BD, Tome VI, Assises de la seigneurie de Jas en 1691. Autre communication de M. H. Matagrin., page 22, La Diana, 1891.

Assises de la seigneurie de Jas en 1691. Autre communication de M. H. Matagrin.

M. Matagrin donne enfin lecture du procès verbal des assises tenues sur la place publique de Jas, le 25 mai 1691, par Alphonse Ronzy, capitaine châtelain assisté des sieurs Blein, procureur d’office, et Chavand, greffier (1). Dix justiciables sont présents. Il leur est enjoint de tenir, chacun en droit soi, les chemins en bon état, ainsi que les planches sur les rivières; de ne point fréquenter les cabarets pendant les offices les jours de dimanche et fêtes; de ne point blasphémer le saint nom de Dieu; de ne tenir aucune chèvre, à peine de 5 livres d’amende et de confiscation, et de se défaire dans la quinzaine de celles qu’ils pourraient posséder; enfin, de ne reconnaître aucun autre juge en première instance que celui de la seigneurie, et de, demander à être renvoyés devant lui, au cas où ils seraient assignés ailleurs.

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(1) Ronzy, Blein, anciennes familles de Haute Rivoire.

Chavand Desgranges, famille qui a fourni un garde du corps du Roi,

BD, Tome II, Bas-relief provenant de Pommiers, pages 128 à 129, La Diana, 1882.

Bas-relief provenant de Pommiers.

Un bas-relief provenant d’une maison particulière, à Pommiers, et acquis tout récemment par la Diana, est mis sous les yeux de la Société.

Il est partagé horizontalement, par un rinceau, en deux registres. Dans le premier, un loup attaque une chèvre dont il est séparé par un arbre. Le registre inférieur présente deux médaillons juxtaposés formés par des entrelacs de filets doubles : l’un contient un cygne et l’autre un lion.

Une baguette sert d’encadrement au bas-relief, qui a dû être encastré dans une muraille et faire partie d’un ensemble décoratif.

La pierre est un calcaire blanc. Elle a 0m30 de hauteur, sur 0m24 de largeur. On avait commencé à sculpter sur une tranche des feuillages courants ; cette ébauche abandonnée indique que le bloc avait été primitivement destiné à entrer dans une corniche ou une frise.

Le travail accuse l’époque romane.

Au moment où ce morceau intéressant a été acquis, son propriétaire, qui l’avait retiré des maçonneries d’une cheminée, venait de l’incruster dans le mur d’appui d’un perron extérieur. Il y était exposé à une mutilation presque certaine et a paru mériter qu’on lui donnât un asile dans les collections de la Société.