Référence : 26 P.519à526
Thème 1 : sculpture, objet de culte, triptyque
Lieux : La Ricamarie
Référence : 56 P.79à86
Date : 1995
Thème 2 : Bibliothèque, archéologie
Lieux : Loire
Thème 2 : Bibliothèque, archeologie
Lieux : Feurs, charlieu
Référence : 08:55,3
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Forez, Feurs, Roanne
Référence : 43 P.62à65
Date : 1972
Thème 2 : Archéologie, bibliothèque
Date : 1975
Thème 2 : Archéologie, bibliothèque
Référence : 54 P.401à412
Thème 1 : origine, plan
Thème 2 : Archives
Lieux : Veauche
Référence : 39 P.147à164
Thème 2 : Archives
Lieux : Montbrison
Référence : 60, p. 87 à 90
Date : 2001
BD, Tome VI, Cimetière de la Croix de Sainte-Agathe, à, Savignieu. – Communication de M. T. Rochigneux. – Observations de M. Vincent Durand., pages 206 à 212, La Diana, 1892.
Cimetière de la Croix de Sainte-Agathe, à, Savignieu. – Communication de M. T. Rochigneux. – Observations de M. Vincent Durand.
M. Rochigneux s’exprime en ces termes :
J’ai eu l’occasion, il y a quelque temps, de faire sur le territoire de la commune de Savignieu, en la compagnie de MM. Brassart, Gabriel Morel et Boulin, une constatation me paraissant présenter un intérêt archéologique tout spécial : il s?agit de la découverte, loin de toute agglomération moderne de quelque importance, d’un cimetière antique enfermé dans une enceinte fortifiée ; son emplacement porte dans le pays le nom significatif de cimetière de la Croix de Sainte-Agathe ou seulement fort de Sainte-Agathe. Resté propriété communale jusqu’à la date de 1823, époque où il fut mis à l’enchère et acheté par M. Régis de Meaux, ce lieu-dit fait aujourd’hui partie de la ferme de Bel~Air, située à 150 mètres en midi, et des domaines de Merlieu qui sont la propriété de notre éminent collègue, M. le vicomte de Meaux. Il porte les n os 314 et 334, section A dite de Vergnon, du plan cadastral de Savignieu.
Le cimetière de Sainte-Agathe occupe le point culminant et un des angles de direction d’un petit plateau qui domine le cours de l’Escotayet et une assez vaste étendue de plaine, à l’ouest, au nord et à l’est. Il présente une double pente en est et ouest et, dans son ensemble, affectait autrefois, si nous nous en référons aux données du plan cadastral, la forme d’un losange plus particulièrement allongé vers le levant avec une sorte de redan tourné vers le sud-est (1). La face orientale est aujourd’hui complètement bouleversée et l’on ne remarque sur son emplacement nul mouvement de terrain révélateur, mais le fossé nord remplacé par un chemin déjà ancien est assez apparent ; celui d’ouest est aussi parfaitement reconnaissable, toutefois le glissement des terres d’amont et des nivellements intentionnels en auront bientôt fait disparaître la trace. Quant au fossé du midi, presque intact ainsi que son prolongement sud-est, il offre l’aspect d’un petit vallon dont la coupe donne plus de 15 mètres d’écartement au sommet sur près de 5 mètres de profondeur, avec des talus assez rapides. Les dimensions extrêmes du terrain ainsi délimité sont 125 mètres de longueur environ sur 34 mètres de largeur.
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(1) D’après le parcellaire, deux amorces de chemins aujourd’hui supprimés traversaient cet emplacement dans le premier quart de ce siècle ; l’état actuel des lieux ne nous permet pas de juger s’ils étaient le prolongement des anciennes entrées de la fortification ou simplement des servitudes établies insensiblement, depuis l’abandon du cimetière, en vue d’abréger certaines distances.
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D’après le fermier, M. Bouchet, la tradition d’ancien cimetière prêtée à ce lieu était, avant la mise récente en culture, corroborée par l’existence de nombreuses cavités rectangulaires paraissant le résultat du creusement des anciennes fosses à inhumation et du tassement de leurs terres: comme preuve de ce dire, on voit actuellement sur le sol du cimetière des ossements humains que la charrue y ramène à chaque labour. Quant à l’appellation secondaire de Croix dite, nous ne savons pourquoi, de Sainte-Agathe, elle est justifiée par la présence, au point culminant du tertre, d’un socle carré en forme de pyramide tronquée aux angles rabattus, et d’un dé cubique à partie supérieure chanfreinée, qui portaient une croix de fer actuellement disparue : socle et dé gisent aujourd’hui renversés sur le massif de maçonnerie qui les portait jadis et sont menacés d’une dispersion et destruction prochaines.
J’estime, à défaut de tout document historique, qu’il convient de chercher dans la topographie des lieux, admirablement disposés pour une construction militaire, et aussi dans les conditions de voisinage, l’explication de l’établissement des défenses du cimetière ou fort de Sainte-Agathe. Autour de cette enceinte, en effet, mais plus particulièrement à l’est, sur une assez vaste étendue, les terres recèlent des substructions antiques et laissent voir épars à leur surface des blocs granitiques et basaltiques d’un petit appareil très régulier (1), des moëllons informes de calcaire tirés des affleurements de Merlieu, des cailloux de rivière entiers ou façonnés et équarris, des quartiers de béton de chaux, des tuiles à rebords en quantité, des briques en quart de cercle, des meules à bras, des fragments d’amphores, des poteries usuelles fines on grossières, de pâte jaune, grise, noire ou rouge, avec ou sans engobe, et des verroteries.
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(1) On y trouve pareillement en quantité de la menue pierre basaltique provenant vraisemblablement des buttes de Saint-Romain, Montbrison, ou du mont d’Isoure : nous ne nous expliquons point à quel usage ces matériaux auraient été affectés, si ce n’est à l’empierrement de quelque voie.
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Une source abondante et intarissable, aujourd’hui ramenée vers le bord d’un chemin, servait à l’alimentation de cette ancienne station; la voie Bolène, très rapprochée, y conduisait de l’est par un chemin de raccord également déplace, mais toujours fréquenté, qui passe, dans l’esprit des populations des alentours, pour avoir été l’ancien chemin de Feurs à Moind (1).
Ces conditions de voisinage immédiat et de proximité d’une station et d’une voie antiques, nous font conjecturer que la fortification a pu être établie à l’époque des grandes invasions barbares des IIIe et IVe siècles, pour servir de refuge aux habitants des environs et surtout pour défendre le passage de la voie Bolène et couvrir à distance les abords de Moind: son emplacement aurait, plus tard, été transformé en nécropole.
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(1) Le prolongement occidental de cette voie secondaire, dénommée par les riverains vieux chemin de Montbrison à Lyon, pourrait bien avoir été l’ancienne chaussée conduisant de la Bolène et de la Croix de Sainte-Agathe à la primitive agglomération montbrisonnaise, actuellement le faubourg de la Madeleine. Ce chemin modifié sur quelques points par suite de la création d’étangs, a son parcours jalonné d’antiquités romaines, notamment sur l’emplacement de l’ancien prieuré de Savignieu où l’on vient de découvrir de la tuile à rebords, des tuyaux de chaleur et des monnaies impériales.
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L’origine de cette nouvelle affectation ne peut, en l’absence de fouilles, être expliquée ni déterminée avec précision : nous présumons toutefois qu’elle doit être reportée à une époque antérieure à l’établissement du cimetière paroissial de Savignieu; les inhumations auraient persisté ensuite, sans que nous puissions également en découvrir le motif, et elles s’y seraient même continuées jusqu’en des temps rapprochés de nous. Nous en avons pour témoignage la découverte récente, sur les lieux, d’un fragment de poterie d’un usage funéraire, appartenant à Part du XVe au XVIe siècle, dont M. Brassart nous a fait remarquer l’analogie avec des produits céramiques presque similaires trouvés dans l’ancien cimetière de Saint-Germain-Laval et conservés dans notre musée.
D’après des renseignements communiqués obligeamment par MM. Élie et Gabriel Morel, le lieu dit de Sainte-Agathe était, il y a quelques trente ou quarante ans, l’objet d’une superstitieuse terreur; on y voyait, à la tombée de la nuit, danser des feux follets, et les enfants des fermiers des environs évitaient d’y passer dans la soirée tant leur esprit en était frappé d’épouvante. Ce phénomène était dû à la présence du phosphore s’exhalant des fosses à inhumations.
Nous appelons de tous nos vœux des fouilles qui très certainement amèneront des résultats fructueux. Qu’ils confirment ou modifient nos conjectures, ils seront, s’il n’y a pas eu violation des sépultures, précieux pour l’histoire de cette région.
M. Vincent Durand dit que les puissants fossés qui défendent le cimetière de Sainte-Agathe ne permettent pas de regarder celui-ci comme établi sur l’emplacement d’un camp de marche. D’autre part, sa forme irrégulière en losange est peu conforme aux habitudes romaines. Ce pourrait être un oppidum gaulois ou un château du haut moyen âge, avec ceinture de palissades couronnant le fossé. Des fouilles seules peuvent en décider.
Le nom de Sainte-Agathe se retrouve appliqué, dès le XVIe siècle, à une croix qui s’élevait sur la voie Bolène, en un carrefour formé par la rencontre du chemin de Messillieu à Moind et d’où se détache un autre chemin tendant au Poulailler. Elle portait aussi le nom de Croix Mialon ou Croix d’Ambrian (1). Bien que distante d’environ deux kilomètres en midi du lieu décrit par M. Rochigneux, il ne serait pas impossible qu’elle en eût tiré son nom, comme située sur un chemin y conduisant : c’est un fait dont on pourrait citer en Forez d’assez nombreux exemples.
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(1) Joltannes Rornio, de Brucheto in territorio de Ruphio, prope crucem vocalam Mialon sine d’Anbrion, juxta iter tendens de Bolena versus les Sales ex sero (13 mai 1441). (Terrier de Saint-Jean des Prés de Montbrison, signé de Conchis. Copie ancienne à la Diana, f° 379).
– Honesta et vidua mulier Ysabella Romieua, du Bruchet, relicta deffuncti Andree Servel, parrochie Modonii, el Ludovicus Romieu ejus filius…. videlicet medietatem quinque jornalatarum vinee vel circa, de responsione Johannis Romieu du Bruchet facta terario Conchiis folio xx, sitam in teritorio appelato de Ruphieu, prope crucem vocatam Myalon seu d’Ambrion nunc vocatam Sancte Aguete, juxta iter tendens de Bollena apud les Sales ex sero, et juxta viollum tendentem de Modonio apud Neycilliacum ex vento. (Terrier de Saint Jean des Prés, signé Vende et autres, 1506 à 1522, f° 201, Copie authentique à la Diana).
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Quant an cimetière lui-même, c’est peut-être celui d’une maladrerie de Sainte-Agathe, dont l’emplacement n’a pas été déterminé jusqu’ici. L’existence de cette maladrerie est établie par une curieuse charte du mois de juin 1301, faisant partie du fonds des titres de Forez aux Archives nationales. Martin de Montrond, frère donné, c’est-à-dire serviteur volontaire de la maladrerie de Moind, s’était marié à la nommée Bonjour, infirme de la maladrerie de Sainte-Agathe. La coutume voulait que le frère qui contractait mariage sortît de la maison et cessât d’avoir part à ses revenus. Moyennant le versement d’une somme de quatre livres de viennois, Martin de Montrond obtient dispense à cet effet et il est autorisé à continuer sa résidence dans la maladrerie de Moind et même à y recevoir sa femme, le plus secrètement possible, un jour et une nuit par semaine (1). Le site de la maladrerie de Moind, dont le patron était saint Lazare, près des eaux minérales, entre Moind et Montbrison, est parfaitement connu. Les termes de l’autorisation font voir clairement que la maladrerie de Sainte-Agathe était un établissement distinct, peut-être consacré aux lépreux du sexe féminin.
La séance est levée.
Le Président,
Cte de Poncins.
Le membre faisant fonction de secrétaire,
Eleuthère Brassart.
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(1) Archives nationales, p. 1402 3 , cote 1382. – Huillard-Bréholles, n° 1081. – Le texte original, obligeamment vérifié à ma demande par M. Alexandre Bruel, sous-chef de section aux archives nationales, porte : (Quum) Marlinus de Monte Rotundo, frater etdonatus domus infirmarie Modoini, contraxerit matrimonium cum Bona Die, infirma domus infirmarie Sancte Agathe, etc. Le mot infirma est certain. Toutefois, le mariage d’une femme atteinte d’un mal aussi justement redouté que la lèpre, avec un homme attaché, à la vérité, au service des lépreux, mais selon toute apparence non lépreux lui-même, paraît une chose si extraordinaire, la dispense accordée semble si peu conforme aux conditions sévères d’isolement imposées à ces malheureux, que je serais disposé à regarder le mot infirma comme ayant ici le sens d’infirmaria. Dom Carpentier, dans ses additions à Ducange, signale une acception analogue donnée parfois au mot leprosus : Leprosi etiam dicti, qui curam leprosorum agebant. (V. D.).
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Référence : 6 P.206à212
Thème 1 : Fouilles
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Savigneux
Référence : 10 P.140à142
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Montbrison
Référence : 3 P.379à380
Date : 1886
Thème 2 : Vie de la société
Référence : 3 P.380à381
Date : 1886
Thème 2 : Vie de la société
BD, Tome III, Circulaire de M. le Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, à propos d’un enquête sur les Assemblées générales de communautés d’habitants, pages 379 à 380, Montbrison, 1886.
Circulaire de M. le Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, à propos d’un enquête sur les Assemblées générales de communautés d’habitants.
M. le Président donne lecture d’une autre circulaire de M. le Ministre de l’Instruction publique :
Paris, le 26 octobre 1886.
Monsieur le Président,
Mes circulaires des 19 décembre 1884 et 11 janvier 1886 vous ont fait connaître les questions choisies par le Comité des Travaux historiques et scientifiques en vue d’amener des communications plus nombreuses à la Section des Sciences économiques et sociales.
Parmi ces sujets d’études figurait une enquête sur les Assemblées générales de communautés d’habitants.
Quelques mémoires me sont déjà parvenus sur cette question et leur examen attentif me suggère une réflexion que je tiens à vous soumettre. J’estime qu’il y aurait inconvénient à réserver, pour une étude distincte, les documents relatifs aux délibérations sur des intérêts religieux, et je crois devoir, en conséquence, inviter les personnes qui prépareraient actuellement des mémoires à ne pas négliger l’examen de ces délibérations. Dans le cas où celles-ci auraient motivé des réunions spéciales, il me semblerait utile d’indiquer ce que les réunions ont pu présenter de particulier au point de vue des convocations, de la présidence, du lieu et du mode de délibération, de la rédaction des procès-verbaux, etc.
J’ai l’honneur de vous prier, Monsieur le Président, de vouloir bien porter ce voeu à la connaissance des membres de votre société et de lui donner par les moyens en votre pouvoir toute la publicité désirable.
Recevez, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération la plus distinguée.
Le Ministre de l’instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes,
Signé: René GOBLET.
BD, Tome III, Circulaire de M. le Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, au sujet de la date de la réunion annuelle des Sociétés Savantes à la Sorbonne, pages 379 à 380, Montbrison, 1886.
Circulaire de M. le Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, au sujet de la date de la réunion annuelle des Sociétés Savantes à la Sorbonne.
M. le Président donne lecture de la lettre suivante de M. le Ministre de l’instruction publique et des Beaux-Arts :
Palais-Royal, le 16 octobre 1886.
Monsieur le Président,
Les Sociétés Savantes en relations avec le Comité des Travaux historiques viennent d’être consultées sur la meilleure date à donner aux réunions annuelles de la Sorbonne.
Les vacances de Pâques, vous le savez, ont été jusqu’ici l’époque adoptée pour les sessions des Sociétés des départements. Un certain nombre de Délégués, désireux de prendre part aux réunions de la Sorbonne, s’élèvent contre le choix de cette date qui ne leur permet pas de se rendre à Paris.
En conséquence, il a été question de reporter les sessions annuelles aux vacances de la Pentecôte.
Les Sociétés des Beaux-Arts étant intéressées au même titre que les Sociétés Savantes dans la question posée, je tiens, avant de prendre une décision, à connaître votre avis, et je vous serai obligé de me le transmettre dans le plus bref délai possible.
Recevez, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération la plus distinguée.
Pour le Ministre et par autorisation :
Le Directeur des Beaux-Arts,
A. KAEMPFEN.
La Société émet, à l’unanimité, le voeu que la réunion annuelle des Sociétés Savantes à la Sorbonne soit fixée aux vacances de la Pentecôte.
Référence : 2 p.21-22
Thème 1 : Inscription
BD, Tome II, Ciseaux attribués à Anne de France, duchesse de Bourbon, comtesse de Forez., pages 21 à 22, La Diana, 1881.
Ciseaux attribués à Anne de France, duchesse de Bourbon, comtesse de Forez.
M. Vincent Durand fait passer sous les yeux des membres de la Société une paire de ciseaux anciens, d’un travail très élégant et d’une forme peu ordinaire, qui lui appartiennent. Ils se composent de trois lames, mobiles sur un axe unique et munies chacune de son anneau particulier. La lame centrale, qui coupe des deux côtés, est plus longue que les autres ; elle mesure environ 16 centimètres.
L’extrémité de cette lame est découpée en fleur de lys et son anneau se termine par un double crochet formé de deux dauphins adossés. Les lames extérieures sont aussi découpées à la pointe en demi-fleurs de lys supportées par des volutes, et le point où elles se rattachent à leur anneau respectif est orné d’un dauphin. Des rinceaux courent sur les plats, et les biseaux des tranchants portent ces inscriptions en capitales romaines de la fin du XVe siècle, savoir, sur la première lame, IESPOER EN DIEV (J’espère en Dieu) et, sur l’autre, POVER VOES CERVS (Pour vos servis, ou Pour vous servir?)
M. Vincent Durand exprime l’opinion que ces ciseaux, où les fleurs de lys de France s’unissent au dauphin de Forez, ont pu appartenir à Anne de France, fille de Louis XI, mariée en 1473 à Pierre II, duc de Bourbon, et comtesse douairière de Forez de 1503 à 1522 (1). Il demande si les particularités orthographiques des légendes ne fourniraient point quelque indice sur le lieu où ils ont été fabriqués.
Cette communication donne lieu à un échange d’observations sur l’âge précis de l’objet présenté. Plusieurs membres émettent le voeu qu’un dessin en soit publié dans le Bulletin.
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(1) M. Louis Rony. avocat à Montbrison et membre de la Société, conserve de beaux panneaux du XVe siècle, sculptés aux armes de France et de Bourbon et provenant d’anciens bahuts qui ont peut-être fait partie du mobilier de la même princesse, mais peuvent être attribués avec une égale vraisemblance à sa tante et belle-soeur Jeanne de France, fille du roi Charles VII, mariée en 1452 à Jean II, due de Bourbon, morte en 1482.
Référence : 5 P.148à150
Date : 1889
Thème 2 : Architecture
Thème 2 : Architecture
Lieux : Verrières
BD, Tome V, Classement de l’église Notre-Dame de Montbrison et de la salle de la Diana au nombre des monuments historiques., pages 148 à 150, La Diana, 1890.
Classement de l’église Notre-Dame de Montbrison et de la salle de la Diana au nombre des monuments historiques.
M. le Maire de Montbrison a transmis à M. le Président copie de la lettre suivante, qui lui a été adressée par M. le sous-préfet :
Montbrison, le 5 août 1889.
Monsieur le Maire,
J’ai l’honneur de vous transmettre ci-après copie des instructions queje viens de recevoir au sujet de la conservation des monuments historiques.
« La loi du 30 mars 1887 a prescrit des mesures de conservation à l’égard des monuments et objets ayant un intérêt historique ou artistique ; le décret du 3 janvier 1889 a réglé les applications de cette loi.
« Conformément aux instructions de M. le Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, j’ai l’honneur de vous adresser, sous ce pli, trois exemplaires de la brochure contenant le texte de la loi et du décret précités ainsi que la liste des monuments classés.
« Les dispositions de cette loi et dudit décret sont applicables à l’église paroissiale de Notre-Dame et à la salle de « la Diana » à Montbrison.
« J’appelle particulièrement votre attention sur les articles 4, 10 et 11 de la loi. Il est très-important, en effet, sous peine de ne pas atteindre le but visé par le législateur, que l’administration soit toujours informée en temps utile, c’est-à-dire avant qu’il y ait eu commencement d’exécution ou de réalisation, de tout projet qui tendrait à détruire, aliéner, réparer ou modifier un monument ou un objet classé. Les projets ou les actes qui tomberaient sous l’application des art. 4, 10 et I1 de la loi précitée devraient m’être signalés d’urgence par vos soins, afin que M. le Ministre puisse exercer en temps opportun l’action civile qui lui est ouverte par l’art. 12 de la loi et l’article 20 du décret réglementaire.
« Vous devrez également porter toute voire attention sur les conséquences de la mesure de classement. Cette mesure prise par l’administration supérieure dans le but de protéger nos richesses nationales, ne doit pas avoir pour corollaire de supprimer les responsabilités et les charges qui incombent aux communes, établissements ou particuliers propriétaires de ces monuments.
« La surveillance et l’action de l’Etat ne sauraient. en effet, se substituer efficacement à celle que les autorités locales peuvent et doivent exercer quand il s’agit notamment de travaux d’entretien périodiques ou immédiats que réclame la conservation des édifices classés.
« Il importe donc de ne pas laisser s’établir cette opinion que le classement d’un monument a pour effet de transférer à l’Etat les responsabilités et les charges inhérentes à la propriété.
« Vous ne perdrez pas de vue que l’inscription d’un immeuble sur la liste contenue dans la brochure qui vous est envoyée implique le classement de tous les meubles devenus immeubles par destination qu’il renferme ; ces derniers ne peuvent étre l’objet d’aucun travail sans qu’il en résulte pour l’objet classé la modification quelconque visée par l’article 4 da la loi du 30 mars 1887.
« Ces immeubles par destination se trouvent, dès à présent, placés sous la sauvegarde établie par le législateur.
« Enfin, vous ne manquerez pas de remarquer que l’article 12 de la loi, par la place qu’il occupe dans le chapitre des objets mobiliers, semble restreindre à ces derniers les sanctions qu’il détermine, tandis qu’il les règle effectivement en ce qui regarde les immeubles aussi bien qu’en ce qui concerne les objets mobiliers. L’explication de cette anomalie réside dans ce fait que, dans le principe, la loi ne comportait aucune division. La division du texte en chapitres ne s’est opérée qu’au dernier moment et l’article 12 s’est trouvé placé sous une rubrique particulière, alors que la portée en est absolument générale.
« Je vous prie de vouloir bien donner communication de la présente lettre à M. le Maire de Montbrison et d’inviter ce magistrat à en faire part à M. le Président du conseil de fabrique de Notre-Dame et à M. le Président de l’association de « la Diana ».
« Un des exemplaires de la brochure ci-incluse devra être conservé dans les archives municipales de Montbrison.
« Les deux autres devront être remis à la Fabrique de Notre-Dame et à M. le Président de « la Diana ». Vous aurez soin de vous en faire délivrer un récépissé par tous les destinataires; ces récépissés mentionneront la communication faite aux intéressés de la présente lettre. »
Je vous prie de vouloir bien vous conformer aux instructions ci-dessus et, tout en m’accusant réception de ces brochures, me donner acte de la présente lettre.
Agréez, Monsieur le Maire, l’assurance de ma considération la plus distinguée.
Le Sous-Préfet,
Signé: CLESSE.
Pour copie conforme :
Le Maire,
CHIALVO, adjoint.
Référence : 1, p.41-42
Date : 1878
Thème 1 : protection
Thème 2 : Architecture
BD, Tome VI, Classement du château de Cousan, page 2, La Diana, 1891.
Classement du château de Cousan
M. le Président annonce que le château de Cousan est, depuis le 20 novembre dernier, classé au nombre des monuments historiques du département, conformément au vœu exprimé par la Société dans sa séance du 17 janvier 1889 (1).
_______________
(1) Bulletin de la Diana, T. V, page 8.
Référence : 33:55,2
Thème 2 : Architecture
Lieux : Sail sous Couzan
Référence : 49 P.225à233
Thème 1 : religieux, genealogie
Thème 2 : Archives
Lieux : Valbenoîte, St Etienne
Référence : 46 P.143à157
Thème 1 : impôt
Thème 2 : Archives
Thème 1 : religieux
Thème 2 : Archives
Lieux : Savignieu
BD, Tome V, Cloche de l’église de Roche. – Communication de M. Rochigneux., pages 85 à 98, La Diana, 1889.
Cloche de l’église de Roche. – Communication de M. Rochigneux.
M. Rochigneux fait la communication suivante :
La petite cloche de Clépé, dont M. Durand nous a donné la description dans la précédente séance, n’est point la seule originaire de l’ancien diocèse de Saint-Flour, qui soit venue s’échouer en pays de Forez : elle a une soeur dans le clocher de l’église de Roche.
Voici l’inscription de cette cloche, telle qu’elle nous a été communiquée par MM. les abbés Chomel et Faure, curé et vicaire, et M. Gabriel Griot, fabricien, auquel nous devons de nombreux renseignements sur les édifices et antiquités de la commune :
SANCTE MARTINE (1) ORA PRO NOBIS, L’AN 1780 J’AY ETE BENITTE PAR M. REYMOND, CURE, M. J.-B. BRAYAT, AVOCAT, JUGE ROYAL, PREVOT DE BOISSET, Il M. ALEXIS CHAPELLE, AVOCAT PROTECTEUR, M. LOUIS LAROQUE, NOTAIRE ROYAL, Il M. PIERRE CARRAYS, JURE, ~~ DECHARME, FONDEUR (2).
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(1) Saint Martin se trouve être à la fois le patron de Boisset et de Roche (V. A. Bruel, Pouillé des diocèses de Clernont et de Saint-Flour, page 222. – A. Bernard, Pouillé du diocèse de Lyon, à la suite des Cartulaires de Savigny et d’Ainay, p. 1031. – Ordo du diocèse de Lyon pour 1889, page 187).
(2) Cette cloche donne l’ut majeur et mesure 0m 70 de diamètre sur 0m 60 de hauteur.
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La simple lecture de cette inscription nous ayant donné la certitude qu’elle n’avait point été fondue pour la paroisse de Roche, nous times quelques recherches sommaires qui nous conduisirent à penser qu’elle pouvait provenir de Boisset, canton de Maurs (Cantal) ; toutefois peu convaincu encore, nous eûmes recours aux lumières de M. Vincent Durand pour obtenir un complément d’information. Celui-ci en écrivit immédiatement à notre savant collègue, M. Marcellin Boudet, président du tribunal de Saint-Flour, qui leva toutes nos hésitations en nous donnant des renseignements précis sur chacun des noms de lieu et de personnes cités dans l’inscription.
Pourquoi cette cloche se trouve-t-elle aujourd’hui si loin de son lieu de destination? C’est sans doute par la même cause que celle de Clépé. L’opinion, très plausible d’ailleurs, des personnes qui nous ont transmis la copie de l’inscription, est que cette cloche, échappée par hasard à la fonte, aurait été rachetée à l’Etat par le sieur Décharme, qui l’avait fondue ; celui-ci, moyennant le paiement d’une somme de 776 francs obtenue à l’aide d’une souscription, l’aurait revendue en 1803, date certaine de l’achat, à la fabrique de Roche, qui lui confiait cette année même le soin de refondre une des deux cloches qui meublaient précédemment le clocher de la paroisse.
BD, Tome VI, ., pages 114 à 117, La Diana, 1891.Cloches de Châteauneuf et de Saint-Maurice-sur-Dargoire. Communication de M. Boiron
Cloches de Châteauneuf et de Saint-Maurice-sur-Dargoire. Communication de M. Boiron.
M. Rochigneux, au nom de M. Boiron, développe des estampages pris sur des cloches des environs de Rive de Gier et donne à ce sujet les renseignements suivants :
Il existe dans le clocher de la chapelle rurale de Châteauneuf, annexe de la paroisse Saint Jean de Rive de Gier, une cloche fort intéressante : elle paraît, d’après sa décoration et ses dimensions, présenter quelque analogie avec la petite cloche de Chandieu, plus jeune de vingt un ans, dont il a été parlé dans le tome V du Bulletin, aux pages 346 et 347.
On lit sur- le haut de la cloche, en moyennes minuscules gothiques, d’une belle facture : lan mil cccccxxxvi ave Maria gratia plena d?us tecum benedicta tu imul (pour in mulieribus). Au dessous sont disposés quatre cartouches de dimensions inégales, mais tous d’un excellent dessin ; ils sont flanqués de pinacles et surmontés d’un arc en accolade. L’un représente une Résurrection, un autre saint Jean-Baptiste; enfin, les deux derniers contiennent deux figures de saints debout dont nous n’avons pu, malgré le bon état des matrices, reconnaître les attributs. Ces cartouches reposent directement sur un bandeau semé de fleurons entre lesquels se lisent, en petites lettres gothiques, les mots plusieurs fois répétés : te deum laudamus.
Sur la robe est une croix à branches égales dont trois divisions sont formées de fleurons; par suite d’insuffisance de semblables motifs sans doute, le bras droit seul se compose, de lettres gothiques formant, par leur assemblage, fortuit, le mot cum ou eum.
Les dimensions sont 0 m 50 de hauteur sur 0 m 60 de diamètre.
La grosse cloche de Saint Maurice sur Dargoire (1), canton de Mornant (Rhône), mérite d’être signalée dans le Bulletin de la Diana à cause du nom de sa marraine, apparentée et alliée elle même à des familles possessionnées en Forez, notamment à celles de Bouthéon, Bellegarde et la Liègue.
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(1) Saint-Maurice-sur-Dargoire est situé dans le voisinage du château de Riverie, jadis une des principales seigneuries de la maison de Bron. (V. sur cette famille, le travail de M. Vachez, intitulé: Bellegarde et la Liègue, dans le tome VII du Recueil de mémoires et documents publiés par la Société de la Diana, pages 1 à 64).
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Elle porte une inscription de trois lignes en caractères romains, ainsi conçue : (Croix élevée sur degrés) JESUS DEI PARE VIRGINI MARIE ET S. MAURICIO DETUM DEDICATUM + M FLORIS BLANCHERI (1) PARREIN, DAME MARTHE DE LABAUME D AUTUM FEMME DE MESSIRE CLAUDE CHARLES DE BRON, COMTE DE LA LIEGUE (2) + M ; J. BONNARD C + M. P. TISSOT + C. G. + E. B. + I. B. + CONSURS 1625 + P. + RECORDON ME FECIT (3).
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(1) Mre Florye Blanchery, natif de Saint Maurice, fut aumônier de l’abbaye de l’Ile Barbe, prêtre perpétuel de l’église de Lyon et enfin aumônier de Mgr d’Epinac, archevêque de Lyori. Il décéda le 16 octobre 1636 (Obituaire de l’église de Lyon, avant propos, page Il).
(2) Des fleurons séparent chacun des mots de la première partie de l’inscription.
(3) Pierre Recordon est le fondeur de la maîtresse cloche de Saint Jean de Lyon, qui porte la date de 1622.
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La décoration de cette cloche se compose de seize cartouches rectangulaires terminés par des pleins cintres ; ils renferment autant de, saints personnages, parmi lesquels nous avons pu reconnaître, les quatre évangélistes, saint Pierre et saint Paul, saint Jacques, saint Etienne, saint Philippe, sainte Catherine, Jacob et Moïse; sur chaque face est une croix au pied de laquelle se tiennent, dans deux autres cartouches, la Vierge et saint Jean. La cloche mesure 0 m 98 de hauteur sur 1 m 23 de diamètre ; ses anses de suspension sont ornées de figures féminines.
Elle est accompagnée d’une autre cloche, à la veille d’être refondue, que l’on aurait, d’après une tradition respectable, sauvée de la destruction en 1793, en la cachant au hameau de Villette, dans la même commune. Son inscription majeure, en superbes minuscules gothiques, se lit ainsi : lan m vc xxv jhs m (pour Maria) xps rex venit in pace deus ho (homo) factus e (est) scte maurici ora pro nobis. Comme décoration, trois cartouches où figurent, sous des arcades surbaissées, la Vierge, saint Michel, et très probablement la Nativité; un bandeau fleuronné avec les mots te deum laudamus et, enfin,. une croix formée des mêmes lettres. Dimensions: 0 m 90 de hauteur sur 1 m de diamètre.
Les estampages d’inscription et ornements pris par M. Boiron, serviront à déterminer, par voie de comparaison, quelles sont les cloches foréziennes sortant ou pouvant sortir des mêmes ateliers de fondeurs.
Référence : 6 P.114à117
Thème 1 : Inscription
Thème 2 : Architecture
Lieux : Châteneuf, St Maurice sur Dargoire
BD, Tome V, Cloches de l’église de Clépé. – Communication de M., Vincent Durand., pages 5 à 8, La Diana, 1889.
Cloches de l’église de Clépé. – Communication de M., Vincent Durand.
M. Vincent Durand s’exprime ainsi :
Nous avons eu récemment occasion, M. Eleuthère Brassart et moi, de voir et d’estamper à Clépé une cloche des plus intéressantes par sa date et par le nouveau nom de fondeur qu’elle fait connaître.
Cette cloche, de grandeur médiocre, est en revanche d’une exécution magnifique ; elle porte l’inscription suivante :
+ IHS + MARIA + GRACIA + PLENA + FUFAYT
+ LAN M CCCC LXUI + P + RAUART TE: DEU :
LAUDAM || LAUDAMUS TE : DEUM LAUDAMUS TE : DEUM : LAUDAMUS
Caractères gothiques de la forme la plus élégante. Les mots répétés, Te Deum laudamus, sont en lettres plus petites et dont plusieurs sont liées. Les croix initiale et séparatives, toutes semblables, sont patées, à branches égales et élevées sur un pied mordu par une autruche. D’autres autruches dressées sur leurs pieds remplissent l’intérieur des C. Entre la première et la seconde ligne règne une suite de cinq médaillons rectangulaires représentant 1° la Vierge assise tenant l’Enfant Jésus ; 2° un évêque bénissant (S. Bonnet?); 3° la Résurrection; 4° S. Michel terrassant le dragon ; 5° un personnage agenouillé et revêtu d’un long manteau ; il tient un phylactère sur lequel on semble distinguer l’invocation Misere[re] mei d[omi]ne. Ce dernier médaillon est signé en bas, en petits caractères gothiques, du nom du fondeur P. (Pierre) Ravart.
Cet artiste est, je crois, inconnu. D’autre part, il n’a pas été signalé jusqu’à présent, en Forez, d’autre cloche remontant au deuxième tiers du XVe siècle. Celle-ci serait donc l’aînée des cloches de la province.
Elle a pour compagne dans le clocher de Clépé une cloche notablement plus grosse, mais d’une fonte infiniment moins belle, qui mérite à un autre titre de vous être signalée. Elle porte cette inscription :
+ SANCTA TRINITAS VNVS DEVS MISERERE NOBIS SANCTE CLEMENS ORA PRO NOBIS || AVDITVI MEO DABIS GAVDIVM ET LETIAM (sic pour lcetiliam) PARRAIN ALEXANDRE EMMANVEL DE || CASSANHE DE BEAVFORT MARQVIS DE MIRAMON MARRAINE MARIE CHARLOTTE FIACRE || DE MIRAMON ME LOVIS PRIVAT CURE DE St CLEMENT 1752
I Bt SOYER FONDEVR
Sur une des faces, Christ en croix avec la Vierge au pied, entre deux fleurs de lys ; sur l’autre, pape bénissant (saint Clément) aussi entre deux fleurs de lys.
Sur le mouton : 1806 THERY M’A RÉPARÉ. – CURA GARDON PASTOR ET
GABRIEL MARGUILLER.
Le nom de Saint-Clément qu’on lit sur cette cloche fait voir qu’elle n’a pas été fondue pour l’église de Clépé dont le patron ancien est saint Martin, remplacé aujourd’hui par Notre-Dame. De plus, aucun des autres noms qui figurent dans le texte n’est du pays, ni même forézien. Celui des Cassanhe de Beaufort, marquis de Miramon, est au contraire fort connu dans la Haute-Auvergne, où ils étaient possessionnés aux environs de Saint-Clément, canton de Vic-sur-Cère (Cantal). Il y avait donc lieu de penser que la cloche en provenait, quelque étonnant qu’il fût de la retrouver aussi loin de son pays d’origine. J’ai tenu à en avoir le coeur net et ai écrit à M. l’abbé Vala, curé de Saint-Clément, qui a bien voulu m’apprendre qu’en effet son prédécesseur en 1752 était messire Louis Privat, docteur en théologie, et qu’Alexandre Emmanuel de Cassanhe de Beaufort, marquis de Miramon, était à la même époque propriétaire à Saint-Clément, bienfaiteur de son église et très probablement donateur de la cloche dont il s’agit, enlevée avec deux autres du clocher pendant la Révolution.
Comment est-elle venue prendre place dans celui de Clépé au lieu d’être convertie en canons ou en gros sous? C’est sur quoi ni M. l’abbé Vala, ni M. l’abbé Gay, curé de Clépé, n’ont pu me donner aucun éclaircissement.
Référence : 5 P.5à8
Thème 1 : Inscription
Thème 2 : Architecture
Lieux : Eglise de Clépé
Référence : 25 P.241à253
Date : 1936
Thème 2 : Vie de la société
Référence : 1, p.48
Thème 1 : Antiquités
Date : 1992
Thème 1 : conférence
Lieux : Vals (Le Puy)
Référence : 1, p.317
Thème 1 : Inscription
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Balbiny
Référence : 1, p.316
Thème 1 : Inscription
Thème 2 : Archéologie
Lieux : St Martin la Sauveté
Référence : 1, p.139à145
Thème 2 : Archéologie
Lieux : POMMIERS EN FOREZ