Référence : 7 P.206à211
Thème 1 : tribu, peuple
Lieux : Forez
Référence : 41 P.91à95
Thème 1 : généalogie
Thème 2 : Archives
Lieux : St Priest en Jarez
Référence : 53 P.165à181
Thème 1 : guerre
Thème 2 : Archives
Lieux : Forez
Référence : 7 P.74à79
Thème 2 : Archives
Lieux : Châteaumorand
Référence : 4 P.139à148
Thème 1 : recherches
Lieux : France
BD, Tome II, Deux chartes apocryphes de Guy VI et Jean II de Bourbon, contes de Forez, page 233, La Diana, 1883.
Deux chartes apocryphes de Guy VI et Jean II de Bourbon, contes de Forez.
M. Vincent Durand fait la communication suivante :
M. Soliniac, notaire à Montbrison, mon parent, a bien voulu me communiquer une copie informe de deux chartes latines, datées des années 1278 et 1477 et contenant déclaration des usages suivis dans le Roannais en matière de droits d’investison. Une traduction française les accompagne. Le tout forme un cahier de vingt pages in-folio, papier, dont la dernière est restée blanche. L’écriture a beaucoup pâli en certains endroits ; elle accuse le siècle dernier.
Voici ces deux pièces. Il m’a paru inutile d’en transcrire la traduction française ; je me suis borné à en extraire et à reproduire en note les passages qui peuvent aider à mieux saisir le sens, parfois assez embarrassé, de la rédaction latine.
Référence : 25 P.142à144
Thème 1 : cloche
Thème 2 : Architecture
Lieux : La Tour en Jarez, Chagnon
Référence : 20 P.437à449
Thème 1 : biographie
Lieux : St Just en Chevalet
Référence : 51 P.127à141
Thème 2 : Archives
Lieux : Montbrison
Référence : 23 P.574à580
Thème 1 : lieu de culte
Lieux : Bonlieu
Référence : 42 P.203à205
Thème 1 : Inscription
Lieux : Feurs
Référence : 34 P.117à130
Thème 1 : chevalier
Lieux : Forez
Référence : 6 P.121-122
Thème 2 : Archéologie
BD, Tome VI, Deux médailles de la colonie de Lyon antérieures à l’érection de l’Autel d’Auguste. Observations de M. E. Brassart., pages 121 à 122, La Diana, 1891.
Deux médailles de la colonie de Lyon antérieures à l’érection de l’Autel d’Auguste. Observations de M. E. Brassart.
A propos du grand bronze de la colonie de Lyon, antérieur à l’érection de l’autel d’Auguste, dont il vient d’être parlé, M. E. Brassart fait observer que cette pièce a été confondue par plusieurs auteurs avec un moyen bronze assez semblable comme disposition générale, mais qui doit néanmoins lui être postérieur de plusieurs années.
Henry Cohen, dans sa Description des monnaies de l’empire romain, s’appuyant sur la différence des types des deux figures adossées, regarde le moyen bronze comme plus récent (1).
À l’appui de cette opinion, il convient de signaler une particularité qui parait avoir échappé aux numismatistes : c’est que le grand bronze n’a pas été frappé, mais fondu selon les procédés indigènes, comme, une pièce gauloise, convexe du côté de la face et concave du côté du revers ; tandis que le moyen bronze est frappé comme les autres pièces impériales de la même époque et doit être un des premiers produits de l’atelier monétaire lyonnais.
_______________
(1) H. Cohen. Description des monnaies de l’empire romain, 2e édit., t. I, p. 22, n° 8, et p. 182, n° 1.
Référence : 44 P.363à365
Thème 1 : Monnaie
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Feurs
Référence : 10 P.265à271
Thème 2 : Bibliothèque
Lieux : Munich, Ambierle
Référence : 41 P.35à37
Thème 2 : pictural
Lieux : Roche la Molière
Référence : 23 P.454à458
Thème 2 : Archives
Lieux : Forez
BD, Tome III, Deux sceaux foréziens, communication de M. Steyert, pages 257 à 260, Montbrison, 1885.
Deux sceaux foréziens, communication de M. Steyert.
M.Brassart, au nom de M. Steyert, donne lecture de la note suivante sur deux sceaux-matrices : l’un trouvé à Montbrison dans le Vizézy, et offert à la Diana par MM. Jacques Mournand et Philippe Baraillier (V. Bulletin, t. JII, page 186); l’autre acquis à Souternon par M. Coiffet fils, négociant Leignieu, et par lui obligeamment communiqué.
Sceau de bronze orbiculaire, de 23 millimètres de diamètre : dans le champs, une fleur de lys ; légende entre grenetis en capitales gothiques : + S : G : ERMEGAVI, Sigillum Guillelmi (ou Guidonis) Ermengavi. « Sceau de Guillaume Ermengau. »
Dans cette restitution, le prénom Guillaume, plus répandu, au moins dans les familles bourgeoises, parait préférable. Le nom Ermengau, ou mieux Ermengaud, n’est pas douteux : le trait d’abréviation au dessus du second E n’a pu trouver place à cause du grenetis. Ermengaud, qui s’est conservé jusqu’à nos jours en Armengaud, était fort répandu anciennement dans nos provinces. La terminaison avi, av, pour au, occasionnée par la suppression du d final, est corroborée par d’autres exemples : Argental qui se disait primitivement Argentau, a donné la flexion de Arqentavo que l’on rencontre fréquemment dans le cartulaire de Saint-Sauveur. Cette transformation de l’u en v est si naturelle, qu’elle se produit dans les langues slaves, qui ne connaissent pas la diphtongue au et la rendent par av. Ainsi les Russes écrivent Avgouste pour Auguste, qu’ils prononcent Afgouste.
La forme de la fleur de lys est remarquable par le développement des pétales latéraux qui se replient en volutes et par une double traverse dont on ne trouverait pas facilement d’autres exemples.
Ce petit monument doit appartenir au premier tiers ou la première moitié du XIV e siècle; il est d’une réelle importance car il nous présente un exemple peu commun de sceau de bourgeois dans notre région forézienne. A Lyon, on rencontre encore assez fréquemment des empreintes de sceaux bourgeois armoriés ou non, même dès la seconde moitié du XIIIe siècle, ce qui prouve que dès l’origine les citoyens lyonnais ont joui de ce droit, même avant la constitution de la commune. C’est à tort que l’on a subordonné le droit de cité et de bourgeoisie à l’existence d’une commune. L’on peut assurer que la franchise suffisait pour élever au même rang politique et social que la commune. Le sceau d’Ermengaud est la preuve de ce fait, car il n’y avait pas de communes dans le Forez, mais seulement des villes franches.
Sceau de bronze orbiculaire, gravé sur la base d’une pyramide hexagonale à faces concaves et terminée par un appendice trilobé percé d’un trou circulaire. Diamètre, 22 millimètres, hauteur 25.
Ecu d….. à un boeuf passant d…… ; légende en capitales gothiques entre grenetis frustes : + S’GVILLOV- D’BOVAYR : les deux dernières lettres liées. Scel Guillou de Bovayr.
Ce sceau, qui est également du premier tiers du XIV e siècle, est intéressant en ce qu’il nous fait connaître les armes primitives de l’ancienne famille de Boisvair (de Bosco vario), connue dès la seconde moitié du XIlle siècle et qui parvint à la noblesse vraisemblablement par l’influence de Mathieu de Boisvair, professeur ès-lois, personnage important mentionné de 1308 à 1339, qui fut juge de Forez et eut l’honneur d’être l’un des exécuteurs testamentaires du comte Jean I.
Les Boisvair étaient originaires du hameau de ce nom, situé actuellement dans la commune d’Epercieu-Saint-Paul, et qui devint fief seigneurial par suite de l’anoblissement de ses possesseurs. Dès avant cette époque (1292) , on les trouve divisés en deux branches possédant collectivement Boisvair. Cette terre resta à la famille du juge de Forez, qui se divisa elle-même en deux rameaux, dont l’un conserva Boisvair et se fondit vers la fin du XIV e siècle dans une famille l’Espagnol, éteinte elle aussi au milieu du XVIe. L’autre rameau, possesseur de la seigneurie de Pelussieu, paraît avoir fini quelques cent ans auparavant.
Il m’est difficile, faute de notions généalogiques suffisantes, de déterminer à laquelle de ces diverses familles appartenait notre Guillou. Il est omis dans le Recueil des Fiefs de M. André Barban, mais il a été cité sous le nom altéré de Guillon par dom Béthencourt, comme faisant hommage en 1335 pour une maison et partie d’un pressoir à Pouilly. D’après la date et le prénom, on peut le croire petit-fils de Guillaume, vivant en 1274, qui fut père de Jean, co-propriétaire de Boisvair en 1292. Il est permis, d’après le titre de l’hommage, qui serait à vérifier, de le considérer comme ayant constitué momentanément un rameau détaché des seigneurs de Boisvair qui n’aurait pas subsisté, car on ne trouve plus au-delà ni Guillou ni Guillaume. On ne doit pas en effet le confondre avec Guiot, prébendier de Notre-Dame de Montbrison en 1332, fils du juge de Forez, ni avec un autre Guiot de Boisvair qui fit hommage en 1393. Les deux prénoms Guiot et Guillou procèdent l’un de Gui et l’autre de Guillaume, comme il a été dit.
Quoiqu’il en soit, il est établi par notre sceau que les Boisvair portaient primitivement d’autres armes que celles qui étaient connues jusques là. C’était un blason parlant, sans doute de gueules au boeuf de vair : jouant sur la prononciation, on avait trouvé dans le nom Bosvair un boeuf et non un bois. Par la suite, soit qque le bœuf ait paru trop trivial, soit que l’on ait été mieux instruit de l’étymologie, on adopta un arbre ; mais comme il n’était guère possible de le blasonner de vair, on préféra commettre une erreur d’un autre genre et on interpréta le nom Boisvert, de Bosco viridi, au lieu de Bosco vario, qui indiquait des arbres d‘un ton de verdure différent et varié. De là le blason attribué par Guillaume Revel à Jean de Boisvair, portant coupé d’or et de gueules à un arbre de sinople brochant.
Ces changements d’armoiries étaient tellement fréquents au moyen-àge qu’il est inutile de justifier le fait. Il resterait seulement à connaître la date du changement que nous constatons ici et à décider si toutes les branches de la famille de Boisvair l’avaient adopté.
M. le président propose à l’assemblée de voter des remerciements à M. Coiffet qui communique si libéralement toutes ses découvertes à la Société de la Diana. Cette proposition est adoptée à l’unanimité.
Référence : 3 P.257à260
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Montbrison, Souternon
Référence : 35 P.126à134
Thème 1 : sculpture
Lieux : Roannais
Référence : 39 P.47à49
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Forez, Roannais
Référence : 17 P.114à119
Thème 1 : sculpture
Lieux : St Martin d'Estreaux
Référence : 27 P.220à226
Thème 2 : Archives
Référence : 51 P.143à148
Thème 2 : pictural
Référence : 3 P.13à19
Thème 2 : Archives
Lieux : St etienne le Molard
Devis et prix-fait de réparations au château d’Urfé en 1704.
M.Vincent Durand dit que l’annonce du livre consacré par M. de Soultrait au château de la Bâtie, cette brillante résidence des d’Urfé, est de nature à donner de l’intérêt à la publication, dans le Bulletin, d’une pièce contenant de curieux détails sur l’état du berceau de cette famille, au commencement du dernier siècle.
Voici cette pièce, qui a été communiquée en minute à M. Vincent Durand par M. le docteur Octave de Viry :
«Devy des ouvrages de charpenterye, massonnerye et couverture qu’il convient faire au chasteau d’Urfé.»
10 avril 1704.
« Premierement, il convient grosser ou crepir la tour Rouge, du costé de soir et bize, de trente piedz de rondeur et soixante piedz d’hauteur.
Plus, crepir les courdons ou meurtrieres de ladite tour de quinze piedz de rondeur sur toute leur auteur en dedans et au dehors.
Plus, au haut de ladite tour, au dessoubz des meurtrieres, du costé de soir, reprendre trois toises de muraille.
Plus, à la tour du Canon, mettre au couvert deux douzaines de planches de chaisne de six piedz.
Plus, au couvert de la Salle, mettre huit chevrons chaines de six piedz, deux douzaines de planches de chaisnes de six piedz.
Plus, au bord dudit couvert de la salle, y poser dessus les chevrons, dans l’estendue de cinquante piedz de long, en taillé (sic) de quatre pouces d’hauteur et trois d’espaisseur, dans lesquels les tuilles seront engravés.
Plus à la petite tour du costé de matin qui est à l’entrée de ladite salle, il convient mettre au couvert une douzaine d’aix de chaisne de six piedz et quatre chevrons de six piedz.
Plus, dans ladite salle, mettre un pillier de douze à treize piedz d’haut, sur dix pouces en carré, aveq une oreille et deux grosses crosses, pour soustenir le second tiran, qui est cassé.
Plus, à l’entrée du degré du chasteau, crepir environ une toize de muraille et bouclier les troux et mettre un pied-droit de dix-huit piedz, de neuf à dix pouces, aveq un anguardon, pour soustcnir la sablière, et mettre audit couvert trois douzaines d’aix de chaisnes de six piedz.
Plus, à la galerye en entrant, mettre deux pilliers de trois piedz et demy chacun, de cinq à sept pouces, aveq des oreilles ou anguardon, pour soustenir la solle du couvert de la dite galerye.
Plus, à ladite galerye, joignant la maison, passer une solle de dix-huit piedz de long, de six à neuf pouces d’escarissage, pour soustenir le couvert, et la faire soustenir à « extremité du costé de la cyterne, par un pied-droit de sept à huit piedz, de six à huit pouces.
Plus, à ladite galerye, du costé de la chambre du coin, y mettre trois pilliers de trois piedz et demy pour soustenir la solle du couvert de ladite galerye, aveq des anguardons ou oreilles.
Faire une chaney de bois chaisne, de trente quatre piedz de long, pour reccpvoir les eaux du couvert pour entrer dans la citerne, et faire un tuyaux de dix à douze piedz, aussy de chaisne, pour reccpvoir l’eau qui tombera de ladite chaney, et mettre trois douzaines d’aix de sapin au couvert de ladite galerye du costé de ladite chambre du coin.
Plus, au couvert de ladite galeryc, près le deqré du donjon, passer une sabliére de quatorze pieds, de sept à dix pouces, et passer au plancher de ladite galerye, de l’autre costé dudit degré une solive de dix pieds, de sept à huit pouces.
Plus, mettre un pillier à la Chambre du coin, de vingt-cinq piedz d’haut, pour apuyer le tyran du couvert, qui est pourry, et eslever ledit tyran et le joindre à l’arbalestier, mettre un pied-droit de cinq à six piedz de long, de sept à neuf pouces, au dessoubz du plancher de la galerye près la cyterne.
Plus. à la Chambre de Madame, passer une poutre de dix-huit picdz de long, de huit à dix pouces, pour soustenir les trois poutres de ladite chambre qui sont cassées, et mettre deux pilliers de vingt-deux piedz, de huit à dix pouces, pour soustenir ladite poutre.
Plus, à la cuisine ou chaufoir, abatre le tuyau, le couvrir à thuille creuze, y passer quatre chevrons de seize à dix-huit piedz et une sablière de douze à quinze piedz.
Plus, mettre à la platte-forme de la grand tour deux pilliers de six piedz aveq des anguardons pour soustenir les deux tirans du milieu qui sont cassés, et les poser sur deux pièces de bois de quatre piedz de long.
Plus, grosser à chaud et sable la muraille de la platte-forme et celle de la muraille du Donjon du costé de midi, depuis le toict (?) jusques au haut, qui est d’environ trente-cinq piedz d’haut sur dix-huit à vingt piedz de large et y refaire, dans ladite estendue environ deux toizes de muraille.
Plus, grosser à chaud et sable les crenaux de la muraille depuis la tour de la Chambre du coin jusques à la tour du Canon, pour empescher que les pierres en tombant ne rompent les thuilles.
Plus, redresser les deux bas des croisés de pierre l’une de la fenestre de la chambre de Madame, et l’autre de la chambre du coin.
Plus, passer huit chevrons à la grand tour du costé de bize, et y mettre une douzaine d’aix de chaisne.
Plus, alonger un bout du couvert de l’escurye en entrant au chasteau par le grand pon 1evy, d’environ deux toizes, pour faire tomber les eaux à costé du fossé, et demolir la muraille pour pouvoir poser le couvert dessus à nyveau du couvert qui est à present, mettre huit chevrons au couvert, de huit piedz dc long, de trois à quatre pouces, et faire une porte à deux batans aveq les eslundes, de six piedz en carré, et raccomoder la fenestre.
Plus, poser à ladite escurye, soubz une des poutres, un bouchet de six piedz aveq un pillier et un anguardon, et redresser les deux pilliers qui sont soubz les poutres de ladite escurye.
Plus, recouvrir à neuf toutes les tours et bastiments, tant dudit chasteau, chapelle, grange et escurye y joignant.
Plus, engraver toutes les thuilles le long des murailles dudit chasteau, et tout à chaud et sable.
Plus, à la tour Rouge, il convient reprendre la muraille par le fondement, du costé de soir et bize, en glassy de dix-huit piedz d’hauteur, de vingt-quatre piedz de largeur et de trois piedz d’espaisseur dans le fondement, finissant au haut d’un pied ou environ.
Plus, au coin de ladite tour, du costé de soir, y reparer une bresche d’environ cinq piedz d’haut sur deux piedz de large.
Plus à ladite escurye en entrant, faire à neuf la muraille du costé de soir, dans l’estendue de deux toizes et demy ou environ de long, sur trois toizes d’haut, et poser les eslundes d’une porte de six piedz et celle d’une fenestre de trois piedz de large sur quatre piedz d’haut, et faire et reparer la muraille du costé de mîdy et y faire environ quatre toizes de murailles.
Pardevant le notaire royal aux baillage et seneschaussées de Forestz soubsigné et presens les tesmoins bas nommés, furent present Mre Jaques Plichon, escuyer, sieur d’Urtebize, gentilhomme de la grande venerye de France, au nom et comme procureur fondé de la procuration generalle d’haut et puissant seigneur Josepht-Marye de Lascaris, marquis dudit Urfé et de Baugé, comte de Sommerive, Saint-Just-en-Chevallet, la Bastye et autres places, d’une part et Pierre Cliambrias, me charpentier couvreur demeurant au bourg de Noirestable d’autre part, et Denys Angleraud (I) et Antoine La Roche me masson demeurant audit Noirestable d’autre part. Lesquels sont convenus et demeuré d’accord de ce qui suit. C’est assavoir que lesdits Angleraud et La Roche promettent, s’obligent et seront tenus solidairement, sans division ny discution, à quoy ils ont renoncé, de faire bien et deubment les vingt-deux toizes ou environ de murailles contenues aux trois derniers articles du devys cy dessus, en la maniere y expliquée, et d’y travailler incontinant après que les materiaux seront sur place, les induire et crepir, et ce moyennant la somme de vingt sols pour toize, et de rendre ledit ouvrage fait et parfait, subjet à visite. Laquelle somme de vingt sols par toize ledit sieur Plichon, audit nom, promet faire payer ausdits Angleraud et La Roche par le fermier de ladite terre d’Urfé, au fur et à mesure qu’ils travailleront, et de leur faire fournir chaud et sable à pied d’oeuvre et les bois nécessaires pour faire les eschafaudz. Et ledit Chambrias promet, s’oblige et sera tenu de faire bien et deubment tous les autres ouvrages contenus audit devys, duquel luy a esté presentement fait lecture, qu’il a dit avoir veu, visité lesdits ouvrages qui y sont expliqués, et d’y travailler incessamment et sans discontinuation, aussy tost qu’il y aura des materiaux sur place, et de rendre le tout fait et parfait en dedans le mois d’octobre prochain, subjet à visite et reception, abattre et escarrer tous les bois qui seront necessaires. Pourra neantmoins se servir de ceux qui se trouveront bon en les recoupant. Et ce, moyennant la somme de quatre-vingt-dix livres que ledit sieur Plichon, audit nom, promet.aussi faire payer audit Chambrias, au fur et mesure qu’il travaillera, et de luy faire fournir à pied d’oeuvre tous les materiaux generalement qui seront necessaires, savoir planches chevrons, thuille creuse, thuille platte, chaud, sable. Et à l’esgard des gros bois, ils luy seront niarqués dans le bois d’Urfé et conduit dans le chasteau après qu’il les aura abattu et escarré. Et en consideration et en veue du present marché, et moyennant l’entière execution d’icelluy, promet, s’oblige et sera tenu ledit Chambrias de tenir ledit chasteau, chapelle, grange et escuries, et generalement tous les couvertz qui sont despendans dudit chasteau en bon et suffizant estat, en sorte qu’il n’y pleuve point, et ce, pendant l’espace de neuf années entières et consecutifves, qui commenceront du jour qu’il l’aura mis en estat, et ce, à raison d’unze livres pour chaqu’une année pour l’entretien desdits couvertz, qu’il sera tenu de rendre en bon estat à la fin desdites neuf années. Lesquelles unze livres luy seront payés par chacun an par le recepveur de ladite terre. Le tout à peyne de toute perte, despens, dommages et interestz. Et pour pot de vin du present marché, cinquante sols, sçavoir moityé pour ledit Chambrias, moityé pour lesdits Angleraud et La Roche, lesquels cinquante sols leur ont esté payé comptant par le sieur Reynaud, et quinze livres audit Chambrias à compte et en deduction desdites quatre-vingt-dix livres : dont ils se contentent chacun à leur esgard. Car ainsi l’ont voulu les partyes, promis entretenir par obligation de leurs biens etc., soubmissions, etc., renonciations, etc. Faict à Champoly, après midy, le dixiesme apvril mil sept cent quatre, present sr Jean Farjon, marchand de Saint-Just, et me Thomas Gonon, bourgeois dudit Champoly, qui ont signés aveq ledit sieur Plichon, et lesdits Angleraud. La Roche et Chambrias ont declaré] ne savoir signe; enquis. Soit scellé et controllé.
Signé: PLICHON, J. FARJON, GONON et VIDAL notaire royal.
Au dos: Prix faict de, reparations du chasteau d’Urfé, du Xe apvril 1704.
(Original, papier.)
M. Vincent Durand fait remarquer que les mesures précises consignées au devis peuvent être du plus grand secours pour restituer les dispositions de l’ancien manoir des Urfé.
Référence : 15 P.6à13
Thème 2 : Archives
Lieux : Sury le Comtal
Référence : 20 P.153à379
Thème 1 : religieux
Thème 2 : Archives, bibliothèque
Lieux : Montbrison
Référence : 46 P.59à71
Thème 1 : impôt
Thème 2 : Archives
Référence : 54 P.539à543
Thème 1 : impôt
Thème 2 : Archives
Lieux : Forez
Référence : 46 P.13à27
Thème 1 : impôt
Thème 2 : Archives
Référence : 46 P.99à108
Thème 1 : impôt
Thème 2 : Archives
Référence : 25 P.145 à 184
Thème 2 : Archives
Lieux : Londres, British Museum
Référence : 21 P.193à216
Date : 323
Thème 1 : musée
Lieux : Roanne
Référence : 46 P.29à34
Thème 2 : Archives
Thème 2 : pictural
Lieux : Sury le Comtal
Référence : 41 P.149à173
Thème 2 : Bibliothèque
Référence : 3 P.62-63
Thème 1 : Lapidaire
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Ambert, Luriecq
Référence : 07:55,9
Thème 2 : Bibliothèque
Lieux : Forez : St Bonnet le CHateau, St Rambert, St Etienne, Charlieu, Chazelles, Montbrison, Roanne, St CHamond, St Galmier, St Germain Laval, Beaulieu....
Référence : 59 P.181à206
Thème 1 : Monnaie
Thème 2 : Archives
Référence : 24 P.269-270
Thème 2 : Archives
Lieux : St Etienne