Référence : 37 P.123à137
Thème 2 : Archives
Lieux : Saint Just en Chevalet
Référence : 56:55,1
Lieux : Saint Romain d'Urfé
Référence : 40 P.185à198
Thème 2 : Archives
Lieux : Forez
Thème 2 : Archives
Lieux : Forez
Référence : 27 P.23à30
Thème 2 : Archives
Référence : 49 P.311à328
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Chambles
Référence : 42:55,2
Thème 1 : restauration
Lieux : Sail les bains
Référence : 17 P.53-54
Thème 2 : Bibliothèque
Lieux : Ambierle
Référence : 59 P.165à168
Thème 1 : lieu de culte
Lieux : Loire
BD, Tome IV, Les Parrocel de Montbrison. Communication de M. Maillon., pages 12, Montbrison, 1887.
Les Parrocel de Montbrison. Communication de M. Maillon.
M. Maillon, à l’occasion du don fait à la Société par M. Parrocel, de Marseille, dit que la famille Parrocel, qui a fourni plusieurs générations d’artistes, est originaire de Montbrison ; Il espère pouvoir, grâce au concours d’un érudit Montbrisonnais, donner dans une prochaine réunion la généalogie des membres de cette famille qui ont habité notre ville.
MM. de Meaux et Vincent Durand rappellent que M. Gonnard a déjà signalé dans une précédente séance l’origine Montbrisonnaise des Parrocel (1).
M. Gonnard dit qu’en effet Il a communiqué à la Société des notes sur plusieurs membres de cette famille ; mais qu’il n’est pas en état d’en établir une généalogie proprement dite.
La séance est levée.
Le Président,
Vincent DURAND.
Le membre faisant fonction de Secrétaire,
Eleuthère BRASSART.
_______________
(1) Bulletin de la Diana, t. III, pages 55 et suivantes.
Référence : 31:55,1
Thème 1 : généalogie
Lieux : Montbrison
Référence : 54 P.317à336
Thème 1 : généalogie
Lieux : Montbrison, Feurs
Référence : 48 P.125à150
Thème 2 : Archives
Lieux : Bourgneuf
BD, Tome III, Les Paysans Foréziens, oeuvre inédite de L.-P. Gras, page 317, Montbrison, 1886.
Les Paysans Foréziens, oeuvre inédite de L.-P. Gras
M. Brassart rappelle que la bibliothèque de la Diana possède .plusieurs œuvres inédites de L.-P. Gras, dont une étude sur les paysans Foréziens. La rédaction de ce travail n’a pas été terminée ; néanmoins il serait possible d’en tenter la publication en la forme prévue par l’auteur : car parmi les. feuilles volantes composant le manuscrit se trouve un plan assez détaillé de l’ouvrage.
Comme preuve de I’intérêt que présente ce livre, M. Brassart donne lecture d’un fragment sur les noces villageoises dans la montagne.
Référence : 30:55,3
Thème 2 : Bibliothèque
Lieux : Montbrison
Référence : 41:55,4
Thème 2 : Bibliothèque
Lieux : Forez
Référence : 11 P.420-421
Thème 1 : peintures murales
Thème 2 : Architecture
Lieux : Charlieu
Référence : 38:55,9
Thème 1 : peintures murales
Thème 2 : pictural
Référence : 24 P.154à161
Thème 1 : généalogie
Référence : 9 P.259à267
Thème 1 : mémoires
Thème 2 : Archives
BD, Tome VI, Les pics basaltiques du Forez, leurs antiquités et leurs traditions. Communication de M. Rochigneux., pages 24 à 28, La Diana, 1891.
Les pics basaltiques du Forez, leurs antiquités et leurs traditions. Communication de M. Rochigneux.
M. Rochigneux lit la note suivante :
Je crois devoir signaler aux archéologues en quête de vieilles traditions une coutume singulière qui se perpétue au mont d’Isoure. Chaque année, le premier dimanche de mai, dans l’après dînée, les jeunes gens des villages environnants, garçons et filles, s’assemblent, gravissent les pentes escarpées de la montagne et, parvenus sur l’esplanade qui relie les ruines des deux chapelles de Notre-Dame et de Sainte Geneviève, s’y livrent, en face d’un panorama incomparable, à des danses rustiques qui durent très souvent de longues heures.
Pendant que cette « jeunesse » s’adonne à ses ébats chorégraphiques, les conscrits, drapeau en tête, arrivent à leur tour suivis de près par les restaurateurs des lieux voisins ; les premiers se mêlent aux danses, et la soirée se termine invariablement par des agapes champêtres et enfin le sac en règle des panicules parfumées des buissons de lilas qui croissent librement dans les jardins abandonnés de l’ancien séminaire.
Le sommet du mont Isoure (540 mètres) aujourd’hui complètement désert, étant couvert de restes antiques (1), de même que sa base et une partie de ses flancs, j’incline à rapprocher l’usage dont je viens de parler de ce qui se pratique sur d’autres montagnes autrefois occupées, au mont Beuvray notamment, et présume qu’on doit voir, dans cette assemblée, une tradition, un reste des vieilles coutumes gauloises.
Mais ce que je tiens à faire remarquer surtout, c’est que le mont d’Isoure, en tant que butte de soulèvement, n’est pas le seul en Forez (2) qui conserve des vieilles ruines et rappelle d’anciennes coutumes. Dans l’antiquité, comme au moyen âge d’ailleurs, il y eut, au point de vue de l’histoire, une sorte de similitude, un lien commun entre le plus grand nombre des pics basaltiques de nos régions.
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(1) Sur l’emplacement des édifices religieux élevés sur le sommet de la montagne au XVIIe et XVIIIe siècles, le moindre coup de pioche met au jour des matériaux de tout genre, briques en demi cercle, tuiles à rebords, poterie grossière, tessons de vases samiens, etc. Un énorme pan de mur en pierres appareillées, rappelant les constructions romaines trouvées récemment devant l’église de Saint Paul d’Uzore, y gît encore à demi couché et semble avoir appartenu à une sorte d’acropole qui devait s’apercevoir des extrémités de notre immense plaine. A Chalain et à Saint Paul, on fait accroire aux enfants trop indiscrets que leur plus jeune frère ou sœur a été trouvé derrière cette massive muraille.
Nous lisons dans un carnet de notes laissées par le regretté M. Octave de la Bastie, témoin oculaire, qu’au commencement de ce siècle, les femmes des mariniers, de Saint Rambert et de Saint Just sur Loire, venaient encore sur l’emplacement des ruines en pélérinage contre la fièvre. En s’en allant, pour utiliser leur voyage, elles emportaient de grande quantité de mousse pour le calfeutrage des bateaux.
(2) Un exemple fameux de pic basaltique occupé dans l’antiquité en dehors de notre Forez, est le Puy de Dôme.
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Plus que tous autres sommets en effet, presque toutes ces pyramides ou dômes émergeant de notre plaine ou perçant les flancs de nos montagnes, laissent voir ou cachent des restes de constructions ou de travaux antiques. Et c’est près de ces buttes escarpées, complètement abandonnées aujourd’hui, qu’il faut surtout aller chercher les vieilles traditions et les vieilles légendes: si elles disparaissent ailleurs, elles sont là encore très vivaces, grâce à une sorte de respect religieux qui protège ces sommets.
Parmi les plus intéressantes de ces montagnes, an point de vue qui nous occupe, signalons brièvement le puy de Rochon (540 mètres), sur les flancs duquel on trouve de la tuile à rebords descendue vraisemblablement du sommet, couronné actuellement par une statue monumentale de la Vierge ; le pic de Curtieu (600 m.), où la poterie antique pullule sur un petit plateau d’accès difficile, au pied même de la carrière de basalte (1) ; le mont Semioure (1.012 m.), où l’on a recueilli des silex taillés et sur lequel se perpétue la coutume de se réunir le 24 juin dans le voisinage immédiat de l’emplacement du pilier de la justice de Châtelneuf ; le mont Chaud Abri (1.036 m.) au centre, et peut être au point de jonction d’un réseau de clusels rayonnant dans toutes les directions (2). On a trouvé récemment au Mont, commune d’Essertines, de la tuile antique tout près d’une petite éminence basaltique à demi-rasée.
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(1) Des carriers m’ont assuré qu’en outre une aire bétonnée avait été découverte à l’entrée même de la carrière actuelle: elle est actuellement recouverte de graviers.
(2) Les uns se dirigent à l’est sur Tresailles, Arcy et le Chevalard, d’autres au sud et à l’ouest, sur Chavassieu, le Crozet, le bourg de Lérignieu et Dovézy, enfin les autres au nord est et ouest, sur les Brosses, Seynaud et, croit on, Monvadan.
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Le pic de Bard (836 m.), qui éveille, dit Gras, l’idée d’un gigantesque tumulus, (1) laisse apercevoir, parmi la mousse, des amoncellements de pierres paraissant triées à la main et des débris, rarissimes il est vrai, de tuiles à rebords, associées à de la tuile à crochets du XVIIe siècle : nous sommes tentés de croire que la procession qui se déroule sur ses pentes le jour de l’Ascension est la transformation de quelque ancienne pratique païenne (2).
Plus près de nous, sur la boursouflure du puy de Moulou (569 m.) un défoncement a fait découvrir il y a moins de dix ans, les restes d’une construction soignée et flanquée de contreforts, non loin d’un puits présumé antique (3). Le pic de Saint-Romain (488 m.) dont les traditions tendent à disparaître, fourmille de tuiles à rebords. Quant au pic de Monsupt (616 m.) (4) et au mont Claret (599 m.), ils sont connus par des vestiges divers (5) et par leurs cluzels que le vulgaire croit l’œuvre des fades ou fées (6).
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(1) Gras (L. P.) : Essai de classification des monuments préhistoriques du Forez, p. 48.
(2) Le village de Bard, situé à peu de distance, est luimême bâti sur l’emplacement d’une localité très ancienne; il en reste des pierres de petit appareil et quantité de tuiles à rebords.
(3) D’après les renseignements fournis par le propriétaire du sol et ses ouvriers, le monument du Puy de Moulou, pavé en opus signinum, ressemblerait étrangement au petit temple mis au jour en 1886, à la Pierre Murée, près de Chalain d’Isoure. Certains débris recueillis par MM. Morel laissent supposer qu’il y existait une sorte, de piscine.
(4) V. sur Monsupt, le travail de M. Durand, dans le Bulletin de la Diana, tome III,. page 389.
(5) Meules en laves, poteries anciennes.
(6) On pourrait peut être signaler aussi la butte de Montbrison (435 m.) sur laquelle on a trouvé quelques tuiles à rebords, le mont Verdun (443 m.) dont le nom a une saveur toute gauloise, le culot de la Garde, à cheval sur la voie Bolène, et les buttes de Châtelneuf et de Lavieu, mais les constructions du moyen âge y ont pris un tel développement qu’on ne peut qu’émettre des conjectures sur une occupation plus ancienne.
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Je pourrais en citer d’autres encore et des plus curieux, tels que le puy Griot (673 m.), le puy de Marcilly (585 m.), le Chirat Gros et môme la boursouflure de Bossieu (433m.), sur laquelle on présume avoir trouvé récemment de la tuile ancienne, mais ces sommets ont été savamment décrits par M. Vincent Durand, dans sa belle monographie du canton de, Boën, publié dans le Forez pittoresque (1) : je ne puis faire mieux que d’y renvoyer le lecteur.
En terminant, j’émets le vœu qu’une enquête complète soit entreprise sur les antiquités, les traditions et les coutumes conservées spécialement sur nos monts basaltiques; je ne, doute pas qu’une telle étude n’amène des révélations d’un haut intérêt pour l’histoire, de notre vieille terre ségusiave !
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(1) Thiollier (Félix) : Le Forez pittoresque et monumental, pages 310, 322, 328 et 329.
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Référence : 6 P.24à28
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Forez
Référence : 29 P.63à66
Thème 1 : Lapidaire
Lieux : l'Hermitage
Référence : 46 P.199à227
Thème 2 : Architecture
Lieux : Forez : St Marcellin, Le Rozier, Sury le Comtal, Chambles, St Germain Lespinasse...
Thème 1 : pont
Thème 2 : Architecture
Lieux : St Just St Rambert
Référence : 28 P.172à185
Thème 2 : Archives
Lieux : Jourcey, Veauche
Référence : 60, p. 127 à 132
Date : 2001
BD, Tome V, Les prébendes dans l’archidiocèse de Lyon. – Etat des prébendes de l’église collégiale de NotreDame d’Espérance de Montbrison en 1760. – Communication de M. l’abbé Prajoux., pages 246 à 256, La Diana, 1890.
Les prébendes dans l’archidiocèse de Lyon. – Etat des prébendes de l’église collégiale de NotreDame d’Espérance de Montbrison en 1760. – Communication de M. l’abbé Prajoux.
M. Eleuthère Brassart, au nom de M. l’abbé Prajoux, fait à la Société la communication suivante :
« Dans les premiers siècles de l’Église, les prêtres menaient la vie commune dans les villes, dont ils ne s’écartaient guère ; ils formaient comme un collège et vivaient en commun dans le presbyterium (2).
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(2) L’Abbé Sicard publie actuellement dans le Correspondant une étude remarquable sur les curés avant 1789. (Correspondant des 10 et 25 février 1890).
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Ce ne fut que beaucoup plus tard, vers le Ve siècle, qu’ils commencèrent à se répandre dans les campagnes et à se fixer dans les villas pour y faire le service religieux (1). Ces villas, qui comprenaient une vaste étendue de terre, possession d’un seul propriétaire, formaient de véritables villages, et on a dit très bien que l’église paroissiale dérivait très souvent de la chapelle privée d’un grand propriétaire (2). Tant que la villa, ou domaine rural, demeura au pouvoir d’un seul, le prêtre chargé d’en desservir la chapelle fut à sa charge. Plus tard, lorsqu’il dut ajouter aux frais du culte ceux nécessités par l’entretien d’une école presbytérale (3), il fit appel à la générosité des habitants de la villa et reçut des dons en nature qui, dans la suite, devinrent la dîme.
Lorsque la villa eut fait place au village, il fallut aviser à l’entretien du prêtre ; on donna alors une redevance convenue pour subvenir à ses besoins. Cette redevance est la première prébende, car le mot prébende signifie, dans son acception la plus générale, une portion de biens assignée à un ecclésiastique à la charge par lui de remplir certaines fonctions (4).
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(1) Longnon, Géographie de la Gaule.
(2) Fustel de Coulanges, Histoire des institutions politiques de l’ancienne France. La monarchie franque, 1888, p. 518-519.
(3) Presque tous les conciles des VIle et VIIIe siècles (Vaison, Agde, Tours, Châlons, etc…) ordonnent aux prétres des bourgs d’élever de jeunes clercs dans leur maison et de leur apprendre le Psautier et les Saintes Écritures. – Correspondant du 10 février 1890, p. 392, note 3.
(4) Sur les Prébendes en général on peut consulter Durand de Maillane, Dictionnaire de droit canonique, tome IV, mot Prébende (Lyon, chez Joseph Duplain, rue Buisson, 1776) ; le Dictionnaire de droit canonique de l’Encyclopédie théologique de Migne, passim; et surtout un volume devenu fort rare et qui a pour titre : Traité des matières bénéficiales, dixmales et décimales où est contenu le privilège des ecclésiastiques, l’ordre des résignations, droits de patronage de l’Eglise, des dismes grosses, verdes et menues, etc., par A. Forget, avocat, (Rouen, chez An. thoine Ferrand, aux degrés du Palais, 1653).
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Le mot prébende ne tarda pas cependant à se généraliser et à changer de signification : c’est ainsi que par extension, on comprit bientôt sous ce nom toutes les fondations ecclésiastiques et, plus particulièrement, les commissions de messes établies dans une église moyennant un revenu annuel et fixe. Ce sens parait avoir été le seul connu et accepté dans le diocèse de Lyon (1).
Le fondateur d’une prébende jouissait du droit de désigner le prêtre qui devait en acquitter le service et toucher les revenus de sa fondation. Or ce droit, il pouvait à son gré en user et alors, outre le titre de fondateur, il avait aussi celui de patron ou collateur ; ou bien le déléguer à un membre de sa famille, un étranger ou une personne morale, qui portait alors le titre de collateur.
Le clerc ou le prêtre nommé par le collateur était appelé titulaire; s’il acquittait lui-même et personnellement le service, il était désigné aussi sous le nom de prébendier, sinon ce titre appartenait à celui auquel il abandonnait ce soin moyennant une légère redevance.
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(1) En 1352, Alix de la Perrière dame de St-Haon et de Roanne, fonde à l’autel de Saint-Clair, dans le prieuré de Beaulieu en Roannais, une prébende ou commission de messes. (La Mure, Le dévot prieuré de Reaulieu en Roannais).
Au XVIIIe siècle, François du Bourg, bourgeois de Roanne, fonde dans l’église de Villerais (sic), sous le vocable de NotreDame de la Pitié, une prébende ou commission de messes.
Jean Bayot, demeurant au lieu de Renaison, fonde dans l’église dudit lieu une prébende de messes et, pour le revenu, laisse une vigne et une maison sise au bourg de Renaison le tout d’un revenu annuel d’environ 80 livres; il nomme pour prébendier le sieur Beauchant, curé de Saint-Rirand. (Acte de 1737). – Nous citons ces fondations uniquement à titre d’exemple : les actes analogues peuvent être citées par centaines.
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Cette faculté qu’avait le titulaire de pouvoir déléguer, en quelque sorte au moins offrant, le soin d’acquitter le service dont il touchait payement, fut cause d’une foule d’abus.
En 1749, Pierre Barrieu, titulaire de la prébende des Maniliers ou Magniliers, fondée à Notre-Dame de Montbrison, dans la chapelle appelée des Paparins, sous le vocable de Tous les Saints, et dont était collateur le chapitre de Montbrison, déclare que les collateurs touchent la meilleure partie des revenus de sa prébende; c’est pourquoi il leur laisse le soin de faire acquitter le service, s lequel il ne sait même en quoi il consiste, de même que de toutes les autres prébendes qu’il possède ».
Cette déclaration de Me Pierre Barrieu et l’indifférence avec laquelle il déclare ignorer quel est le service requis nous montrent assez combien d’abus s’étaient introduits dans le fonctionnement des fondations. Dès le XVIIB siècle, la sollicitude des archevêques et évêques de France avait été appelée sur ce point parles Papes, et on voit dans les visites pastorales de Mgr de Marquemont, qu’il ne manquait jamais de s’enquérir auprès des curés comment étaient acquittées les fondations faites dans leur église. Ses successeurs suivirent son exemple, et en 1760 Mgr de Montazet, désireux de régulariser le service des prébendes, réclama des curés et desservants de son diocèse un état des fondations, dont un petit nombre seulement sont parvenus jusqu’à nous.
Nous avons été assez heureux pour découvrir la déclaration faite à cette occasion, au mois d’août 1760, par le doyen et les chanoines de l’église collégiale de Notre-Dame d’Espérance. Cet état renferme le nom des collateurs et prébendiers, avec l’indication en livres du revenu de chacune des prébendes (1). »
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(1) Dom Renon, dans son étude sur la collégiale de Montbrison, a déjà publié une liste à peu près complète des fondations dont le service se faisait dans cette église.
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ÉTAT DES PRÉBENDES DE L’ÉGLISE COLLÉGIALE NOTRE-DAME D’ESPÉRANCE.
Il y a cinq prébendes royales à résidence, elles sont dites royales. Collateur, le Roi. Les prébendiers ou titulaires sont pour la Oie le sr Punctis de Cindrieux ; pour la 2e le sr d’Origny ; pour la 3e le Sr Jacquemont ; pour la 4e le s• Dumas; pour la 5e le sr Bourg. Le revenu de chacune desdites. prébendes se monte à ………. 127l 12s
Prébendes livrées à résidence
Prébende dite de Pierre Albert. Collateur Laurent Charles de Gayardon, titulaire ou prébendier le sieur François Bongran depuis 1747. |
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Le revenu est de |
180 |
Prébende dite de Crusillat [Crusilia], dont est colla teur le sr Punctis de la Tour, titulaire ou prébendier M. Punctis, chanoine, depuis 1746. |
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Le revenu est de |
60 |
Prébende dite de Jean du Poyet. Collateur le Chapitre dudit Notre-Dame, prébendier M. de Chantelauze. |
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Le revenu est de |
162 |
Prébende dite de Pierre du Vernet, sous le vocable de Sainte Madeleine. Collateur ledit chapitre, prébendier Pierre Bernard depuis 1759. |
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Le revenu est de |
130 |
Prébende dite d’André Gayet. Collateur le Chapitre de Notre-Dame, prébendier Joseph Bouchet depuis 1759. |
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Le revenu est de |
118 |
Prébende de Valentine Manillier (1). Collateur le Chapitre de Notre-Dame, prébendier Pierre Barrieu depuis 1710. |
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Le revenu est de |
141 |
Prébende dite de Marescally [Mar•escalci]. Collateur le Chapitre de Notre-Dame, prébendier Claude Rose. |
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Le revenu est de |
282 |
Prébende dite de la Garde. Collateur le sr Durand Puy, prébendier le sr Esprit-Thomas Chabrenat depuis 1754. |
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Le revenu est de |
80 |
Prébende dite de Fulcher Guerric. Collateur M. le doyen, prébendier le sieur Puy, chanoine. [Fut] récemment nommé le sr Melchior Thomas. |
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Le revenu est de |
70 |
Prébende dite de Germanieux. Collateur le Chapitre, prébendier le sr Rival de la Thuillière depuis 1756. |
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Le revenu est de |
56 |
Prébende dite de Geoffroy de Messillieux. Collateur le Chapitre, prébendier le Sr Pierre Barrieux depuis 1710. |
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Le revenu est de |
87 |
Prébende dite de Giraud Renaud. Collateur le Chapitre, prébendier le sieur Pierre Barrieux. |
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Le revenu est de |
5 |
Prébende dite de Guyonnet de Randans. Collateur le Chapitre, prébendier le sr Rival de la Thuillière. |
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Le revenu est de |
30 |
Prébende dite de Mathieu Guyonnet. Collateur M. d’Albon seigneur de Greysieux, prébendier M. Puy, chanoine. |
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Le revenu est de |
120 |
Prébende dite de Joelly. Collateur lo Chapitre, prébendier M.. Jacquemont. |
|
Le revenu est de |
5 |
Prébende dite de Jacques Manillier. Collateur Marie Aymard, prébendier le sr Rival de la Thuillière. |
|
Le revenu est de |
140 |
Prébende dite de Pierre Marsillieux. Collateur le Chapitre, prébendier le sr Chantelauze. |
|
Le revenu est de |
10 |
Prébende de Saint-Mathieu. Collateur M. dela Mure, prébendier le sr de la Mure. |
|
Le revenu est de |
300 |
Prébende de Michaud dit Pramol. Collateur le sr Léonard Gravier, prébendier Potot, chanoine de Forvières, depuis 1753. |
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Le revenu est de |
110 |
Prébende dite la première d’Artaud Payen. Collateur M. Grange Lamberton, prébendier le sr Jacques Verdier. |
|
Le revenu est de |
218 |
Prébende dite la deuxième d’Artaud Payen. Collateur M. Grange Lamberton, prébendier le Sr Claude Marie Gaudin depuis 1754. |
|
Le revenu est de |
230 |
Prébende dite de Jean Payen. Collateur le sr Grange Lamberton, prébendier le sr Blettery, curé de la Chaux, depuis 1725. |
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Le revenu est de |
60 |
Prébende dite de Pierre de Sala. Collateur M. Jacques-Antoine de Romans, prébendier le Sr Thinet, curé de St-Romain-le-Puy. |
|
Le revenu est de |
130 |
Prébendes mi livrées, à résidence
Prébende dite de Jean Manillier. Collateur (manque), prébendier le sr Bouchet, clerc. |
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Le revenu est de |
55 |
Prébende dite de Jeanne [de] Montfort. Collateur (manque), prébendier le sr Jacquemont. |
|
Le revenu est de |
36 |
Prébende dite de Guillaume de Montverdun. Collateur le Chapitre, prébendier le Sr Bongrand. |
|
Le revenu est de |
33 |
Prébende dite de Pierre de Montverdun. Collateur le Chapitre, prébendier le sr Verdier. |
|
Le revenu est de |
15 |
Prébende dite do Jean Ogier. Collateur le Chapitre, prébendier le sr Melchior Dumas depuis 1719. |
|
Le revenu est de |
20 |
Prébende dite de Germaine Perrain. Collateur le Chapitre, prébendier le sr Barrieux. |
|
Le revenu est de |
43 |
Prébende dite d’Antoine Picard. Collateur le si Durand Puy, prébendier le sr Bourboulon, curé de Joux. |
|
Le revenu est de |
40 |
Prébende dite de Thomas Calmy. Collateur le Chapitre, prébendier Melchior Dumas depuis 1754. |
|
Le revenu est de |
80 |
Prébende dite de Carcavel du Merle. Collateur (manque), prébendier (id.), revenu (id). Prébende dite d’Henry de Chambéon. Collateur le doyen du Chapitre, prébendier le sr F avre de Saint-Bonnet. |
|
Le revenu est de |
120 |
Prébende dite de Cremeaux. Collateur la veuve de Louis-César de Cremeaux, prébendier le Sr Ant. Trecourt depuis 1743. |
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Le revenu est de |
40 |
Prébende dite de Crepelly. Collateur le Chapitre, prébendier le sr Grandon. |
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Le revenu est de |
50 |
Prébende dite de Barthélemy du Vernet. Collateur (manque), prébendier le sr Grandon. |
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Le revenu est de |
2 |
Prébende dite de Renaud de Langes. Collateur le Chapitre de Montbrison, prébendier le sr Bonnefoy. |
|
Le revenu est de |
60 |
Prébende dite des Rogations. Collateur M. le doyen du Chapitre, prébendier le sr Lafond depuis 1756. |
|
Le revenu est de |
311 |
Prébendes simples
Les trois prébendes dites d’Alby. Collateur (manque), prébendier le sr Grandon. |
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Le revenu est de |
40 |
Prébende dite de Sainte-Anne. Collateur le Chapitre de Notre-Dame, prébendier J.-Baptiste Punctis depuis 1750. |
|
Le revenu est de |
30 |
Prébende dite de Saint-Aubrin. Collateur Dlle Gay, prébendier Besset, curé de Cusieu. |
|
Le revenu est de |
10 |
Prébende dite de Bellion et d’Antragues. Collateur le Chapitre, prébendier le sr Chantelauze. |
|
Le revenu est de |
34 |
Prébende dite de Bollier ou Taillefer. Collateur (manque), prebendier (id.), revenu (id.). Prébende dite de Thomas Bonjour. Collateur le Chapitre, prébendier le sr Jacquemont. |
|
Le revenu est de |
26 |
Prébende dite de Thomas Boëty. Collateur le Cha. pitre, prébendier le sieur Punctis de Cindrieux. |
|
Le revenu est de |
140 |
Prébende dite de Bonnevat [Bonneval]. Collateur le Chapitre, prébendier le sr Arnaud, curé de Grandris, depuis 1713. |
|
Le revenu est de |
45 |
Prébende dite première des Brochely [Brocheti]. Collateur le Chapitre, prébendier le sr Jacquemont depuis 1738. |
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Le revenu est de |
94 |
Prébende dite deuxième des Brochely [Brocheti]. Collateur le Chapitre, prébendier le sr Rose depuis 1748. |
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Le revenu est de |
94 |
Prébende dite de Philippe Puy. Collateur le sr Durand Puy, prébendier le sr Grandon. |
|
Le revenu est de |
12 |
Prébende dite de Clément Rousset. Collateur le Chapitre, prébendier le sr Chantelauze. |
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Le revenu est de |
74 |
Prébende dite la première de Salvetate. Collateur le Chapitre, prébendier le sr J.-Baptiste Moret. |
|
Le revenu est de |
95 |
Prébende dite la deuxième de Salvetate. Collateur le Chapitre, prébendier le sieur J.-Baptiste Moret. |
|
Le revenu est de |
95 |
Prébende dite de Mathieu Sapientis. Collateur M. le doyen ou le Chapitre, prébendier M. de la Thuillière. |
|
Le revenu est de |
47 |
Prébende de Soleillan ou Dumas. Collateur. Arnaud Armand et Louise Bouteille ou les héritiers Dumas, prébendier le sr Bongrand depuis 1746. |
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Le revenu est de |
72 |
Prébende dite de Tailloux. Collateur (manque), prébendier le sr-Paturet, chanoine, depuis 1741. |
|
Le revenu est de |
60 |
Prébende dite de Trollio sous le vocable de SaintDenys. Collateur le Chapitre, prébendier Claude Grandon depuis 1741. |
|
Le revenu est de |
51 |
(Archives de l’Archevêché de Lyon).
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(1) La prébende des Magniliers, dont le service se faisait dans la chapelle des Paparins, jouissait de 141 livres de revenu annuel qui se décomposait ainsi :
1° 2 sols 6 deniers par jour, soit 45 livres annuellement.
2° 32 bichets froment à 1 1. 18 sols – 60l, 16s
3° argent et poule – 26
40 une terre de 3 cartonnées – 10
« Exige résidence ».
Déclaration du prébendier Mire Pierre Barrieu au bureau diocésain des décimes. (Archives de l’archevêché et notes particulières).
Référence : 5 P.247à256
Thème 2 : Archives
Lieux : Montbrison
Référence : 7 P.108-109
Thème 2 : Architecture
Lieux : Montbrison
Référence : 24 P.455à460
Thème 2 : Archives
Lieux : Forez
Référence : 22 P.422à448
Thème 1 : religieux
Lieux : St Just St Rambert
Référence : 53 P.401à412
Thème 1 : guerre, plan
Thème 2 : Archives
Lieux : Montbrison
Référence : 14 P.173à176
Thème 1 : destruction
Thème 2 : Architecture
Lieux : Rosiers Côtes d'Aurec
Référence : 36 P.256à273
Thème 1 : généalogie, seigneur
Thème 2 : Archives
Référence : 31 P.232à236
Thème 2 : Archives
Lieux : Pommiers
Référence : 49 P.307à310
Thème 2 : Archives
Lieux : Forez, Thiers
Référence : 31 P.96à99
Thème 1 : remède
Lieux : Poncins
Référence : 33 P.133à138
Thème 2 : Archéologie, ARCHITECTURE
Lieux : Saint Haon le CHATEL
Référence : 22 P.457à464
Thème 1 : restauration
Thème 2 : Architecture
Lieux : Montbrison
Thème 2 : Architecture
Lieux : St Etienne le Molard
Référence : 55 P.161à198
Thème 1 : généalogie
Thème 2 : Archives
Référence : 37 P.144à146
Thème 1 : Lapidaire
Lieux : Apinac
Référence : 23 P.387-388
Thème 1 : paysan
Thème 2 : Bibliothèque
Référence : 24 P.90-91
Thème 2 : Archives
Lieux : Leigneux