur de son patron, la chapelle de Saint-Pierre à Saint-Germain, et il l’a fondée avant 1401.
Ce qu’était cette chapelle de Saint-Pierre, il m’est bien difficile de vous le dire ; le nom seul en reste, donné, à la rue où se trouve encore la maison des Vernin, sur la porte de laquelle se détache un très bel écusson de leurs armes.
Mais peut-être accueillerez-vous avec plaisir quelques détails sur ce livre liturgique tout Lyonnais : secundum usum ecclesiæ Lugdunensis .Et d’abord au point de vue bibliographique.
Ce missel est un volume in-4° de x — 252 feuillets. Il n’est pas fort riche d’enluminures et celles-ci sont médiocres, mais il est très nettement écrit, sur vélin, bien entendu, et en caractères gothiques.
Il ne se présente pas non plus dans son vêtement primitif. La reliure est celle du XVIIe siècle, enbasane, et la façon en est médiocre : le vélin est mal rogné, il l’est trop et, en plus d’un endroit, l’enluminure et le folio sont emportés.
Les armes de Pierre Vernin s’y rencontrent deux fois à l ‘Incipit , au bas de la page en manière de cul-de-lampe, et dans le V initial de la Préface. Ces armes, vous le savez, sont celles de Cremeaux : de gueules à trois croix tréflées au pied fiché d’or, au chef d’argent chargé d’une onde d »azur.
L’image du Canon manque : elle n’a jamais été dessinée ; le scribe qui n’était pas fort habile, comme les enluminures le prouvent, l’avait sans doute réservée pour un autre plus adroit. Celle que l’on a collée plus tard, probablement sur la réclamation de quelque archevêque en tournée pastorale, est une gravure de la fin du XVIe siècle ou du commencement du XVIIe. Elle est signée du peintre flamand Martin de Vos et du graveur Wierix qui l’un et l’autre vivaient à cette époque.
M. Steyert, dans son Armorial, dit à propos des armes de Cremeaux peintes sur ce missel qu’il a appartenu au cardinal de Bonald. Peut-être le cardinal, fort amateur des choses anciennes, l’avait-il rapporté d’une de ses tournées pastorales en Forez.
Le missel s’ouvre par un calendrier qui occupe six des dix feuillets préliminaires; c’est la partie la p1us curieuse de ce livre.
À côté des éléments hagiographiques et liturgiques, ce calendrier contient des renseignements d’un ordre tout profane.Et d’abord, tous les détails astronomiques.
Le nombre d’or, la lettre dominicale et le calendrier romain avec, ses calendes, ses nones et ses ides.
Le nombre des jours, du mois solaire et du mois lunaire : Januarius habet dies XXXI, luna XXX .
La durée du jour et de la nuit : nox habet horas X, dies vero XIV .Les signes du zodiaque : sol in aquario, sol in piscibus, etc.
Le changement des saisons : le printemps au 22 février, l’été au 23 mai, l’automne au 23 août et l’hiver au 3 novembre. Le tout suivant saint Isidore de Séville, secundum Ysidorum (1). Il y avait aussi la manière de compter des grecs et des latins : secundum Romanos (ou Latinos ) et Græco s : le 7 février, le 10 mai, le 8 août et le 9 novembre. Certains calendriers notent les deux manières.
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(1) Dans son traité De Natura rerum .
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L’équinoxe de printemps, 21 mars, et l’équinoxe d’automne, 20 septembre, suivant les Grecs et les Egyptiens : secundum Græcos et Egyptios .
Le solstice d’été, 20 juin, et le solstice d’hiver, 2! décembre, selon les grecs secundum Græcos . C’était aussi celui des Hébreux et des Égyptiens; celui des Latins était quatre jours plus tard.
Les jours caniculaires ne sont pas indiqués.
Puis un peu d’astrologie.
Le calendrier, en effet, offre deux fois chaque mois ces mots étranges, Dies æger , qui ontlongtemps intrigué les savants et que l’on croit être la corruption des sigles dies œg ., c’est-à-dire dies Ægyptiacus . Ce serait donc la désignation des jours égyptiens, ou quantièmes du mois que la croyance superstitieuse du moyen âge regardait comme très redoutables et très funestes.
En tête de chaque mois, du reste, se lit un vers léonin dont les pronostics terrifiants expliquent et justifient cette interprétation. En janvier, par exemple : Prima dies mensis et septima bruncat ut ensis .
Le premier et le septième jour du mois tranchent la vie comme une épée ».Il faut noter que le premier des deux jours se compte en commençant par en haut, et le second en commençant par en bas; ainsi le septième jour ici est le 25 janvier.
Ces pronostics sont tous plus sinistres les uns que les autres ; le plus bénin, celui de septembre, promet des douleurs dans tous les membres:
Tertia septembris et decima fert mala mnembris.
La plupart donnent la mort sans pitié; les uns sont tranchants comme le glaive, les autres venimeux comme le serpent. Tous les synonymes du verbe tuer y passent : secat trumcat, mactat, necat, sternit, occidit, disrumpit , etc. En août, le premier jour tue les robustes et le second couche par terre la foule des autres
Prima necat fortem sternitque secunda cohortem.
On comprend avec cela que tous les hommes du XVe siècle soient morts !
Au point de vue hagiographique, ce qui frappe tout d’abord c’est le peu de saints que renferme le calendrier: les principales fêtes de N. S. et de la Sainte Vierge, celles des apôtres, des premiers martyrs, des grands docteurs, en un mot le fonds commun emprunté au calendrier de l’église romaine, œuvre de saint Grégoire, et c’est tout. En revanche, la liste de nos saints Lyonnais, évêques et martyrs, sauf cinq (1) est complète; elle était arrêtée dès cette époque.
Notons comme digne de remarque:
Au 2 janvier, jour de sa mort, notre saint Aubrin, le patron de Montbrison, inscrit sous le nom de Sancti Albrini (2).
AU 2 février, la fête de la Purification, sous le nom d’Hypapante, c’est-à-dire fête de la rencontre de Siméon avec Marie et Joseph qui amenaient Jésus au Temple. C’est le nom sous lequel les Grecs désignent encore cette fête.
___________________________
(1) Saint Lambert, saint Julien, sainte Blandine, qui n’avaient pas encore de fête spéciale, saint Éthère et saint Rémi.
(2) Après avoir disparu du calendrier sous Camille de Neuville, en 1693, cette fête reparaît sous Rochebonne, en 1737, mais au 15 juillet: Albrici Episcopi (e die 2 januar). Translatio apud Montembrisonem in foresio VI s. Elle est restée depuis à cette date.
______________________________
Au 25 mars, l’Annonciation, sous le nom d’Annonciation de N. S., Annunciatio Dominica , ce qui prouve que si les jansénistes ont préféré ce titre à celui d’Annonciation de la Sainte Vierge, ils ne l’ont pas inventé. C’est le plus exact d’ailleurs : annonce de N. S. à Marie.
Ce même jour, est marquée la mort de Notre Seigneur: Passus fuit Christus ; et deux jours après, sa résurrection : Resurrectio Domini .
Au 2 juin, saint Pothin, sous le nom de Photin (1).
Au 28 du même mois, saint Irénée (2).
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(1) Après avoir été célébré le premier dimanche de juin sous Montazet et les archevêques suivants, cette fête a été fixée au quatrième dimanche après Pâques par Monseigneur de Bonald, en 1844.
(2) Camille de Neuville transporta cette fête au 23 novembre, Montazet la fit. passer au premier dimanche après la fête de saint Pierre et de saint Paul ; elle y est restée depuis.
____________________
Au 4 août, la première fête de saint Just. Je dis la première, car notre église avait pour ce saint évêque une telle dévotion qu’elle célébrait trois fêtes en son honneur : au 2 septembre, jour de sa mort, la fête principale comme aujourd’hui ; puis, au 4 août, la fête de son avènement du désert : adventus sancti Justi de eremo , c’est-à-dire de l’arrivée de son corps à Lyon après la translation qui en fut faite du désert d’Égypte ; enfin, le 14 octobre, la commémoration de son passage en la solitude d’Égypte : transitus sancti Justi (1).
Au 15 août, la fête de l’Assomption, sous le titre de sommeil de la Sainte Vierge : Dormitio Sancte Dei Genitricis Marie .
Au 15 septembre, la dédicace de Saint-Étienne première église cathédrale. Cette fête qui figure encore au bréviaire de Montazet, en 1775, a disparu depuis.
Au 8 décembre, la fête de la Conception, le dogme de l’Immaculée Conception n’étant point encore proclamé.
Au 28 décembre, les saints Innocents, au nombre de 144.000, suivant l’opinion qui s’appuie, sans raison suffisante pour fixer ce chiffre, sur le nombre des innocents que saint Jean vit à la suite de l’Agneau.
Voici, du reste, ce calendrier de l’église de Lyon au moyen âge : je ne crois pas qu’il ait été jamais publié.
La première colonne contient le nombre d’or, la seconde la lettre dominicale, la troisième le calendrier romain. Nous avons, pour la commodité du lecteur, ajouté, en chiffres arabes, les quantièmes du mois ; c’est la seule modification que nous ayons fait subir à ce calendrier dont la disposition et l’orthographe ont été rigoureusement respectées. Les noms des saints Lyonnais au lieu d’être en rouge, comme sur le manuscrit, sont en italique.
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(1) Les fêtes du 4 août et du 2 septembre existent encore; celle du 14 octobre ne figure déjà plus au missel de Rochebonne en 1737.
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JANVIER |
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KL |
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Januarius habet dies XXXI, luna XXX |
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III |
A |
Januarii |
1 |
Circumcisio Domini, Eugendi, ab et conf. |
DIES EGER . |
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b |
IV |
2 |
Albrini, episcopi et confessoris |
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XI |
c |
III |
3 |
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d |
II |
4 |
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XIX |
e |
Nonas |
5 |
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VIII |
f |
VIII |
6 |
Epyphania Domini |
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g |
VII |
7 |
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XVI |
A |
VI |
8 |
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V |
b |
V |
9 |
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c |
IV |
10 |
Pauli, primi heremite |
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XIII |
d |
III |
11 |
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II |
e |
II |
12 |
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f |
Idus Februarii |
13 |
Oct.Epyphanii, Hylarii,episcopi et conf. |
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X |
g |
XIX |
14 |
Felicis, presbyteri et confessoris |
|
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|
A |
XVIII |
15 |
|
|
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XVIII |
b |
XVII |
16 |
Marcelli, pape et martyris |
|
||
VII |
c |
XVI |
17 |
Speosippi, Eleosippi, Meleosippi, m. Anthonini, conf. |
|||
|
d |
XV |
18 |
Prisce, virginis, Rome, cath. Sci. Petri. |
SOL IN AQUARIO. |
||
XV |
e |
XIV |
19 |
|
|
||
IV |
f |
XIII |
20 |
Fabiani et Sebastiani, martyrum. |
|
||
|
g |
XII |
21 |
Agnetis, virginis et martyris. |
|
||
XII |
A |
XI |
22 |
Vincentii, martyris. |
|
||
I |
b |
X |
23 |
|
|
||
|
c |
IX |
24 |
Thimothei, apostoli. |
|
||
IX |
d |
VIII |
25 |
Conversio sci Pauli. Projectii, martyris. |
DIES EGER. |
||
|
e |
VIIV |
26 |
Polycarpi et sociorum ejus, martyrum. |
|
||
XVII |
f |
VI |
27 |
|
|
||
VI |
g |
V |
28 |
Agnetis, secundo. |
|
||
|
A |
IV |
29 |
Valerii, episcopi et confessoris. |
|
||
XIV |
b |
III |
30 |
|
|
||
III |
c |
II |
31 |
|
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FÉVRIER |
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KL |
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Februarius habet dies XXVIII, luna XXIX |
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Nox habet horas XIV, dies vero X |
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d |
Februarii |
1 |
|
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||||
XI |
e |
IV |
2 |
Ypapanti Domini. |
|
||||
XIX |
f |
III |
3 |
Lugd. Lupicini, ep. et conf. Blasii, ep. et m. |
|
||||
VIII |
g |
II |
4 |
|
DIES EGER. |
||||
|
A |
Nonas |
5 |
Agathe, v. et m. |
|
||||
XVI |
b |
VIII |
6 |
|
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||||
V |
c |
VII |
7 |
|
|
||||
|
d |
VI |
8 |
|
INICIUM XL*. |
||||
XIII |
e |
V |
9 |
|
|
||||
II |
f |
IV |
10 |
|
|
||||
|
g |
III |
11 |
Lugd. Desiderii, ep. et conf. |
|
||||
X |
A |
II |
12 |
|
|
||||
|
b |
Idus Marcii |
13 |
Lugd. Stephani, ep. et conf. |
|
||||
XVIII |
c |
XIX |
14 |
Valentini atque Valentini, m. |
|
||||
VII |
d |
XVIII |
15 |
|
SOL IN PISCIBUS. |
||||
|
e |
XVII |
16 |
Onesimi, apost. |
|
||||
XV |
f |
XVI |
17 |
|
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IV |
g |
XV |
18 |
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A |
XIV |
19 |
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XII |
b |
XIII |
20 |
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I |
c |
XII |
21 |
|
FINIS LXX*. |
||||
|
d |
XI |
22 |
Antiochie, cathedra s. Petri |
VER INCIPIT SEC.YSIDORUM |
||||
IX |
e |
X |
23 |
|
|
||||
|
f |
IX |
24 |
Mathie, apostoli. |
|
||||
XVII |
g |
VIII |
25 |
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||||
VI |
A |
VIIV |
26 |
|
DIES EGER. |
||||
|
b |
VI |
27 |
Lugd. Baldomeri, conf. |
|
||||
XIII |
c |
V |
28 |
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|
. |
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MARS |
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KL |
||||||||
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Marcius habet dies XXXI, luna XXX |
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|
Nox habet horas XII, dies vero XII |
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III |
d |
Marcii |
1 |
|
DIES EGER. |
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|
e |
VI |
2 |
|
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XI |
f |
V |
3 |
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g |
IV |
4 |
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XIX |
A |
III |
5 |
|
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VIII |
b |
II |
6 |
|
|
|||
|
c |
Nonas |
7 |
|
|
|||
XVI |
d |
VIII |
8 |
|
INICIUM XL*. |
|||
V |
e |
VII |
9 |
|
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f |
VI |
10 |
|
|
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XIII |
g |
V |
11 |
|
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II |
A |
IV |
12 |
Gregorii, pape et conf. |
|
|||
|
b |
III |
13 |
|
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|||
X |
c |
II |
14 |
|
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d |
Idus Aprilis |
15 |
|
. |
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XVIII |
e |
XVII |
16 |
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VII |
f |
XVI |
17 |
|
||||
|
g |
XV |
18 |
|
PRIMUS DIES SCLI. SOL IN ARIETE |
|||
XV |
A |
XIV |
19 |
|
|
|||
IV |
b |
XIII |
20 |
|
|
|||
|
c |
XII |
21 |
Benedicti, ab. |
EQUINOCTIUM SECUNDUM GRÆCOS. |
|||
XII |
d |
XI |
22 |
|
PRIMUM PASCHA. |
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I |
e |
X |
23 |
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|
f |
IX |
24 |
|
|
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IX |
g |
VIII |
25 |
Annunciatio Dominica. Passus fuit Christus. |
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A |
VII |
26 |
|
|
|||
XVII |
b |
VI |
27 |
Resurrectio Domini. |
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VI |
c |
V |
28 |
|
DIES EGER. |
|||
|
|
IV |
29 |
. |
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|||
XIII |
|
III |
30 |
|
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|||
IIII |
|
II |
31 |
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AVRIL |
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KL |
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Aprilis habet dies XXX: luna XXX |
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Nox habet horas X, dies vero XIV |
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|
Aprilis |
1 |
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|||
XI |
A |
IV |
2 |
Lugd. Nicecii, ep. et conf. |
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|||
|
b |
III |
3 |
|
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|||
XIX |
c |
II |
4 |
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VIII |
d |
Nonas |
5 |
|
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XVI |
e |
VIII |
6 |
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V |
f |
VII |
7 |
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g |
VI |
8 |
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XIII |
A |
V |
9 |
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II |
b |
IV |
10 |
|
DIES EGER . |
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c |
III |
11 |
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X |
d |
II |
12 |
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e |
Idus Maii |
13 |
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XVIII |
f |
XVIII |
14 |
Tyburcii, Valeriani et Maximi, m. |
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VII |
g |
XVII |
15 |
|
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A |
XVI |
16 |
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XV |
b |
XV |
17 |
SOL IN TAURO. |
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IV |
c |
XIV |
18 |
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d |
XIII |
19 |
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|||
XII |
e |
XII |
20 |
|
DIES EGER. |
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I |
f |
XI |
21 |
|
|
|||
|
g |
X |
22 |
Lugd. Yppipodii, m. |
|
|||
IX |
A |
IX |
23 |
Georgii, m. Felicis, Fortunati et Achillei, m. |
|
|||
|
b |
VIII |
24 |
Lugd. Alexandri et sociorum ejus, m. |
|
|||
XVII |
c |
VII |
25 |
Marcii, ev. Lugd. Rustici; ep. et conf. |
ULTIMUM PASCHA. |
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VI |
d |
VI |
26 |
|
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|||
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e |
V |
27 |
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XIV |
f |
IV |
28 |
Vitalis m. |
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III |
g |
III |
29 |
Petri, m. |
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A |
II |
30 |
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MAI |
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KL |
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Maius habet dies XXXI: luna XXX |
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Nox habet horas VIII, dies vero XVI |
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XI |
b |
Maii |
1 |
Philippi et Jacobi, ap. |
|
|||
|
c |
VI |
2 |
|
|
|||
XIX |
d |
V |
3 |
Alexandri, Eventi et Theodoli, m., Inventio s. crucis |
DIES EGER . |
|||
VIII |
e |
IV |
4 |
|
|
|||
|
f |
III |
5 |
|
|
|||
XVI |
g |
II |
6 |
Johannis ante Portam Latinam. |
|
|||
V |
A |
Nonas |
7 |
|
|
|||
|
b |
VIII |
8 |
|
|
|||
XIII |
c |
VII |
9 |
|
|
|||
II |
d |
VI |
10 |
Gordiani et Epimachi, m. |
PPRIMUM PENTECOSTES |
|||
|
e |
V |
11 |
|
|
|||
X |
f |
IV |
12 |
Nerei et Achillei atque Pancratii, m. |
|
|||
|
g |
III |
13 |
|
|
|||
XVIII |
A |
II |
14 |
|
|
|||
VII |
b |
Idus Maii |
15 |
|
|
|||
|
c |
XVII |
16 |
|
|
|||
XV |
d |
XVI |
17 |
|
||||
IV |
e |
XV |
18 |
|
SOL IN GEMINIS. |
|||
|
f |
XIV |
19 |
|
|
|||
XII |
g |
XIII |
20 |
|
||||
I |
A |
XII |
21 |
|
|
|||
|
b |
XI |
22 |
|
|
|||
IX |
c |
X |
23 |
|
ESTAS INCIPIT SECUNDUM YSIDORUM. |
|||
|
d |
IX |
24 |
|
|
|||
XVII |
e |
VIII |
25 |
Urbani, pape et m. |
DIES EGER . |
|||
VI |
f |
VII |
26 |
|
|
|||
|
g |
VI |
27 |
|
|
|||
XIV |
A |
V |
28 |
|
|
|||
III |
|
IV |
29 |
|
|
|||
|
|
III |
30 |
|
|
|||
XI |
|
II |
31 |
|
|
|||
|
|
|
|
|
|
|||
|
|
|
|
|
|
|||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|||
|
|
|
|
JUIN |
|
|||
KL |
||||||||
|
|
|
|
Junius habet dies XXX: luna XXIX |
||||
|
|
|
|
Nox habet horas VI, dies vero XVIII |
|
|||
|
c |
Junii |
1 |
|
|
|||
XIX |
d |
IV |
2 |
Lugd. Photini et soc. Ejus. Marcellini et Petri, m. |
||||
VIII |
e |
III |
3 |
|
||||
XVI |
f |
II |
4 |
|
|
|||
V |
g |
Nonas |
5 |
|
|
|||
|
A |
VIII |
6 |
|
|
|||
XIII |
b |
VII |
7 |
|
|
|||
II |
c |
VI |
8 |
|
|
|||
|
d |
V |
9 |
Primi et Feliciani, m. |
|
|||
X |
e |
IV |
10 |
Basilidis et soc. ejus, m. |
DIES EGER . |
|||
|
f |
III |
11 |
Barnabe, apost. |
|
|||
XVIII |
g |
II |
12 |
|
|
|||
VII |
A |
Idus Julii |
13 |
Regneberti, m. |
ULTIMUM PENTECOSTES. |
|||
|
b |
XVIII |
14 |
|
|
|||
XV |
c |
XVII |
15 |
|
|
|||
IV |
d |
XVI |
16 |
Cirici et soc. ejus, m. |
DIES EGER . |
|||
|
e |
XV |
17 |
SOL IN CANCRO. |
||||
XII |
f |
XIV |
18 |
Marci et Marcelliani, m. |
|
|||
I |
g |
XIII |
19 |
Gervasi et Protasi, m. |
|
|||
|
A |
XII |
20 |
Vitalis, m. |
SOLSTICUM ESTIVALE SEC. GRÆCOS. |
|||
IX |
b |
XI |
21 |
|
|
|||
|
c |
X |
22 |
Albani et soc. ejus, m. Consorcie. |
||||
XVII |
d |
IX |
23 |
Vigila sancti Johannis Baptiste. |
|
|||
VI |
e |
VIII |
24 |
Nativitas Præcursoris Domini |
|
|||
|
f |
VII |
25 |
|
|
|||
XIV |
g |
VI |
26 |
Johannis et Pauli, m. |
|
|||
III |
A |
V |
27 |
|
|
|||
|
|
IV |
28 |
Vig. apost. Lugd. Hyrenei et soc. ejus. Leonis, pape et conf. |
||||
XI |
|
III |
29 |
Nativitas apost . Petri et Pauli |
||||
|
|
II |
30 |
Celebritas sci. Pauli. Marcials, conf. |
||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|||||||
|
|
|
|
JUILLET |
|
|||||||
KL |
||||||||||||
|
|
|
|
Julius habet dies XXXI, luna XXX. |
||||||||
|
|
|
|
Nox habet horas VIII, dies vero XVI |
|
|||||||
XIX |
g |
Julii |
1 |
|
|
|||||||
VIII |
A |
VI |
2 |
Domiciani,ab. et conf. |
||||||||
|
b |
V |
3 |
Processi et Martiniani, m. |
||||||||
XVI |
c |
IV |
4 |
Translatio sci Martini et ordinatio ecclesie ejusdem |
||||||||
V |
d |
III |
5 |
|
|
|||||||
|
e |
II |
6 |
Oct. Apost. |
|
|||||||
XIII |
f |
Nonas |
7 |
|
|
|||||||
II |
g |
VIII |
8 |
|
|
|||||||
|
A |
VII |
9 |
|
|
|||||||
X |
b |
VI |
10 |
Rome septem fratrum, m. |
|
|||||||
|
c |
V |
11 |
Translatio sci Benedicti, ab. |
|
|||||||
XVIII |
d |
IV |
12 |
Lugd. Viventioli, ep. et conf. |
|
|||||||
VII |
e |
III |
13 |
|
DIES EGER. |
|||||||
|
f |
II |
14 |
|
|
|||||||
XV |
g |
Idus Augusti |
15 |
|
|
|||||||
IV |
A |
XVII |
16 |
|
|
|||||||
|
b |
XVI |
17 |
Lugd. Sperati et soc. ejus, m. |
||||||||
XII |
c |
XV |
18 |
Symphorose, m. et VII filiis |
SOL IN LEONE. |
|||||||
I |
d |
XIV |
19 |
Margarite, v. et m. |
|
|||||||
|
e |
XIII |
20 |
|
|
|||||||
IX |
f |
XII |
21 |
Praxedis, v. et m. |
||||||||
|
g |
XI |
22 |
Maria Magdalena |
DIES EGER. |
|
|
|||||
XVII |
A |
X |
23 |
Apollinaris, ep. et m. |
|
|||||||
VI |
b |
IX |
24 |
Christine, v. et m. |
|
|||||||
|
c |
VIII |
25 |
Jacobi, apost. Christophori, m. Cucufati, m. |
|
|||||||
XIV |
d |
VII |
26 |
|
|
|||||||
III |
e |
VI |
27 |
|
|
|||||||
|
f |
V |
28 |
Panteleonis, m. Peregreni, ep. et conf. |
||||||||
XI |
g |
IV |
29 |
Felicis, Simplicii, Faustini et Beatricis, m. |
||||||||
XIX |
A |
III |
30 |
Abdon et Sennen, m. |
||||||||
|
b |
II |
31 |
Germani, ep. et conf. |
|
|||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|||||||
|
|
|
|
AOÛT |
|
|||||||
KL |
||||||||||||
|
|
|
|
Augustus habet dies XXXI, luna XXIX. |
||||||||
|
|
|
|
Nox habet horas X, dies vero XIV |
|
|||||||
VIII |
c |
Augusti |
1 |
Petri ad vincla, Sanct. Machabæorum, m. |
DIES EGER. |
|||||||
XVI |
d |
IV |
2 |
Stephani, pape et m. |
||||||||
V |
e |
III |
3 |
Revelatio sci stephani prothom. |
||||||||
|
f |
II |
4 |
Lugd. Adventus sci Justi de heremo. |
||||||||
XIII |
g |
Nonas |
5 |
Dominici, conf. |
|
|||||||
II |
A |
VIII |
6 |
Sixri, pape et m. |
|
|||||||
|
b |
VII |
7 |
Donati, pape et m. |
|
|||||||
X |
c |
VI |
8 |
Ciriaci, m. Cumsoc. suis, Severi, conf.V |
|
|||||||
|
d |
V |
9 |
Vigilia sciLaurencii, m. |
|
|||||||
XVIII |
e |
IV |
10 |
Natalis ejusdem. Lugd. Arigii, ep. et conf. |
|
|||||||
VII |
f |
III |
11 |
Tyburcii, m. |
|
|||||||
|
g |
II |
12 |
|
|
|||||||
XV |
A |
Idus Septembris |
13 |
Ypoliti, m. Cum soc. suis. |
|
|||||||
IV |
b |
XIX |
14 |
Vigilia sancte Marie. Eusebii, conf. |
|
|||||||
|
c |
XVIII |
15 |
Dormicio sce Dei Genetricis Marie. |
|
|||||||
XII |
d |
XVII |
16 |
|
|
|||||||
I |
e |
XVI |
17 |
Mametis, m. |
||||||||
|
f |
XV |
18 |
Agapiti, m. |
SOL IN VIRGINE. |
|||||||
IX |
g |
XIV |
19 |
|
|
|||||||
|
A |
XIII |
20 |
Filiberti, ab. et conf. |
|
|||||||
XVII |
b |
XII |
21 |
|
||||||||
VI |
c |
XI |
22 |
Tymothei et Symphoriani, m. |
. |
|
|
|||||
|
d |
X |
23 |
Minervii et AUTUMPNUS INCIPIT SEC YSIDORUM. Eleazari, m. Cum filiis VIII |
||||||||
XIII |
e |
IX |
24 |
Bartolomei, apost. Genesii, m. |
|
|||||||
III |
f |
VIII |
25 |
Eusebii,Vincentii, Pontiani et Peregrini, m. Item Genesii, m. |
||||||||
|
g |
VII |
26 |
|
|
|||||||
XI |
A |
VI |
27 |
|
|
|||||||
XIX |
b |
V |
28 |
Hermetis et Juliani, m. Augustini, ep. et conf. |
||||||||
|
c |
IV |
29 |
Decollatio sci Johannis Baptiste; Sabine, v. |
||||||||
VIII |
d |
III |
30 |
Felicis et Audacti, m. |
DIES EGER. |
|||||||
|
e |
II |
31 |
Paulini, ep. et conf. |
|
|||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
||||||||
|
|
|
|
SEPTEMBRE |
|
||||||||
KL |
|||||||||||||
|
|
|
|
Septembris habet dies XXX, luna XXX. |
|||||||||
|
|
|
|
Nox habet horas XII, dies vero XII |
|
||||||||
XVI |
f |
September |
1 |
Prisci, m. Egidii, ab. et conf. Lupi, conf. |
. |
||||||||
V |
g |
IV |
2 |
Lugd. Jusi, ep. et conf, Lugd. Elpidii, ep. et conf. |
|||||||||
|
A |
III |
3 |
|
DIES EGER. |
||||||||
XIII |
b |
II |
4 |
Marcelli, m. |
|||||||||
II |
c |
Nonas |
5 |
|
|
||||||||
|
d |
VIII |
6 |
|
|
||||||||
X |
e |
VII |
7 |
|
|
||||||||
|
f |
VI |
8 |
Nativitas sce Marie. Adriani, m. |
|||||||||
XVIII |
g |
V |
9 |
|
|
||||||||
VII |
A |
IV |
10 |
|
|
||||||||
|
b |
III |
11 |
Prothi et Iacinthi, m. Lugd. Jusi, ep. et conf. |
|||||||||
XV |
c |
II |
12 |
Lugd. Sacerdotis, ep. et conf. |
|
||||||||
IV |
d |
Idus Octobris |
13 |
|
|
||||||||
|
e |
XVIII |
14 |
Cornelii et Cypriani, m. Exaltatio sce Crucis. |
|
||||||||
XII |
f |
XVII |
15 |
Nichomedis etValeriani, m. Lugd. Alpini, ep. et conf. Dedicatio ecclesie S. Stephani. |
|||||||||
I |
g |
XVI |
16 |
Eufemie, Lcie et Geminiani, m. |
|
||||||||
|
A |
XV |
17 |
SOL IN LIBRA. |
|||||||||
IX |
b |
XIV |
18 |
Ferreoli, m. |
. |
||||||||
|
c |
XIII |
19 |
|
|
||||||||
XVII |
d |
XII |
20 |
EQUINOCTIUM SEC. GRÆCOS ET EG. |
|||||||||
VI |
e |
XI |
21 |
Mathei, apost. et evangeliste. |
DIES EGER. |
||||||||
|
f |
X |
22 |
Mauricii et soc.ejus, m. |
|
|
|
||||||
XIII |
g |
IX |
23 |
|
|||||||||
III |
A |
VIII |
24 |
Andochii, Tyrsi et Felicis, m. |
|
||||||||
|
b |
VII |
25 |
Lugd. Lupi, ep. et conf. |
|||||||||
XI |
c |
VI |
26 |
|
|
||||||||
XIX |
d |
V |
27 |
Cosme et Damiani, m. |
|
||||||||
|
e |
IV |
28 |
Lugd. Annemundi, ep. et m. |
|||||||||
VIII |
|
III |
29 |
Dedicatio ecclesie sci Michaelis. |
|||||||||
|
|
II |
30 |
Hieronmi, presbyteri et conf. |
|
||||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|||||||
|
|
|
|
OCTOBRE |
|
|||||||
KL |
||||||||||||
|
|
|
|
October habet dies XXXI, luna XXIX. |
||||||||
|
|
|
|
Nox habet horas XIV, dies vero X |
|
|||||||
XVI |
A |
Octobris |
1 |
Germani et Remigii, ep. et conf. |
|
|||||||
V |
b |
VI |
2 |
Leodegarii, ep et m. |
DIES EGER. |
|||||||
XIII |
c |
V |
3 |
Francisci, conf. |
||||||||
II |
d |
IV |
4 |
Appolinaris, ep. et conf. |
||||||||
|
e |
III |
5 |
Fidis, v. et m. |
|
|||||||
X |
f |
II |
6 |
Marci, pape et conf.. |
|
|||||||
|
g |
Nonas |
7 |
Demetrii, m. |
|
|||||||
XVIII |
A |
VIII |
8 |
Dyonisii et soc. ejus, m. |
|
|||||||
VII |
b |
VII |
9 |
|
|
|||||||
|
c |
VI |
10 |
|
|
|||||||
XV |
d |
V |
11 |
|
|
|||||||
IV |
e |
IV |
12 |
Geraldi, conf. |
|
|||||||
|
f |
III |
13 |
Calixti, pape et m. |
|
|||||||
XII |
g |
II |
14 |
Lugd. Antiochi, ep et conf. |
|
|||||||
I |
A |
Idus Novembris |
15 |
|
|
|||||||
|
b |
XVII |
16 |
Florencii, ep. et conf. |
|
|||||||
IX |
c |
XVI |
17 |
Luce, evangeliste. |
SOL IN SCORPIONE. |
|||||||
|
d |
XV |
18 |
|
|
|||||||
XVII |
e |
XIV |
19 |
|
|
|||||||
VI |
f |
XIII |
20 |
|
|
|||||||
|
g |
XII |
21 |
Viatoris, conf. Undecim millium Virg. |
||||||||
XIV |
A |
XI |
22 |
|
DIES EGER. |
|
|
|||||
III |
b |
X |
23 |
|
|
|||||||
|
c |
IX |
24 |
|
|
|||||||
XI |
d |
VIII |
25 |
Crispini et Crispiniani, m. |
|
|||||||
|
e |
VII |
26 |
|
|
|||||||
XIX |
f |
VI |
27 |
|
|
|||||||
VIII |
g |
V |
28 |
Natal. apost. Simonis et Jude. |
||||||||
|
A |
IV |
29 |
|
||||||||
XVI |
b |
III |
30 |
|
||||||||
V |
c |
II |
31 |
Vigilia omnium sanctorum. |
|
|||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
NOVEMBRE |
|
|||||||
KL |
||||||||||||
|
|
|
|
November habet dies XXX, luna XXX. |
||||||||
|
|
|
|
Nox habet horas XVI, dies vero VIII |
|
|||||||
|
d |
Novembris |
1 |
Festivitas Omn. Sanct. Celarii, m. Benigni,m. Lugd. Genesii, ep.et conf. |
||||||||
XIII |
e |
IV |
2 |
Eustachii rt soc. ejus, m. |
|
|||||||
II |
f |
III |
3 |
|
||||||||
|
g |
II |
4 |
|
||||||||
X |
A |
Nonas |
5 |
|
DIES EGER. |
|||||||
|
b |
VIII |
6 |
Leonardi, conf.. |
|
|||||||
XVIII |
c |
VII |
7 |
|
|
|||||||
VII |
d |
VI |
8 |
Quatuor coronatorum,, m. |
|
|||||||
|
e |
V |
9 |
Theodori, m. |
|
|||||||
XV |
f |
IV |
10 |
|
|
|||||||
IV |
g |
III |
11 |
Martini, ep. et conf. Mene, m. Lugd. Verani, ep.et conf. |
||||||||
|
A |
II |
12 |
|
|
|||||||
XII |
b |
Idus Decembris |
13 |
Bricii, ep. et conf. alixti, pape et m. |
|
|||||||
I |
c |
XVIII |
14 |
|
|
|||||||
|
d |
XVII |
15 |
|
|
|||||||
IX |
e |
XVI |
16 |
Lugd. Eucherii, ep.et conf |
|
|||||||
|
f |
XV |
17 |
Aymonis, ep. et conf.. |
SOL IN SAGITTARIO. |
|||||||
XVII |
g |
XIV |
18 |
Romani et soc. ejus, m. Theofridi, m. |
|
|||||||
VI |
A |
XIII |
19 |
|
|
|||||||
|
b |
XII |
20 |
|
|
|||||||
XIV |
c |
XI |
21 |
Columbani, ab. et conf. |
||||||||
III |
d |
X |
22 |
Cœcilie, v. Et m. |
. |
|
|
|||||
|
e |
IX |
23 |
Clementis, pape et m. Felicitatis, m. |
HYEMPS INCIPIT SEC. YSIDORUM. |
|||||||
XI |
f |
VIII |
24 |
Grisogoni, m. |
|
|||||||
|
g |
VII |
25 |
Katherine, v. et m. |
|
|||||||
XIX |
A |
VI |
26 |
Lini, pape et m. |
|
|||||||
VIII |
b |
V |
27 |
Agricole et Vitalis, m. |
PRIMUS ADVENTUS DOMINI. |
|||||||
|
c |
IV |
28 |
Natal. apost. Simonis et Jude. |
DIES EGER. |
|||||||
XVI |
d |
III |
29 |
Vigilia sci Andree. Saturnini atque Saturnini, m. |
||||||||
V |
e |
II |
30 |
Andree, apost. |
||||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DÉCEMBRE |
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KL |
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December habet dies XXX, luna XXX. |
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Nox habet horas XVIII, dies vero VI |
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XIII |
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Décembris |
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II |
g |
IV |
2 |
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A |
III |
3 |
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X |
b |
II |
4 |
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c |
Nonas |
5 |
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XVIII |
d |
VIII |
6 |
Nicholai, ep. et conf.. |
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VII |
e |
VII |
7 |
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DIES EGER. |
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f |
VI |
8 |
Conceptio beate Marie. |
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XV |
g |
V |
9 |
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IV |
A |
IV |
10 |
Eulalie, v. et m. |
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b |
III |
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XII |
c |
II |
12 |
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I |
d |
Idus Januarii |
13 |
Lucie, v. et m. |
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e |
XIX |
14 |
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IX |
f |
XVIII |
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g |
XVII |
16 |
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XVII |
A |
XVI |
17 |
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VI |
b |
XV |
18 |
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SOL IN CAPRICORNO. |
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c |
XIV |
19 |
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XIV |
d |
XIII |
20 |
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III |
e |
XII |
21 |
Thome, apost. |
SOLSTICIUM HYEMALE.. |
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f |
XI |
22 |
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DIES EGER. |
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XI |
g |
X |
23 |
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A |
IX |
24 |
Vigilia nativitatis Domini |
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XIX |
b |
VIII |
25 |
Jesus Christus Bethleem iude nascitur. Anastasie, v. et m. |
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VIII |
c |
VII |
26 |
Stephani, prothomartyris. |
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d |
VI |
27 |
Johannis apost. et evangelstis. |
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XVI |
e |
V |
28 |
Innocentium martyrum CXLIV milium. |
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V |
f |
IV |
29 |
Thome, ep. et m. Trophimi, ep. et conf. |
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g |
III |
30 |
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XIII |
A |
II |
31 |
Silvestri, pape et conf. Columbe, v. et m. |
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Je ne veux pas abuser, Messieurs, et n’entrerai pas dans la discussion de la partie liturgique, qui n’aurait peut-être pas pour vous tous un intérêt suffisant. Là encore cependant quelques détails peuvent vous être agréables ; je les cueille à la hâte.
Et d’abord, l’ordre dans lesquels on prenait les vêtements sacerdotaux : l’amict par-dessus l’aube et le cordon, comme nous le pratiquons encore les derniers jours de la semaine sainte ; le manipule après la chasuble, ainsi que le font les évêques.
Puis, à l’ordinaire de la messe, nous voyons par une des oraisons préparatoires que la cathédrale était consacrée, non pas seulement à saint Jean et à saint Étienne, mais encore à la Sainte Vierge : locum in honore B. S. V. M. et Precursoris Domini ac beati protomartyris Stephani consecratum.
L’oraison Conscientias nostras , que nous disons à l’autel, se trouve parmi les oraisons préparatoires à dire de la sacristie à l’église.
La postcommunion est appelée completa ou complenda .
À toutes les fêtes, après vêpres, il y a des processions, avec oraisons spéciales, à faire à différentes chapelles, surtout aux Fonts. Les processions sont le rit le plus caractéristique de notre liturgie et c’est pourquoi l’on avait rétabli celles des trois jours de Pâques au propre de Lyon, en 1866.
Aux grandes fêtes, il y a une antienne à chanter pendant la communion des fidèles : Ad Eucharistiam .
Le Canon porte l’indication des différentes additions fates par les papes : Sixtus, Sergius, Alexander papa constituit ,
Enfin, dans les messes et oraisons qui terminent le missel, on trouve une plus grande variété en même temps qu’une simplicité plus naïve. Il y a des prières pour toutes les personnes et pour toutes les circonstances; il y en a même une contre les mauvais juges: contra Judices male agentes , on était fort processif à cette époque.
Les messes pour les morts sont aussi plus nombreuses; il y en a pour toutes les catégories de défunts, une entre autres très touchante pour un ami, pro amico .
Mais tout cela, Messieurs, n’a pour vous qu’un intérêt secondaire. Retenez seulement, avec la publication du calendrier Lyonnais au moyen age, pour vous en servir au besoin, le détail historique que nous a fourni ce missel, à savoir: la fondation par Pierre Vernin de la chapelle de Saint-Pierre à Saint-Germain-Laval, dans les dernières années du XIVe siècle.
Référence : 17 P.274-275
Thème 1 : restauration
Thème 2 : Architecture
Lieux : Charlieu
BD, Tome III, Charte de Marie de Berry relative â la garde du château de Chenereilles. – Communication et don de M.Vincent Durand., pages 44 à 46, Montbrison, 1885.
Charte de Marie de Berry relative â la garde du château de Chenereilles. – Communication et don de M.Vincent Durand.
M.. Vincent Durand donne lecture. de la charte suivante, qu’il a trouvée en dépouillant d’anciens papiers de famille et dont il fait hommage à la Société
Marie de Berry, ayant pouvoir de son mari le duc de Bourbonnais (Jean 1er; alors prisonnier en Angleterre), distrait 15 feux des mandements de Saint-Bonnet-le-Château, Marols, Saint- Marcellin et Monsupt, pour faire guet et garde au chateau de Chenereilles, récemment mis en état de défense par Aimé Vert, bailli de Forez.
3 février 1429 (1430 n. st.) Marie de Berry, duchesse de Bourbonnais et d’Auvergne, contesse de Forès, de Montpancier, dame de Beaujeu, ayant povoir de Monseigneur, à noz amez et feaulx conselliers, les gens des comptes de Forès à Montbrison, salut. De la partie de notre amé et feal consellier messire Amé Vert, chevalier, seigneur de Chananelles, et bailli de Forès, nous a esté humblement exposé que feu notre tres chier seigneur et pere le duc Loys, cuy Dieu perdoint, en son vivant lui donna licence et congié de fortiffier le dit lieu de Chananelles et que depuis ledit octroy, a icellui exposant tellement procedé à l’cdîflice et fortifficacions dudit lieu et fait fossaier tout autour, en telle maniere qu’il est à present fort et deffensable ; mais il est vray que, combien que ledit exposant a bonne voulenté de le faire bien garder comme raison est, toutes voyes, obstant ce que en le mandement où est ledit lieu saul[vaige] n’a aucuns hommes justiciables, au moins que lui soient tenuz à faire guet et garde, il ne pouroit bonnement souffire à la garde de sadite place, se sur ce [par nous] n’estoit pourveu de notre grace ; et pour ce nous a très humblement requis et supplié que, consideré ce que ledit lieu de Chananelles est assis en les chastelleries de [Saint] Bonnet le Chastel, de Marolz, de Saint Marcellin et de Mont Seur, et qu’il y a longue distance de pais dudit lieu jusques auxdites chastelleries, et que [le mandement] d’icelles ehastelleries s’estent en et dedans la perroisse dudit lieu de Chananelles, et que les perroissiens et babitans d’icelle ont acoustumé de [se retraire] plus souvent dedans l’ostel dudit bailly qu’allieurs depuis le temps de ladite fortifficacion en ça, nous lui vuellons octroier des hommes [et su]bgiez de mondit seigneur jusques au nombre de quinze habitans de ladite perroisse ès plus prochains lieux de sondit hostel, pour faire le guet et garde en sadite place. Savoir vous faisons que, pour les bons et agréables services que ledit baîlly a faiz à mondit soigneur et à nous ou temps passé et esperons [qu’il fera au] temps advenir, informée que les forteresses de mondit seigneur dessus dites se pevent bien et souffisamment passer du nombre du guet que ledit bailli requiert, à icellui notre consellier avons octroyé et octroyons que Jehan de la Goute, du mandement dudit Saint Bonnet, Guillaume de la Forest, du mandement de Marolz, Colas de Lesieu, du mandement de Saint-Marcellin, Thamien de la Farge et Andrieu du Chier, Mathieu Bory, Andrieu Molin, Jehan de la Faverge, Mathieu du Bocz, Mathieu Perriere, Pierre d’Appagnieu, Jehan de Brullos, Bathet d’Orliers, Jehan Coquant et Andrieu Maignin, du mandement dudit Mont Seur, tous perroissiens de l’esglise dudit Chananelles (1), soyent tenus d’ores en avant de faire le guet et garde en ladite place de Chananelles par manière de prest jusques à la venue de mondit seigneur et tant comme il plaira [à] mondit seigneur et à nous, et tout sans prejudice des drois et prerogatives de mondit seigneur orez ne pour le temps advenir. Et voulons, et nous plaist que, par le temps que lesdits quinze habitans feront le guet et garde audit lieu de Chananelles
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(1) Les lieux de la Goutte, la Forest, Alésieu, la Farge, Faverge, le Bost, la Périère, Apagnieu, Brouilloux, Ulîec, sont encore autant de hameaux de la commune de Chenereilles.
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qu ‘ils soient tenuz exemps, frans et quictes de le faire esdites places de Saint Bonnet le Chastel, Marolz, Mont Seur et Saint Marcellin. Si vous mandons que de notre presente grace et octroy laissez, faciès et souffrez joir et user plainement et paisiblement sans contredit notre dît consellicr jusques à la venue de mondit seigneur, comme dît est, ou que autrement par nous en soit ordonné. Car ainsi nous plaist-il estre fait et à icellui notre consellier l’avons octroyé et octroyons de grace especial par ses presentes, pourveu toutes voyes qu’il sera tenu de les presenter et faire enregistrer ès livres et papiers de notre dite chambre des comptes à Montbrison, affin que ses successeurs ne puissent pretendre cause d ignorance du contenu en icelles, ne entreprandre aucune chose prejudiciable à mondit seigneur, et à nous, au contraire. Donné à Sury le Bois, le tiers jour de fevrier l’an de grace mil CCCC vint et neuf.
Par madame la duchesse, maistre Oudart, Cleppier, president en Bourbonnois present,
CHAPPERON.
Au dos : Pour le bailli de Forès.
La lettre du guet de Chanalheles.
(Original, parchemin, jadis scellé, un peu altéré par l’humidité).
Référence : 3 P.44à46
Thème 2 : Archives
Référence : 3 P.126à129
Thème 2 : Architecture
Lieux : St Victor sur Loire et du Châtelet
BD, Tome III, Charte inédite concertant les églises de Saint-Victor-sur-Loire et du Châtelet. – Communication de M. Vincent Durand., pages 126 à 131, Montbrison, 1885.
Charte inédite concertant les églises de Saint-Victor-sur-Loire et du Châtelet. – Communication de M. Vincent Durand.
Il est donné lecture de la note suivante de M. Vincent Durand, qui a écrit pour s’excuser de ne pouvoir se rendre à la séance :
» La Mure a publié dans les Preuves de son Histoire ecclésiastique du diocèse de Lyon, p. 298, la donation faite par Hugues, archevêque de Lyon, des églises foréziennes de Saint-Victor-sur-Loire et Sainte-Foy du Chatelet, à la célèbre abbaye de Conques on Rouergue, alors gouvernée par l’abbé Bégon III. Le mème titre figure avec de légères variantes dans le Cartulaire de Conques édité on 1879 par M. Gustave Desjardins; il y porte le n° 502 et y est rapporté aux années 1097 à 1106. Cette charte doit être vieillie de plusieurs années, car Blain, doyen, et Albert, archidiacre de Lyon, dont elle porte les souscriptions, avaient déjà fait place en 1095 à de nouveaux titulaires (1).
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(1) Girin le Chauve. successeur de Blain, parait comme doyen de Lyon en 1095 (Gallia Christiana, t. IV. col, 104)., et la même année, on trouve Bérard revètu de la dignité d’archidiacre (Gall. Ohrist., t. II, instrum., col. 110. – Chaix de Lavarène, Monumenta pontificia Arvernioe, p. 433). D’autre part, l’abbé Bégon III. élu en 1087. fut déposé au Concile de Clermont en l095 et replacé à la téte dii monastère de Conques en 1097: mais le synchronisme établi entre lui et le doyen Blain fait voir que la donation de Saint-Victor et du Châtelet se rapporte à la première partie de son abbatiat. La date de l’acte semble donc comprise entre les années 1087 et 1095.
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» Le même cartulaire renferme, sous le n° 506, un autre document depuis longtemps signalé par M. Chaverondier à l’attention des érudits foréziens (2). Par cet acte, Hugues Talabaz, Fulcrende sa femme, Ponce et Berard ses neveux renoncent entre les mains de Gauzbert, prieur du Chatelet, à tous leurs droits en l’église de Saint-Victor et dépendances. Gaudemar Bermund et Gaudemar Charpinel, Carpinellus, font pareil abandon en ce qui les concerne. Enfin, Jean Charpinel reconnaissant le bon droit de l’église de Sainte-Foy et se soumettant à la décision d’Humbaud, archevêque de Lyon, Gaucerand, évêque de Langres, Bérard, évêque de Macon, Jossaldus, évèque de Chalon, et Hugues, abbé de Beaulieu. délaisse aux religieux ladite église de Saint-Victor, telle que son oncle André l’avait donnée précédemment. La charte est souscrite par Trutbert chantre, Guillaume Bernon, Comarque, Rancon de Royans, de Roianis, Ponce 4e la laye, Guillaume de Curait et Astier Ai’te illala. Elle n’est pas datée, M. Desjardins la place sous les années 1121 à 1125.
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(2) Catalogue des ouvrages relatifs au Forez et au département de La Loire, t. II p. 129.
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J’ai trouvé dans les papiers de La Mure, conservés à la bibliothèqne de Montbrison, le texte d’une troisième charte relative aux possessions foréziennes de l’abbaye de Conques. C’est une transaction par laquelle l’église de Lyon abandonne à celle-ci tous ses droits sur les églises de Saint-Victor et du Châtelet, à condition que chaque année, le quatrième jour après la Toussaint, les religieux feront servir au chapitre un repas tel qu’il est de coutume pendant la semaine. Ce document paraît avoir été connu des auteurs du Gallia Christiana, ou l’on trouve (t. IV, col. 201) cette mention : » Mallenus [decanus Lugdunensis]…. una cum capitulo Lugdunensi, coram Amedeo archiepiscopo, transegit cum ecclesia Sanctae Fidis, subscribente Gauselino Sanctae Fidis abbate. » Mais il n’avait pas été publié, que je sache, jusqu’à présent (1) et, d’autre part, il résulte de renseignements pris à Rodez que l’original vu au XVIIe siècle a péri, ou du moins est inconnu dans les dépôts qui ont recueilli les épaves du chartrier de Conques.
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(1) La société des lettres, sciences et arts de I’Aveyron vient de l’insérer dans ses actes, d’après la copie que j’ai adressée à M. l’abbé Cérès.
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» Il me semble donc utile de reproduire dans le Bulletin la pièce dont il s’agit. Son intérêt ne se borne pas à notre province, mais elle peut servir à perfectionner la suite chronologique des abbés de Conques ; elle démontre en effet, par des synchronismes nettement établis, et conformément aux indications du Gallia Christiana. l’existence d’un abbé Gaucelin, successeur de Boniface et distinct de celui du même nom vivant en 1190 (1).
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(1) Gallia Christiana, t. I, col 245 . – G. Desjardins, Cartulaire de l’abbaye de Conques, Introduction, p. xlv.
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» La copie retrouvée dans les papiers de La Mure parait faite avec soin ; cependant il y a quelques petites taches, et l’orthographe est probablement rajeunie. J’ai indiqué en note les corrections que j’ai cru devoir introduire dans le texte.
1145-1147(2).
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(2) Ces dates extrèmes sont celles de la nomination de l’archevèque Amédée en qualité de légat apostolique (Gallia Christiana, t. IV, col. 119), et celle de sa mort, fixée par la plupart des auteurs a l’année 1147. Voir la charte rapportée aux environs de I’an 1145 par M. Guigue, Documents inédits pour servir à l’histoire des Dombes, faisant suite à l’histoire d’Aubret, n0 XXXV ; on y retrouve les souscriptions de Matlenus, doyen de Lyon, Héraclius archidiacre, llyo, abbé de Saint-Just, Girin, dapifer et Guy, sacristain.
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Accord entre l’Eglise de Lyon et les religieux de Conques, touchant les églises de Saint- Victor-sur-Loire et du Chatelet.
Notum sit omnibus in quorum manibus preasens cartha pervenerit (3} quod controversia quae inter Lugdunensem et Colchensem ecclesiam Sanctae Fidis super medietate ecclesiae Sancti Victoris diu agitata fuerat, utriusque consensu hoc fine terminata est. Venerabilis siquidem ecclesia Lugdunensis quidquid juris in ecclesia 5anctî Victoris habebat religiosis fratribus in monasterio Sanctae fidîs Domino servientibus lihere concessit et tam illam ecclesiam quam ipsam de Castello, caeteraque omnia quae fratres Conquenses in Lugdunensi archiepiscopatu possidebant vel Domino donante legitime adepturi erant, sub sua tuitione et protectione suscepit : hac lege et hoc tenore, ut singulis annis, quarta die festivitatis Omnium Sanctorum, fratres Lugdunenses a Conchensibus in refectorio generaliter, sicut septimanario die fieri solet. procurentur (1) Hoc totum factum est in generali Cappitulo Iug., praesente domino Amedeo archiepiscopo Et ego Amedeus, Dei gratia archiepiscopus , Appostoliecae sedis legatus, praenominatas (2) ecclesias de Castello et de sancto Victore cum appendiciis suis Iaudo et concedo Domino sanctae Fidei et abbati G. et monachis tam praesentibus quam futuris, retento nostro annuali censu, octo videlicet solidorum ; retentis etiam sinodo et paratis secundum morem aliarum ecclesiarum. Signum Malleni (3) Lugdun. Decani, Ulionis abbatis sancti justi, Herraclii archidiachoni (4) , Girini dapiferi, Guidonis sacristae, Poncii magistri. Signum Gaucelini abbatis Sanctae Fidis, Odonis camerarii, Petri magistri, Joannis monachi, Giraldi cappellani.
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(1) Mss., procurent.
(2) Mss., pernominatas.
(3) Mss., Mallerii.
(4) Heraclius de Montboissier , deuxième successeur de l’archevèque Amédée.
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Extrait dudict contract de transaction et donnation escript en parchemin en bonne et deues forme, avec trois sceaux de cire pendant en icelles, à nous notaires et tabellions royaulx de la ville de Conques soubssignez exhibés et retirés par monsieur mre Jean Madrieres, chanoine ouvrier au chappitre abbatical Saincte-Foy de Conques et scindicq d’iceluy, par luy retiré apprès deue collation faicte. A Conques, le 24 septembre 1647. Signé Fualdès, notaire royal. Ay exhibé et retiré ledict acte, iceluy remis dans les archives du chappitre ledict jour. Madrieres, scindicq.
Nous , juge de Conques, soussigné, certifions à tous ceux qu’il appartiendra que Mes Anthoine et Pierre Fualdès sont notaires royaulx habitans dans la présente ville , et que foy est adjouttée aux actes par eux receus. En foy de quoy, nous sommes soubsignés et apposé le sceau de monseigneur l’abbé, seigneur dudict Conques, le vingt cinqiesme aoust mil six cents cinquante quatre. Masson, juge.
(bibliothéque de la ville de Montbrison. – Papiers du chanoine de la Mure, t. III, p.36).
M. Testenoire-Lafayette dit qu’il serait curieux de savoir à quelle localité appartient le nom de Furan porté par un des témoins de la charte n° 506 du cartulaire de Conques, que vient de citer M. Vincent Durand; car il ne trouve nulle part la preuve que Saint-Etienne se soit appelé Furanum ou Furania. comme le racontent tous les vieux chroniqueurs Stéphanois. M. Testenoire estime qu’en l’absence de documents très anciens, cette appellation de Furanum pour Saint-Etienne doit être mise en suspicion, ainsi que celle de Castrum Vari pour. Saint-Bonnet-le-Château.
M. le comte de Poncins fait observer que le nom de Furan se trouve encore dans une charte publiée dans les preuves du la Mure-Chantelauze (T. III, page 32).
M. Testenoire-Lafayette dit que la région dont il est fait mention dans la communication de M. Vincent Durand, Saint-Victor-sur-Loire et le Chatelet, pourrait servir de but à l’excursion de l’année prochaine, en y joignant Essalois, Cliamble, les Camaldules, Notre-Dame de Grâces. Il y aurait peut- être lieu de s’occuper, dès maintenant, des mesures à prendre pour préparer cette visite.
Référence : 3 P.381à384
Thème 2 : Archives
BD, Tome III, Charte inédite de Jean II, duc de Bourbon, contenant donation de divers biens au cardinal de Bourbon son frère, ommunication de M. Bertrand, vice-président de la Société d’Emulation de l’Allier., pages 381 à 384, Montbrison, 1886.
Charte inédite de Jean II, duc de Bourbon, contenant donation de divers biens au cardinal de Bourbon son frère, ommunication de M. Bertrand, vice-président de la Société d’Emulation de l’Allier.
M. Vincent Durand s’exprime ainsi :
M. Bertrand, vice-président de la Société d’émulation de l’Allier, dont vous n’avez pas oublié les savantes communications, veut bien m’adresser, pour être placée sous les yeux de la Société, une curieuse charte de Jean II, duc de Bourbonnais et comte de Forez, qu’il a cru de nature a vous intéresser et qui n’intéressera pas moins, j’en suis sûr, nos confrères lyonnais.
Par cette charte, en date du mois de février 1485 (1486 n. st.), le duc donne au cardinal Charles de Bourbon, archevêque de Lyon, son frère, la seigneurie du Bois d’Oingt en Lyonnais et les dîmes de Cbambéon, Saint-Héand et Saint-Marcellin en Forez. Bien que l’instrument original de cette donation n’eût pas encore été retrouvé, elle n’était cependant point restée complètement inconnue. Plusieurs chartes faisant partie des titres de Forez et de Bourbonnais s’y rapportent et prouvent qu’elle fut suivie d’exécution (1). Mais ce que l’on ne savait pas, ou du moins moins ce que personne n’a signalé à ma connaissance, c’est que la libéralité du duc eut pour objet d’aider son frère à construire dans sa cathédrale la magnifique chapelle de Bourbon, commencée cette même année 1456 (2).
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(1) 1486, 24 juillet. – Procuration du cardinal de Bourbon pour passer un accord avec le duc son frère, au sujet de la terre du Bois d’Oingt. – Huillard-Bréholles ét Lecoy de la Marche, Titres de la maison ducale de Bourbon, n° 6957.
1486, 3 août. – Accord entre les mêmes; contenant remise au duc de la terre du Bois d’Oingt contre une rente de 400 livres tournois. – H.-Bréh., n° 6961.
1487, 27 octobre. – Le duc de Bourbon ayant cédé par acte de la veille (n0 7003), l’usufruit des terre et dîmes de Saint Marcellin à Antoine de Lévis, mande à ses officiers de mettre celui-ci en possession de la terre, et de lui payer une somme annuelle équivalente au revenu des dîmes, actuellement engagées au cardinal de Bourbon. – H.-Bréh., n° 7004.
1488 (après le 1er avril). – « Déclaration de l’accense des dismes » (dîmes des blés de Saint-Héand, Saint-Marcellin et Chambéon) « qui par cy devant avoient esté baillez par feu Monseigneur le duc Jehan à Monsr le cardinal ». – H.-Bréh., n° 7016. Cf. n° 7025.
(2) La Mure-Chantelauze, t. II, p. 406.
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Voici la charte communiquée par M. Bertrand :
JEHAN, duc de Bourbonnois et d’Auvergne, comte de Clermont, de Forest, de l’Isle-Jourdain et des Villars, seigneur de Chastel-Chinon, de Nonnay et de Roche-en-Rinier, Per et Chamberier de France, savoir faisons à tous presents et à venir que, pour la grande singulière amour que nous avons de nostre très chier et très amé frère messire Charles, cardinal de Bourbon, archevesque de Lyon, et considerant la grande et fervente devotion que notre dit frère a à son eglise de Lyon, en laquelle il a deliberé faire bastir et ediffier une belle et devote chapelle, et en icelle faire certaine fondation pour le salut des ames de ses predecesseurs et nostres, laquelle fondation il ne peut bonnement faire sans nostre aide, pour ce principallement qu’il ne tienne pas rentes, dixmes et autres choses à vendre pour y employer, ainsi qu’il nous a fàit remonstrer, à cause de quoy nous voulons et desirons lui subvenir en ce, affin aussy d’estre participans ès oraisons et bien faiz qui seront celebrez en lad. chapelle, avons deliberé de luy bailler aucunes pieces aptes et propices pour convenir et employer à ladite fondation ; et à ceste fin avons fait visiter le fait de nostre domaine et, entre autre chose, avons trouvé que, pour le plus seant et opportun, lui pouvons bailler la place, terre et seigneurie du Bois d’Yoin au pays de Lyonnois, qui est hors de nos pays, terres et seigneuries, et les dixmes de Chambeon, St-Huyan (1) et St-Marcellin, qui autrefoiz ont eté de ladite Eglize de Lyon. Pour ces causes et autres à ce nous mouvans, de nostre certaine science et propre mouvement, avons donné, octroyé et transporté, donnons, octroyons, cedons et transportons par ces presentes à nostre frère le cardinal nostre dite place, terre et seigneurie du Bois d’loin, avec la justice, hommes, rentes, domaines et autres droitz et appartenance quelconque, et pareillement lesdites dixmes à nous deuz esdits lieux, mandemens et dismeries de Chambeon, St-Hugan et St-Marcellin, tout ainsy que nous et nos predecesseurs avons accoustumé de les prendre et percevoir esdits lieux et chacun d’iceux, soient bledz, vins ou charnaiges, pour les avoir par luy et les convertir en la fondation dessusdite, tout ainsy que nous mesme eussions pu faire avant ce present transport, lequel nous voulons et declarons estre et demourer à tousjours mais vallable, et amortissant quant à nous, et dès maintenant consentant à l’amortissement desd. rentes, cens et dismes, en temps qu’il en est et seroit besoing qu’elles soient amorties par Monseigneur le Roy, pour les convertir irreceveablement (irrévocablement ?) à lad. fondation ; promettant en parolle de prince non jamais venir ou contraire. Si donnons en mandement, par ces mesmes presentes, à noz amez et feaulx gens de nos Comptes et à tous noz autres justiciers et officiers et chacun d’eulx, si comme à luy appartiendra, que nostredit frère et ceulx qui de luy auront cause ilz laissent et souffrent joir et user de ladite terre, place et seigneurie du Bois d’Ioin et desdites dixmes de Chambeon, St-Hayan et St-Marcellin, et chacun d’iceulx, orez et pour le temps advenir, plainement et paisiblement, sans leur faire ne souffrir estre faite, orez ne pour le temps avenir, aucun destourbier ou empeschement au contraire. Et affin que ce soit chose ferme et stable à toujours maiz, nous avons fait mettre et apposer notre scel à sesdites présentes. Donné en nostre chastel de Molins, au mois de fevrier, l’an de grace 1485. Et au reply desdites lettres est escript: Par Monseigneur le duc, les evesques de St-Pons et d’Orange, le sr de Culant et autres presens, et signé BERRY; et sont scellés à lacz de soie et cire verte, et au dos d’icelles est escript ce qui s’ensuit, c’est assavoir :
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(1) Ici et plus loin il faut lire Saint-Hayan.
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Viso quodam instrumento eri passato concordata (concordati?) coram Johanne Bergier et Antonino de Rozay, notariis regiis, per Aimonem Saulnier, scutifferum, procurat[or]io nomine reverendissimi in Christo patris et domini domini Karoli de Borbonio cardinalis, presentium impetratoris, super recuperacione domus [et terre du Bois] d’Yoin, nec non decimarum de Chambeon, Sancti Hayam et Sancti Marcellini in comitatu Forezii (1), expedite et registrate fuerunt presentes littere in camera compotorum domini nostri ducis Molinis, de precepto dominorum dicte camere, die quarta mensis Augusti, anno Domini millesimo 4o octagesimo sexto. Sic signatum.
E. CORVILLIER (2).
(Bibliothèque nationale. Clairambault, vol. XXI. Copie, papier).
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(1) Cet accord est sans doute celui signalé en note ci-dessus. Huillard-Bréh., n° 6961.
(2) Il est probable que ce nom doit être lu Cornillier. Voir Titres de la maison-ducale de Bourbon, à la Table.
Référence : 13 P.91à130
Thème 2 : Archives
Lieux : Sury le Comtal
Thème 2 : Archives
Référence : 25 P.257à280
Thème 2 : Archives
Lieux : St Bonnet les Oules, Bussy la Payle, La Bouteresse
Référence : 1, p.50
Thème 1 : transcription de texte
Thème 2 : Bibliothèque
Lieux : St Bonnet le Château
Référence : 1, P.256-257
Thème 2 : Archives
Lieux : Boën
Référence : 7 P.418à436
Thème 2 : Bibliothèque
Lieux : St JEAN BONNEFONTS
Date : 1989
Thème 2 : Vie de la société
Date : 1981
Thème 2 : Vie de la société
Référence : 31 P.228à231
Thème 2 : Architecture
Lieux : Forez
Référence : 38 P.153à159
Thème 1 : théatre
Thème 2 : Architecture
Lieux : Pouilly les Feurs
Référence : 1, P.435À437
Date : 13181787
Thème 2 : Bibliothèque
Lieux : Sury le Comtal
BD, Tome II, Chauffage de la salle, page 184, La Diana, 1882-1883.
Chauffage de la salle.
M. le Président annonce que les travaux de pose d’un thermostat dans la salle de la Diana seront commencés dès demain. Le fournisseur assure qu’avec son système, on pourra maintenir la chaleur du vaisseau à 10 ou 15 degrés au-dessus de zéro, ce qui paraît suffisant.
Référence : 1, p.464-465
Date : 251790
Thème 2 : Bibliothèque
Lieux : Sury le Comtal
BD, Tome V, Cheminée de la Commanderie de Saint-Jean des Prés, à Montbrison. – Communication de MM. Jannesson et Rochigneux., pages 225 à 227, La Diana, 1890.
Cheminée de la Commanderie de Saint-Jean des Prés, à Montbrison. – Communication de MM. Jannesson et Rochigneux.
M. le lieutenant Jannesson dépose sur le bureau une brique historiée tirée de sa collection et fait à ce sujet la communication suivante en collaboration avec M. Rochigneux :
« L’objet que j’ai l’honneur de mettre sous vos yeux faisait partie, il y a peu d’années encore, d’une ancienne cheminée bâtie dans la grande salle, la plus occidentale de l’aile sud, des bâtiments de la commanderie de Saint-Jean des Prés, à Montbrison, au premier étage. Cette cheminée dont nous donnons le dessin, était particulièrement remarquable par son manteau qui se composait de cinq claveaux en terre cuite.
Les claveaux extrêmes, seuls, sont encore en place; le plus considérable, celui de gauche, n’a pas d’ornements; celui de droite, plus petit et de forme irrégulière, est décoré d’un écusson imprimé en creux et chargé d’une fleur de lys et d’une bordure.
Quant aux trois claveaux du centre, tous semblables, ils ont disparu, mais j’ai pu me procurer l’exemplaire que je viens de vous montrer. La décoration peu saillante de cette brique figure un fenestrage rayonnant et doit être datée du XIVe siècle. Nous ne pensons pas toutefois que la cheminée elle-même soit de cette époque; en effet, le style du reste du bâtiment et la diversité des claveaux autorisent au contraire à croire qu’il s’agit d’une construction de la fin du XVe ou du commencement du XVIe siècle : les briques historiées auraient donc ainsi été réemployées (1).
Autre particularité. Sur le crépi du fond de la cheminée, on a gravé à la pointe deux écussons : l’un chargé d’un sautoir, l’autre de deux chevrons. Or ce dernier blason se trouve reproduit en relief sur la hotte d’une cheminée du XVIIIe siècle édifiée dans la salle voisine, sur l’emplacement d’une large ouverture faisant primitivement communiquer les deux pièces. Cet écusson posé sur une croix de commandeur, est timbré d’une couronne de marquis et entouré du cordon perlé de l’ordre de Malte. Ces armes sont évidemment celles du commandeur qui fit exécuter les dernières réparations à la cheminée dont il est question plus haut (2). »
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(1) Le musée de la Diana possède d’autres spécimens de claveaux historiés en terre cuite; ces carreaux représentent dans un quadrilobe les armes d’Anne Dauphine, comtesse de Forez. Ils appartiennent à la deuxième moitié du XIVe siècle.
(2) D’après des renseignements obligeamment communiqués par M. V. Durand, les deux blasons ci-dessus, incomplets du chef, seraient : 1° celui du commandeur Gabriel de Montagnac de Chovance, l’antépénultienne commandeur de St-Jean des prés, cité vers 1770. (D’azur au sautoir d’or, à l’étoile du même en chef) ; 2° celui du dernier commandeur, Pierre-Paul-Alexandre de Monspey, connu dès 1783 (D’argent à deux chevrons de sable, au chef d’azur). La présence des deux blasons tient peut-être à un lien de parenté entre les deux dignitaires ou à l’exécution tardive des volontés du premier ?
Référence : 5 P.225à227
Thème 2 : Architecture
Lieux : Commanderie St Jean des Prés
Référence : 38 P.214à252
Thème 1 : geographie
Thème 2 : Archives
Lieux : St Martin d'Estreaux
Thème 2 : Archives
Lieux : Chevrières en Forez